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Affaire Seznec Investigation

Le blog de Liliane Langellier. Premier blog sur l'affaire Seznec. Plus de 1.100 articles.

Affaire Seznec : Pierre Quémeneur a-t-il été enterré à Traou Nez ?

Celui qui creuse aux autres des tombeaux verra ouvrir le sien.
Proverbe oriental.

Que ce soit clair.

Denis Langlois ne croit pas plus que moi que Quémeneur ait été enterré dans le cellier de Morlaix.

Ce qu'il veut, lui, c'est trouver un élément nouveau qui lui permette de demander la révision du procès Seznec.

Et il manipule les gens pour arriver à son but.

Je le sais parce qu'il me l'a dit par mails et que je garde tous ses mails.

Oui, je répète, il veut LUI être CELUI qui fera réviser le procès Seznec.

Avec une semi innocence.

Guillaume Seznec coupable des faux, mais innocenté de l'homicide.

Lui, le "non violent", il est très violent vis-à-vis de Denis Seznec.

Qu'il a trahi dès janvier 1978, en tentant de jouer habilement sur les dissensions entre les deux frères : Bernard et Denis.

Pas beau tout ça.

Pas beau...

Ah juste au passage, par pitié Skeptikos, modérez les commentaires sur votre blog.

Oui, faites comme moi, aucun commentaire sur ce blog ne peut être publié sans mon autorisation préalable.

"Il y a des gens qui vous envahissent avec leur logorrhée : on a l'impression d'être prisonnière de leur mots."

écrit Amélie Nothomb.

......................................

Allez, on avance sur Traou Nez...

Que ce soit bien clair : jamais Jean-Yves et Gabriel Seznec ne m'ont dit que Pierre Quémeneur était enterré à Traou Nez en Plourivo.

Jean-Yves Seznec a juste insisté, mais bien insisté, sur le fait que les Seznec souhaitaient donner une dernière demeure correcte au conseiller général.

Et oui, on est loin, bien loin du couple machiavélique décrit par Bertrand Vilain dans son billet du 17 Février 2018.

Billet que Denis Langlois a repris intégralement sur son blog.

"De 1906 à 1912, la vie du couple se dévoile assez clairement. Il s’agit d’un jeune couple au dents très longues, prêt à tout pour réussir. Il semble que les 2 s’entendent comme larrons en foire quand il s’agit de gagner de l’argent au point qu’il est difficile de dire qui commande.

Dès cette époque, le couple cherche à arnaquer leurs partenaires en affaire. Marie-Jeanne ne semble pas voir de problème à la falsification de chèques ou billets à ordre.

Les escroqueries vont se succéder au fils des années. Au point, que l’on peut se demander si le couple n’a pas essayé d’arnaquer aussi Pierre Quéméneur, comme tous les autres. Finalement, ce trafic de Cadillac serait bien une machination du couple."

Oui, voilà ce que pensent Langlois et Vilain du couple Guillaume/Marie-Jeanne Seznec.

Sympa, non ?

Il faut que ces choses soient dites et écrites pour bien cerner ces deux personnages.

Mais revenons à...

Traou Nez...

90 hectares de bois et autres autour de la propriété.

Bien sûr que Guillaume Seznec connaissait le domaine.

1/ L'histoire de Traou-Nez

Chez Bernez Rouz en page 33 :

"Le manoir de Traou-Nez situé sur les rives du Trieux, en amont de Lézardrieux, fut acheté par Pierre Quéméneur le 17 avril 1920 pour 25.000 francs. Ce qui intéressait notre marchand de bois ce sont les 90 hectares de pins qui constituaient le domaine. La forêt de Penhoat-Lancerf est un des plus grands massifs forestiers des Côtes-d'Armor. Celui-ci est exploité hardiment par Alphonse Querné, qui a la concession du domaine, sous la responsabilité de Louis Quéméner, frère du disparu.

Dès février 1922, Pierre Quéméneur souhaite se séparer de sa propriété. André de Jaegher, commissionnaire à Ploujean, soutient que Quéméneur l'avait chargé de la revendre pour 250.000 francs. Puis il confie la vente à l'agence Le Griguer de Paimpol : "J'ai plusieurs amateurs à ma propriété de Traou-Nez, et je reste engagé pour 250.000 francs, écrit-il en mai 1922. En octobre, il propose Traou-Nez à un industriel de la sardine de Douarnenez :

 

 

2/ Seznec à Traou-Nez avant le bagne

"Le couple visite la demeure le 19 avril 1923."

3/ Seznec à Traou-Nez après le bagne

Et je vais prendre comme principale source le livre de Daniel Le Petitcorps "Seznec en quête de vérité". La première édition, hein ? Celle du dernier trimestre 2003.

Guillaume Seznec à Traou-Nez en 1947

(en page 77) : "Monsieur Rivoal est, nous le savons, l'oncle de Samuel Rivoal, le jeune fermier de Traou-Nez, dont le décès mystérieux en 1949 est encore dans toutes les mémoires. Il déclare aux journalistes étonnés qu'en 1947, le juge Hervé et Seznec déjeunèrent à Traou-Nez avec son neveu Samuel. Pressé de questions par les journalistes à propos de la mort mystérieuse de son neveau, il ajouta qu'à son avis, le décès de celui-ci, tout mystérieux qu'il fut, n'était en rien lié à "l'affaire Seznec. 

On vit aussi sur place le frère Le Goff, beau-frère de feu Samuel Rivoal, professeur au collège St-Joseph à Paimpol, qui, interrogé par la presse, déclarait partager le même avis."

Guillaume Seznec à Traou-Nez en 1949

"Les commentaires vont bon train dans toute la région de Paimpol. Ainsi on apprend que Guillaume Seznec, de retour du bagne, se serait rendu en 1949 à Plourivo pour donner des nouvelles et apporter un paquet de café à la famille d'un bagnard originaire du village. Guillaume était à cette date accompagné de l'ancien juge Hervé chez qui il aurait séjourné à Guingamp. Au cours de la visite, leur voiture tomba en panne et c'est un cultivateur du coin, Joseph Josse qui les aida à rejoindre le garage du coin. M. Labbé, maire de Plourivo à l'époque, ainsi que le secrétaire de mairie, M. Albert Guyot les avaient d'ailleurs vus. Mme Rivoal, née Lucienne Le Goff, la veuve de Samuel, âgée de 36 ans, mère de trois enfants, demeurant désormais au lieu-dit la Croix-Sinquin, en Scaër et qui a trouvé un emploi au pensionnat St-Alain, confirmera la visite de Seznec au manoir.

Celui-ci, dira-t-elle en substance, était accompagné d'une personne que je ne connaissais pas. 

Je me rappelle qu'ils avaient examiné la porte de la grange attenante à la maison et qui était trouée de plusieurs impacts de balles. 

C'était environ trois mois avant la mort brutale et étrange le 29 novembre, de Samuel Rivoal, à l'hôpital de St-Brieuc où il avait été transporté sans connaissance.

De là à échafauder une hypothèse qui voudrait que Guillaume Seznec soit revenu à cette époque pour transférer de la région de Dreux ou de Houdan la dépouille de Quémeneur, il y a un pas que certains n'hésiteront pas à franchir."

Guillaume Seznec à Traou-Nez en 1953

Après son accident, Seznec, hospitalisé, fin novembre 1953  a un rêve qui va faire du bruit dans Landerneau

(cf Livre de Denis Langlois p. 379) :

 "- Cette nuit, savez-vous ce qui m'est arrivé ? J'ai vu Marie, ma fille qui est morte. Elle avait sa robe blanche de carmélite et ses longs cheveux noirs... Elle m'a pris par la main et m'a conduit à Plourivo, dans la propriété de Quemeneur,... Elle m'a montré sa tombe. Il a été tué de deux balles dans la tête. On l'a enterré sous une fontaine, derrière la maison, sur la gauche, en descendant vers la rivière... Il n'y a que trente centimètres de terre à gratter, puis on trouve une énorme dalle et le corps et dessous, au milieu de l'eau... Il est bien conservé. Il faut trois hommes pour soulever la pierre... Allez-y, on saura que je suis innocent...

Dès le lendemain, le commissaire principal Gillard a débarqué dans la chambre.

- Voici le plan de Plourivo. Indiquez-moi où se trouve la tombe de Quemeneur.

- Mais je n'ai rien dit, as-tu bredouillé, seulement rêvé.

- Allons donc, une infirmière nous a rapporté vos paroles et votre fille Jeanne est en route pour la Bretagne :

- Tu t'es donc éxécuté et d'un doigt tremblant tu as désigné un point sur le plan.

- Là, derrière la maison, sur la gauche, pas très loin d'un talus, il y a la fontaine. Vous marchez une dizaine de mètres vers la rivière et vous trouvez un fossé. Le corps est là sous un grosse dalle d'ardoise. C'est ma fille Marie qui me l'a montré. Il a été tué dans la grange. On l'a transporté avec une brouette. Il est même tombé dans un caniveau...."

Guillaume à Traou-Nez le dimanche 13 décembre 1953 :

Voilà ce que nous en dit Me Jaffré en page 207 :

"Le vendredi 11 décembre 1953, il put effectuer le voyage lointain et difficile de Paris à Plourivo. Sur les lieux, enfin, il allait préciser, "matérialiser" son rêve, montrer la dalle et faire surgir le cadavre... Le dimanche 13, plus de 10.000 curieux, venus en cars, en voitures de tourisme, assiégèrent la propriété.

Seznec apparut, habillé d'un ample pardessus, et d'un épais chandail à col roulé. Les yeux étaient aigus et la démarche sans hésitation. Dans l'assistance de policiers et de journalistes, il fut le seul à ne jamais glisser sur les cailloux de la grève ni dans l'escalade des ravins. Cependant, lorsqu'il parlait, on ne pouvait discerner s'il était en état de veille ou de sommeil. Il désigna une fontaine mais les fouilles restèrent vaines. Parfois, il était évident que le délire le visitait encore. A des journalistes, il raconta les obsèques de Pierre Quéméneur, au cimetière de Plourivo. Il y avait assisté, mais il lui avait été interdit d'en faire état pour sa défense."

.................

Etonnant, non ?

Quand on remet tout ça dans l'ordre.

Le dimanche 27 mai 1923, Pierre Quémeneur se tue en loupant une marche et en atterrissant sur l'accoudoir d'un fauteuil breton.

Angèle Labigou, la bonne, enveloppe le cadavre dans un drap.

Non, non, moi, je n'ai pas pondu une nouvelle à l'eau de rose, digne de Harlequin.

J'ai juste écouté ce que m'a dit Jean-Yves Seznec, le lundi 26 Mars 2018  :

"Liliane Langellier : Ça il me l’avait dit Gabriel, il continue à me dire : « Il y a pas de cadavre ! » Voilà.

Jean-Yves Seznec : Il y a pas de cadavre…

Ah oui à Morlaix.

Ben oui il y a pas de cadavre.

Je dis la même chose.

La chaudière ?

Non plus.

Donc vous savez pour faire disparaître quelqu’un complètement, vous n’y arrivez pas..

Même en Inde  quand ils mettent 5 mètres cubes de bois…

Exact, exact…

Mais vous vous rendez compte le temps qu’il faut…

Même avec les techniques actuelles, les fameux fours… Ma mère elle va se faire incinérer… L’énergie qu’il faut pour réduire en cendres quelqu’un.

Avec les techniques des fours hyper sophistiqués qu’on a là maintenant…

A l’époque le malheureux four il n’avait pas ces pouvoirs, ces capacités-là !

C’est pour ça je dis tout ça c’est des gens qui se montent le cabochon…

C’est très joli, ça, l’affaire Seznec c’est quoi, c’est des gens qui se montent le cabochon…

C’est mon parler à moi…

Enfin voilà, vous avez à la fois mon point de vue et…

Après tout ça c’est à prendre c’est sûr avec des pincettes.

Et à mon avis, ils ont voulu résoudre ce problème là comme ça… Enfin résoudre…

Ça a du être horrible pour ces gens parce qu’ils étaient extrêmement catholiques.

Oui, et c’est pour ça que je pense qu’ils ont absolument respecté la sépulture…

Vous pensez qu’ils l’ont enterré chrétiennement ?

Je pense vraiment que comme c’était des gens très très pratiquants, très très croyants, et tout ce qu’on veut, vraiment ils ont respecté la personne.

En tant que personne…

En tant que…

Je pense qu’ils l’ont respecté…

C’est pour ça que le fait de dire, on l’a désossé, on l’a foutu dans un four, ou je sais pas quoi, moi je vois pas du tout ça comme ça, c’est que je pense qu’ils ont respecté…

Vous vous retrouvez avec quelqu’un qui est mort, j’imagine et vous êtes très croyants, vous respectez la personne…

Alors…

A mon avis, ils l’ont respecté en tant que personne.

Après ils ont résolu le problème d’argent.

Ils l’ont enterré donc dans la terre, on est d’accord ?

Je sais pas mais à mon avis ils ont respecté sa dépouille.

Je vais vous dire pourquoi je pense que vous avez raison, c’est que moi, la piste de Lormaye, à Lormaye, donc ici, il y avait une histoire de cadavre dans une maison où habite un de mes amis. Et cet ami, Thibault de Boisfossé, il est extrêmement catholique, extrêmement pratiquant et croyant et quand il a appris ça, qu’est-ce qu’il m’a dit immédiatement : « Liliane, je veux qu’on creuse parce que je veux qu’on donne à cette personne une sépulture décente. »

Voilà…

Et il est extrêmement catholique, hein Thibault !

Donc c’est pour ça que j’y crois..

Alors après on peut pas savoir mais ce qu’il y a de sûr c’est qu’il n’a pas pu le faire tout seul et qu’il a été aidé…

Angèle, elle était baraquée, hein ?

Elle était baraquée et elle pouvait l’aider…

Je ne pense pas que Madame Seznec, elle était assez frêle…

Mais Angèle c’était une force de la nature, la bonne !

J’ai vu une photo, ça veut rien dire…

Oui, oui, j’ai mis une photo…

A mon avis, il a été aidé, mais ils ont fait ça,…

Correctement…

Mais humainement, ils ont fait ça dans les règles de l’art.

Après on peut pas savoir où et ça on ne saura jamais.

Mais je pense que c’était pas des mauvaises gens…

Vous pensez qu’ils auraient pu emmener la dépouille en-dehors de Morlaix ?

Ah oui, je pense, parce que je sais – en fonction de ce qu’on nous a raconté – qu’ils sont partis longtemps.

Ah bon ?

Les Seznec ?

Ah pas les Seznec mais forcément il a fallu l’emmener et à mon avis ils ont pas mis ça tout près.

Donc, on ne le trouvera jamais.

On ne le trouvera jamais.

Ou alors vraiment des concours de circonstances et après il faut encore prouver que c’est bien la personne en question et tout ça, alors vous savez…

Ils sont partis ?

Donc le couple est parti ?

Non pas le couple, non.

Alors qui « Ils » ?

Je vous le dis il a forcément du se faire aider.

Donc, une tierce personne.

Un homme ?

C’est pour ça que…

Hé le chauffeur Samson ?

Comment ?

Le chauffeur qu’ils avaient, Samson…

Mon père m’a parlé du chauffeur mais le chauffeur n’a pas participé à ça.

Il a participé justement à la date du 23 qui n’était pas le bon voyage.

D’accord."

Etonnant, non ?

C'est Gabriel Seznec qui m'a précisé que Guillaume Seznec s'était fait aider par l'un de ses amis pour transporter le corps.

Un ami commerçant ou un ami boucher, a-t-il précisé.

..........

Et d'après vous...

Quel est donc le meilleur endroit pour aller enterrer Pierre Quéméneur ?

Si ce n'est sur ses terres de Traou-Nez pardi !

Ce qui explique l'acharnement de Guillaume, celui de Jeanne, puis celui de Denis pour faire des recherches là-bas.

Car, eux, ils savent bien où a été enterré Quémeneur.

Et, je me mets à leur place, le plus important...

Le plus important est bien de faire retourner ce foutu terrain.

Pour trouver ce qui peut rester de Pierre Quémeneur.

Capisce ?

Liliane Langellier

P.S. Marc du Ryez vient d'écrire sur son blog :

Le corps de Quéméner brûlé dans la chaudière ?

 

P.S. 2 Denis Langlois, avec 20 pages de décryptage, il nous en a fait 1 volume...

Moi, avec, environ 60 pages, je vous en fais quoi ?

Un bottin ?

 

P.S. 3  Merci à toutes et à tous

pour les 3.912 visiteurs et les 11.878 pages vues

depuis le 1er avril dernier sur ce blog 💪💋💪💋

 

"Je constate qu'on a fait beaucoup de bruit autour de la disparition de M. Quéméneur. Sait-on seulement s'il a été assassiné ? Quand on m'aura montré son corps, je le croirai."

Guillaume Seznec au commissaire  Achille Vidal au début de l'enquête.

Traou Nez en 1931.

Traou Nez en 1931.

La description de la propriété sur l'annonce de vente.

La description de la propriété sur l'annonce de vente.

Trajet Morlaix / Plourivo. 85 km.

Trajet Morlaix / Plourivo. 85 km.

Guillaume Seznec sur le plan de Plourivo pour Radar. Décembre 1953.

Guillaume Seznec sur le plan de Plourivo pour Radar. Décembre 1953.

Jeanne Seznec à Plourivo.

Jeanne Seznec à Plourivo.

Traou Nez de nos jours.

Traou Nez de nos jours.

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M
Sans compter que cette reconnaissance de dette de plus de 5000 fr.est surprenante .Et si c'etait un dedommagement ?
Répondre
M
Quatre personnes seulement dans le secret, dont la bonne, qui aurait donne sa chemise pour ses patrons, sa chemise et sa concession au cimetiere.
Répondre
M
Bonjour, Liliane. Dernier jour pour le replay de l'émission "Mystères d’archives - 1939. Dernières images du bagne de Guyane" : https://www.arte.tv/fr/videos/050356-003-A/mysteres-d-archives/<br /> <br /> Merci pour le lien vers mon dernier (très court) billet. Votre citation de la tirade landruesque de Seznec n'est bien entendu pas comparable à la plaisanterie macabre de Marie-Jeanne. Pour avoir quelque chose de similaire, il faudrait que maître Kahn ait inspecté les fossés à la sortie de Houdan peu avant le procès avec Seznec, et que celui-ci lui ait dit : "Voyez-vous, cher maître, c'est ici que j'ai tué Quéméner à coups de cric !"<br /> <br /> Les dénégations des innocents et des coupables se ressemblent. Mais s'accuser soi-même ironiquement, ça n'est pas banal si on est coupable. Marie-Jeanne ne faisait que se moquer des accusations de ses voisins. Je ne crois pas du tout qu'un cadavre ait été brûlé à la scierie.
Répondre
L
Moi non plus Marc, je ne pense pas qu'un cadavre ait pu être brûlé à la scierie.<br /> Ces histoires de scories sont toutes plus abracadabrantes les unes que les autres.<br /> Le ridicule ne tue peut-être pas, mais il peut en blesser certains gravement.