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Affaire Seznec Investigation

Le blog de Liliane Langellier. Premier blog sur l'affaire Seznec. Plus de 1.100 articles.

Affaire Seznec. Alphonse Kerné n'a jamais travaillé à Traou-Nez...

“Le sage change d’avis et le sot s’entête.”
Proverbe espagnol

Madame Jourdan, 

Vous m'écrivez dans les commentaires :

« * "Louis Quéméner et Alphonse Kerné, régisseur et exploitant du bois de Traou-Nez..."

L'affaire Quemeneur Seznec, B.Rouz, p.135 »

Lisez mieux.

Rouz reprend là les dires de Charles Victor Hervé.

De même qu’après il cite un extrait du livre de Claude Sylvane dans « Notre bagne »...

Citer n’est pas adhérer.

Votre entêtement n'est pas une preuve d'intelligence, loin s'en faut.

C'était Louis Quémeneur le régisseur de Traou-Nez.

Pas Alphonse Kerné.

Louis Quémeneur passait d'ailleurs encore des annonces en 1926 :

Et non Madame Jourdan, je ne suis pas la seule à innocenter Kerné...

Voilà ce qu'écrit Maurice Privat, un papier d'ambiance en quelque sorte :

"Alphonse Kerné était le directeur d'une firme de bois et de charbons qui commerçait avec la région de l'Angleterre. Il vendait aux commissionnaires britanniques les poteaux de mines que lui fournissaient Pierre Quémeneur et Guillaume Seznec. Il possédait une maîtresse au Havre, où il se rendait fréquemment et l'on y signala sa présence vers les 13 et 20 juin."

In le rapport Camard :

"Alphonse Kerné fut entendu à deux reprises le 10 mai et le 28 août 1926.

Le 10 mai, il expliqua avoir connu QUEMENER alors qu'il était comptable et surveillant chef chez DE JAEGHER André, transitaire, dont il a déjà été parlé, et au service duquel il est resté de février 1921 à mi-avril 1923. QUEMENER faisait le commerce des poteaux de mine à destination de l'Angleterre et avait chargé DE JAEGHER de la vente de ces poteaux moyennant commission. KERNE noua ainsi avec QUEMENER des relations amicales qui se poursuivirent même après son départ de chez DE JAEGHER, jusqu'à la disparition de l'intéressé."

[...]

On trouve également trace de cette enquête dans la minute d'un rapport paraissant datée du 30 août 1926, conservé au dossier du Parquet de Quimper, où il est écrit :

"Le sieur de JAEGHER, personnage notoirement taré à Morlaix, a tenté de faire planer des soupçons sur un sieur KERNE son ancien employé qui l'aurait supplanté dans la représentation d'une maison de commerce de Paris."

Il n'existe donc aucune preuve de l'existence d'un sosie de SEZNEC circulant au Havre les 13 et 20 juin et le comptable KERNE mis en cause en 1926 par Mme SEZNEC put facilement se justifier.

Il faut, cette fois encore, souligner l'équivoque du procédé de Claude BAL qui situant au moment des Assises des faits connus seulement en 1926 insinue que l'Avocat Général a "couvert" KERNE."

Thierry Lefebvre :

"Kerné, selon ses propres dires, a été comptable et surveillant chez de Jaegher de février 1921 à mi-avril 1923, c'est par ce biais qu'il a connu Quémeneur, qui était en relation d'affaires avec de Jaegher, et qu'il noua avec lui des relations amicales. En juin 1923 Kerné travaillait chez Barrelier & Francastel. Il n'a jamais travaillé pour Quémeneur et ne s'est jamais occupé des bois de Traou-Nez !"

.......................................................................

Tout cela vient des délires de Guillaume Seznec lui-même et de ses partisans.

Maurice Privat :

"Fils d'un instituteur de Ploujan, près Morlaix, il avait reçu une bonne instruction primaire, possédait une excellente écriture et tenait sa comptabilité parfaitement. Son manque de santé le fit réformer. Dépourvu de scrupules, il était employé, pendant la guerre, à Brest par Nicolas, fournisseur de la Marine, mobilisé comme sergent au 15e d'infanterie, frère du consul de Belgique dans le port de guerre. Alphonse Kerné prit une commande de cisailles contre les mines sous-marines. La moitié ayant été refusée, il s'était rendu à l'arsenal de Lorient. A force d'intrigues il obtint le poinçon qui garantissait les livraisons et marqua lui-même la marchandise. Elle fut acceptée avec honneurs. Alors il se tourné vers son patron, le menaçant de le dénoncer s'il ne partageait pas les profits.

En entrant dans une maison il apportait la ruine. Il excellait à se faufiler au meilleur poste et à en abuser. Il se faisait un piédestal de ses amis, quitte, ensuite, à les écraser. Il était en relations avec Louis Quémeneur, frère du conseiller général de Sizun, au mieux avec Pierre Quémeneur. Sa devise, qu'il ne cachait à personne : il ne faut pas hésiter à tuer le mandarin. Il avait toujours un revolver dans son tiroir, menaçait, tirait volontiers, se faisait craindre. Indiscret, il cherchait à surprendre des secrets et faisait chanter, s'il le pouvait, ceux qui avaient affaire à lui. Méfiant, volontaire, hardi, spéculateur avec ivresse, imaginatif, il buvait, courait les femmes, l'argent lui brûlant les doigts mais laissait sa famille dans l'indigence. Il abusait de la coco, de la morphine. Très bon mécanicien, conducteur audacieux, compétent en autos, il fréquentait les bricoleurs de la région."

Toujours la même et hideuse manœuvre : accuser un innocent pour blanchir leur bagnard coupable :

Guillaume Seznec Paris-soir, 9 juin 1937

Hervé a pollué l'affaire Seznec de ses nombreux délires.

Pour témoin, l'article cité au-dessus où il raconte que le certificat médical de Kerné lui a été délivré au café Le Tambour !!!

"Le correspondant de Quemeneur

On a donc nié l'affaire des Cadillac comme on a nié l'existence du correspondant de Quemeneur. Officiellement on ne sait rien de ce dernier, mais nous savons qu'il était un habitué d'un café de l'avenue de la Bourdonnais exploité par une dame originaire de Chelles, localité dont il sera beaucoup parlé lorsque la révision du procès Seznec aura été ordonnée. Il fut, en effet, délivré dans ce café un certificat médical qui devait servir d'alibi à l'homme qui abandonne, en gare du Havre, la valise de Pierre Quemeneur, et auquel on fit allusion au procès, sans le nommer."

Jeanne Seznec in L'Intransigeant du 14 avril 1950 (les bonnes feuilles du livre de Claude Sylvane) :

Même Catherine Clausse va nous pousser un petit refrain chez Marylise Lebranchu le 29 janvier 2007 :

"Par contre Kerné et le Procureur Picard se connaissaient. Enfin, pour moi les deux familles se connaissaient. Procureur Picard habitait au 26 Quai de Léon à Morlaix et famille Kerné au 25 ; Alphonse Kerné a eu deux enfants. Jacques Adrien décédé en déportation en 1945 fait prisonnier lors de la rafle par les Allemands à Morlaix, et Marcelle qui était toujours en vie en 1998.

Alphonse avait une soeur ...dactylographe...née d’un premier mariage de son père. Elle est née en 1888 et est + en 1939, célibataire sans enfant. Je n’en dirai pas plus."

..........................................................

Kerné a eu 5 enfants, les deux premières décédées en bas âge...

Lucienne Kerné, née le 21 janvier 1919 à Morlaix, mariée le 8 avril 1939 à Morlaix, décédée le 6 août 2005 à Carantec.

Marcelle née le 4 novembre 1921, est décédée centenaire le 27 mars 2022 et...

Jacques Adrien né le 31 décembre 1926, mort en déportation le 6 mars 1945.

Effectivement, une des 1/2 sœurs de Kerné était dactylographe, comme d'autres jeunes filles de cette époque, mais elle n'était pas à Brest et n'a donc pas pu taper l'acte sous seing privé pour Quémeneur.

À noter que la femme de Kerné, Joséphine Breton, a habité Traon-ar-Velin. (Recensements 1901-1906-1911)

"Dépourvu de scrupules, il était employé, pendant la guerre, à Brest par Nicolas, fournisseur de la Marine, mobilisé comme sergent au 15e d'infanterie, frère du consul de Belgique dans le port de guerre." In Privat.

Détaché à compter du 15 mai 1917 à la maison Nicolas à MORLAIX !

Ce Nicolas était-il celui avec lequel Seznec était en délicatesse (?)

Ouest-Éclair 15 juin 1914

DPB 4 juillet 1923

« Une plainte extrêmement injurieuse pour l'officier ministériel en cause. »

Seznec a toujours été procédurier et il ne les lâchait qu'avec des élastiques à ses créanciers.

Mais en plus il est grossier (?)

« Seznec, poursuivi pour une affaire de règlement de compte par M. Nicolas, négociant à l'époque, en Lambezellec, depuis parti à Paris, où il est décédé, fut condamné par le tribunal de commerce de Morlaix. Le jugement étant exécutoire, et Seznec ne payant pas, Me Croissant avoué poursuivant, décida de pratiquer la saisie. »

Le gars Seznec, il a écrit directement au ministère de la Justice.

Voilà pourquoi c'est devenu une habitude dans la famille !!!

Et comme Kerné avait travaillé pour Nicolas...

Cela pourrait expliquer la haine des Seznec à son égard.

Tout cela est à conjuguer au conditionnel, of course...

 

Liliane Langellier

P.S. Madame Claudine Jourdan qui me saoule parce que j'ai indiqué sa localisation géographique..

Lisez bien Le Télégramme du 2 juillet 2021 et Ouest-France du 7 avril 2021...

Priziac y est indiqué partout !!!!

Cette bonne femme est d'une terrible mauvaise foi et d'une jalousie féroce...

Après sa comédie sur son adresse mail…

Maintenant la comédie sur sa localisation géographique.

Les deux ont fait pschitt !!!

Comme elle sur l’affaire Seznec.

M'injurier dans les commentaires de ce blog ne changera rien à l'affaire.

Alphonse Kerné n'a JAMAIS travaillé à Traou-Nez.

Point barre.

Mais c'est vrai que lire ses blogs permet immédiatement de comprendre que la vérité n'est pas son souci premier.

Loin s’en faut !

 

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C
Ce commentaire litigieux a été supprimé. Votre adresse mail n'apparaît plus. J'espère que vous en ferez autant pour faire disparaître ma localisation géographique.
Répondre
L
Allez donc lire mon P.S.<br /> Vous êtes une mauvaise personne pétrie de jalousie.