Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Affaire Seznec Investigation

Le blog de Liliane Langellier. Premier blog sur l'affaire Seznec. Plus de 1.100 articles.

Affaire Seznec. Pierre Quémeneur, un homme pressé...

Lorsqu’une personne imagine des projets qui ont peu de chances d’aboutir, on dit parfois qu’elle «tire des plans sur la comète». Une expression née dans le domaine de l’astronomie vers la fin du XIXe siècle.

A partir du lundi 21 mai 1923, 20 heures, heure de l'appel téléphonique de Guillaume Seznec, Pierre Quémeneur n'est plus lui-même.

Quelque chose fait qu'il devient « un homme pressé ».

Pressé d'aller à Brest quémander un prêt faramineux (100.000 francs quand même !!!)...

Pressé de se rendre à Paris...

Aujourd'hui encore...

Personne ne peut expliquer le pourquoi de ce voyage à Paris.

Les théories les plus fumeuses et les plus saugrenues ont été envisagées.

Pressé de se rendre à Rennes...

Pourquoi pas un voyage Landerneau/ Paris où la Cadillac était remisée ?

Pressé de voir arriver à Rennes Guillaume Seznec...

A un point tel qu'il en téléphone à Marie Jeanne Seznec pour savoir si le maître de scierie est bien parti...

Pressé de recevoir le chèque de son beau-frère notaire.

Pourquoi, dans ce cas, ne pas lui avoir téléphoné pour changer le nom de la banque ?

Et s'il l'a fait Pouliquen était-il chez lui ou bien parti avertir de gros bonnets de la folie Quémeneur..

Et du délire Cadillac pour la Russie...

Et oui Pouliquen aurait-il actionné ses connaissances pour empêcher son beau-frère de gaspiller son  argent avec un type aussi peu recommandable que Guillaume Seznec ?

Pressé d'arriver sans faute le lendemain à Paris pour un rendez-vous où la présence de Seznec ne serait pas indispensable ?

Pressé à un point tel qu'il va refuser l'aide que lui propose le garagiste drouais Hodey de les conduire lui-même à Paris...

Pressé au point d'agiter en permanence le Chaix des horaires de trains...

Oui, mais…

Pressé n'est pas joué.

La preuve...

Notre conseiller général y a laissé sa vie et le gars Seznec y a gagné le bagne !!!

Quelqu'un pour m'expliquer pourquoi Jean Pouliquen s'acharne sur le témoignage de survie de François Le Her alors que le témoignage de Danguy des Déserts le laisse complètement froid ???

Autant de questions non résolues qui créent un vide où vont s'engouffrer des théories débiles.

Réfléchir, c'est bien...

Tirer des plans sur la comète, c'est nul.


Liliane Langellier

P.S. Ce n'est pas du tout Overblog qui supprime mes lignes.

J'utilise une fonction Overblog qui s'appelle "corbeille" et qui permet de mettre des articles en réserve.

Et de les ressortir quand bon me semble.

Si mes articles avaient été supprimés par Overblog, je ne pourrais pas les ressortir.

Élémentaire, mon cher Watson !

Vous pouvez d'ailleurs lire qu'il y a encore 12 articles en corbeille.

Je suis carrément inquiète pour la santé mentale de Mme Claudine Jourdan qui, ne sachant plus quoi écrire sur l'affaire Seznec, m'accuse de tout et de n'importe quoi.

Madame Jourdan...

Plutôt que d'être couchée 24 heures sur 24 sur mon blog, allez donc vous aérer aux archives de Quimper, vous qui avez la chance d'habiter pas loin !!!

Mise au point :

Je ne suis pas d'une nature jalouse...

Mais, si je devais l'être, ce ne serait certainement pas de cette malheureuse Anne-Sophie Martin qui a écrit un livre nullissime et plein d'erreurs.

J'aime les gens brillants et intelligents.

A part recopier mon blog sans le citer et monter en épingle le travail de ce pauvre brocanteur..

Anne-Sophie Martin n'a RIEN compris et RIEN apporté à l'affaire Seznec.

Mon travail, c'est quand même autre chose.

Rappel des lignes du grand auteur pour rigoler :

Histoire de rigoler...

Anne-Sophie Martin en pages 97/98 :

"Pensez à la cultissime scène du Crime était presque parfait d'Alfred Hitchcock. Alors que Grace Kelly répond au téléphone et que le tueur engagé par son mari Ray Milland , derrière elle, va lâchement l'étrangler, elle jette désespérément ses jolis bras dans les airs vers le bureau fort encombré, à la recherche de ce qui, n'importe quoi, pourrait la sauver... et se saisit des ciseaux fatals. Qui vont frapper et tuer l'agresseur. Contre toute attente. Il meurt, elle survit.

Retour à Morlaix : Marie-Jeanne, debout, fait face aux assauts de Quémeneur, elle n'aura pas le dessus physiquement, elle se tourne à demi pour s'écarter de l'agresseur et sa main agrippe désespérément le gros chandelier à côté de la pendule, et dans ce geste elle met ses dernières forces d'épouse fidèle, de croyante catholique sincère, de femme honnête qui se refuse à l'adultère. Derrière elle, la cheminée de pierre qui la bloque et l'empêche de fuir se révèle une planche de salut. Un réflexe désespéré. Elle lui flanque un coup - de chandelier Louis XV - sur le cigare. Clap de fin."

No comment.

Si, là, il faut choisir entre cette version et la version de la page 15 :

"Un dimanche de mai 1923, Pierre Quémeneur vient à Morlaix, en l'absence du maître de scierie, et fait des avances plus que pressantes à Marie-Jeanne Seznec. Avances repoussées avec l'énergie du désespoir. Il meurt, on ne sait trop de quelle façon. Si, accidentelle." 

in Affaire Seznec : Le grand secret. Le très mauvais livre d'Anne-Sophie Martin 

 

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article