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Affaire Seznec Investigation

Le blog de Liliane Langellier. Premier blog sur l'affaire Seznec. Plus de 1.100 articles.

Affaire Seznec. Lettre de Pierre Quémeneur à André de Jaegher. 28 Janvier 1922...

Le sage est ferme, il n’est pas obstiné.
~ Confucius

Toujours aussi stupidement entêtée...

Pour nous prouver que le gars Alphonse Kerné travaillait bien à Traou-Nez..

Madame Jourdan nous publie triomphalement sur son blog une lettre de Pierre Quémeneur à André de Jaegher.

Dont elle n’a apparemment pas compris le contenu.

Je la publie ci-dessous.

Je vous la retranscris...

Ce que notre brillante blogueuse a eu la flemme de faire.

Trop contente de publier enfin un « document exclusif » sur son blog foutoiresque.

« 28 janvier 1922
Pierre Quémeneur à Mr Dejaegher, Bois et Charbons, Morlaix.

Vu que monsieur Querné et moi sommes obligés de régler nos comptes en votre absence (vu que vous êtes toujours retenu pour une cause ou pour une autre), et que Mr Querné ne connaissait pas toujours, ce qui s'est passé verbalement entre nous, je vous dirai de lui annoncer que les bois à 400 tonnes environ,
stockés au bassin de Morlaix et provenant du Génie civil a été expédié deux navires de poteaux, lesquels, d'après vos dires, devaient peser environ de 200 à 220 tonnes.

D'autre part, monsieur Querné n'était pas non plus au courant du prix de votre commission sur les poteaux. Il savait que vous aviez eu deux prix : celui de un franc par tonnes et un autre à deux francs.

J'ai trouvé sur un registre que c'était au mois d'avril 1920 que nous nous en sommes causés et que le premier du mois suivant, c'est à dire au premier mai, que je devais vous augmenter votre commission du double.

Vous voudrez bien me fournir une prompte réponse afin que je puisse équilibrer mon compte que je dois rapprocher avec ceux de Mr Querné dans quelques jours.

Sincères Salutations. »

................................

Provenance de la lettre : je pense que cette vipère de Jourdan est allée raconter à Bernez Rouz que j'avais écrit qu'il pouvait se tromper, comme tout le monde...

Et qu’il lui a refilé ce document…

A moins qu'elle n'ait pleurniché à Denis Langlois.

Lire sur son blog :

«  J'ai eu de nombreux échanges en particulier avec Denis Langlois et avec Bernez Rouz et je les remercie tous les deux. En particulier pour les documents d'archives portés à notre connaissance. » 

C’est l’un ou c’est l’autre.

Rappel :

Bernez Rouz en page 97 :

 "A Landerneau, le juge d'instruction Ernest Binet procède à une perquisition en règle à Kerabri. Il est reçu par Jean Pouliquen et Louis Quéméner. Il note : "Nous avons remarqué tant sur le bureau de M. Quémeneur que dans les casiers ou armoires diverses qui garnissent le local, un désordre manifeste. Les papiers, documents divers, registres, agendas, étaient pêle-mêle répandus un peu partout". Le juge relève l'absence de toute comptabilité régulière, il fait saisir quelques papiers concernant des tractations de voitures, la vente de Traou-Nez, des correspondances diverses, son compte bancaire et le dossier de Jaegher. La correspondance de Quéméneur fut compulsée et étudiée minutieusement."

En page 132, sous le titre "Le jeu étrange d'André de Jaegher" :

"André de Jaegher, 48 ans, était courtier maritime à Morlaix, il s'occupait plus particulièrement de commerce de bois et de charbon. Selon Jenny Quéméner, il a traité des affaires avec Quéméneur à partir de 1918. Ces affaires tournent mal puisque les deux hommes sont en procès en 1922 pour une somme conséquente. Le dossier d'instruction garde trace d'une reconnaissance de dettes de 24 000 francs datée du 27 janvier 1921, d'un courrier du 28 janvier 1922 où Quéméneur se plaint d'être obligé de régler ses comptes avec Querné, qui exploite les bois de Traou-Nez, alors que de Jaegher est absent. Le 24 mai 1922, il porte plainte pour abus de confiance auprès du procureur de la République de Morlaix pour un impayé de 72 302 francs. Cette plainte fera l'objet d'un non lieu en juillet à cause de la liquidation judiciaire qui affecte les biens du courtier maritime. Quéméneur dans une lettre du 30 mars 1923, précise "j'ai subi une perte de 64 862 francs à cause de la faillite de Jaegher."

"exploiter" = comptablement parlant.

 

Ouest-Éclair 30 juin 1923...

C'est Louis Quémener (prénommé par erreur François dans l'article) qui gérait les intérêts de son frère à Plourivo.

MAIS…

Cette lettre a-t-elle été saisie lors de la perquisition de Ker-Abri (dossier de Jaegher) ?

Si oui...

Elle est dans le dossier Seznec et ne peut pas être aux archives !

Cela dit...

Montrer triomphalement cette lettre ne prouve nullement qu'Alphonse Kerné travaillait à Traou-Nez..

Mais nous prouve qu'Alphonse Kerné était bel et bien le comptable de de Jaegher..

Cela me fait penser au « brocanteur à l'international » qui, pour nous prouver que son Leon Turrou était à bord du Berengaria, nous publie les menus des repas du dit transatlantique...

Petit bémol : cette lettre prouve bien que Kerné était comptable chez de Jaegher.

Et pas du tout qu'il s'occupait des bois de Traou-Nez.

« Querné et moi sommes obligés de régler nos comptes... »

Un comptable règle des comptes, rien que de bien normal !

 Il parle là des comptes entre lui et de Jaegher !!

Ça serait bien d'arrêter de se masturber sur Kerné et de passer à autre chose !

Quand bien même Kerné aurait géré les bois de Traou-Nez...

Ce qui n'est clairement pas le cas...

C'était avant avril 1923, voire encore avant...

Donc : aucun rapport avec la disparition de Pierre Quémeneur...

A l'origine du délire Kerné :

Extrait de "Justice pour Seznec" Charles Victor Hervé 1933

 

Mauvaise foi quand tu nous tiens !!!!

Quel entêtement stupide !!!!

Quel manque d'intelligence !!!

Quelle bêtise récurrente !!!

 

Liliane Langellier

P.S. Malhonnête de prendre un extrait de presse sans préciser la date et le support...

Si on en est à citer comme preuve les délires de Jeanne Seznec chez Claude Sylvane...

On est mal barre...

Il s'agit là d'un extrait de Paris Presse L'Intransigeant du 14 avril 1950.

Le roman à l'eau de rose y paraissait en feuilleton.

Encore une fois...

 Quel mobile aurait eu Kerné dans cette affaire, employé qu'il était chez Barrelier et Francastel ?

Et puis Jane Seznec, bonjour la fiabilité de la source...

"une cargaison de charbons"

"charbons importés d'Angleterre et d'Amérique"

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C
Décidément, vous ne savez pas lire, ou bien vous ecrivez délibérément n'importe quoi. Vos lecteurs viennent vérifier vos dires sur mon blog.Ne comptez pas trop sur votre avantage du nombre !!!!
Répondre
L
P.S.2 Je vous rappelle que votre seul fait d'armes dans l'affaire Seznec est d'avoir niqué le forum Justice Affaires Criminelles (JAC).
L
P.S. Je suis de nouveau inondée de vos commentaires foireux.<br /> Je laisse passer celui-là mais inutile de me répondre car c'est terminé.<br /> Utilisez donc vos blogs pour me salir au moins ainsi tout le monde voit qui vous êtes.
L
Toujours cette rivalité malsaine entre la première de la classe et le cancre au fond près du radiateur qui mange de la colle en se mettant les doigts dans le nez !<br /> C'est normal que mon blog soit jalousé puisqu'il approche des 125.000 visiteurs (j'en étais à 55.000 quand Michel Pierre a publié son livre en septembre 2019. Je vous laisse compter).<br /> Je vous INTERDIS de remettre en doute les infos que je publie qui sont toutes très vérifiées.<br /> Ce qui n'est certes pas le cas des vôtres sur vos blogs foutoiresques.<br /> Prendre Hervé, Denis Seznec ou sa mère comme sources fiables, laissez-moi rigoler !!!
S
Madame,<br /> Pouvez vous me citer une seule injure, au sens simple du terme, que j'aurais faite à votre encontre?
Répondre
L
Relisez votre blog et assumez ! Vous n'écrivez plus sur l'affaire Seznec mais UNIQUEMENT sur moi...
L
Monsieur, c'est bien triste car vous semblez perdre la tête. Je vous joins donc votre dernier méfait où éclate votre jalousie sournoise.<br /> Si j'ai porté plainte auprès du procureur de Nanterre en 2020, c'est que vous m'aviez poussée à bout avec toutes les horreurs écrites sur moi.<br /> Je sais que vous avez déjà été condamné pour harcèlement et je n'ai pas l'intention de vous laisser faire.
L
"En ces temps du centenaire de la disparition de Quéméneur, des journaleux de petite qualité viennent interviewer (et pondre des articles sur elle) la plus néfaste des spécialistes de l’« affaire ». Si ils avaient un tant soi peu fait leur boulot, ils auraient vérifié qui est cette autrice et se seraient rendu compte que son blog contient erreurs et mensonges à foison, insultes à gogo, copier-coller à la pelle. Sans parler de son mauvais goût flagrant, de son style d’une pauvreté navrante où la répétition ad nauseam d’expressions choc ( isn't it est celle qui m’enchante le plus) est le summum de son savoir-faire « journalistique »."