Affaire Seznec. Charles Déchenne le dernier comptable des Seznec...

"Garde-toi d'entrer dans une querelle, mais une fois dedans, comporte-toi de manière que l'adversaire se garde de toi."
Shakespeare. Hamlet.

Le Journal, 13 juillet 1923

"Deschen se servait d'une machine à écrire Royal, numéro 10, que lui avait prêtée Seznec, mais cette machine était munie d'un clavier américain, on n'a pu l'employer à rédiger l'acte sous seing privé."

L’Œuvre, 24 juillet 1923

L’Écho de Paris, 18 juillet 1923

Le Petit Parisien, 24 juillet 1923

La Dépêche de Brest du 23 juillet 1923

Commentaires sur le blog Affaire de Cadillac.

Claudine Jourdan (ASD) : « Si ni Marie-Jeanne, ni Guillaume ne tapent à la machine, il y a bien quelqu'un qui a tapé cette lettre et peut-être les promesses de vente ? Et pourquoi pas Dechesmes ? L'honnête homme l'a peut-être fait sur la machine à écrire à clavier français achetée au Havre. Et quand il a compris qu'il y avait un lézard... »

Je reposte cet article car je lis des choses totalement aberrantes sur ce pauvre Déchenne.

Que l'on va jusqu'à accuser maintenant d'avoir commis les faux en écriture de Traou-Nez.

Alors que l'on sait tous désormais, y compris Denis Langlois, que c'est Guillaume Seznec le faussaire.

Oui, lisez bien : les gens qui travaillent sont toujours critiqués par des fainéants qui font zéro recherche !!!

Oui, son nom a été orthographié de différentes façons : Deschen, Deschène, Dechesmes, etc…

 La véritable graphie est Déchenne.

Après avoir bossé et pleuré pour être payé chez les Seznec...

On le retrouve à la Manufacture des tabacs de Morlaix.

Où il n'a pas été "muté" mais où il a été engagé.

Quand on se permet de critiquer les autres, il faut être soi-même irréprochable !

Et, là, y'a du chemin à faire...

C'est une honte d'accuser cet honnête homme pour blanchir le bagnard Seznec.

Si des descendants Déchenne me lisent, qu'ils me contactent, je leur laisserai un espace sur ce blog pour s'exprimer.

Puisque leur ancêtre a été sali.

Précision : Si Déchenne a arrêté de faire la comptabilité des Seznec c'est parce qu'ils ne payaient pas...

Et que dire de la méthode qu'ils avaient prévu de mettre en place pour récupérer la machine à écrire gardée par leur comptable en guise de paiement ???

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Déchenne....

Bernez Rouz en parle dans son livre.

En page 40 (note 75) :

« Seznec employait des machines à écrire. Il avait une machine à écrire marque « Royal » elle est en ma possession ». Déposition de Charles Dechesmes le 12 juillet 1923.

En page 55 :

« Seznec est dur en affaire. Pas étonnant donc que les témoignages en sa défaveur soient légions. Ainsi son comptable garde une machine à écrire en gage pour non paiement d'honoraires. »

Note 110 : « N'ayant pas été complètement réglé par Seznec, j'ai pensé à lui demander la machine. Elle provenait des stocks américains ». Déposition de Charles Dechesmes, 12 juillet 1923. »

En page 91, note 194 :

« Il est exact qu'en mai 1923, Seznec n'avait pas à sa disposition une machine à écrire, mais il en possédait une : « J'ai eu des machines à écrire de cette marque. J'en possède encore une qui entre les mains de M. Dechesmes qui venait chez moi m'aider dans ma comptabilité. »

Interrogatoire de Guillaume Seznec par le juge Campion, 23 juillet 1923.

En page 103 :

« A contrario, Charles Dechesmes, le comptable de Seznec jusqu'en 1921, confirme que les notes qu'il recevait étaient manuscrites et qu'il n'avait jamais vu personne se servir de machine à écrire chez les Seznec. » (Déposition de Charles Dechesmes, le 12 juillet 1923).

Qui était Charles Déchenne ?

Charles Déchenne est né le 13 avril 1879 à Saint-Sulpice-Laurière en Haute Vienne.

Employé de bureau à la Compagnie d'Orléans à Limoges en 1899...

Il est comptable quand il s'est marié le 7 juin 1904 à Limoges avec Maria Jeanne Baclet.

Il a eu deux enfants :

- Jean (1905-1970)

- Marcelle (1911 - 1934).

Morlaix 1921

Son Registre Matricule avec ses différentes adresses.

Contrairement à Guillaume Seznec..

Charles Déchenne a combattu pendant la Première Guerre mondiale.

Il a même été blessé à Douaumont le 3 mars 1916.

Pendant la guerre, il est détaché à l'usine Gladiator à Saint-Gervais, puis à l'usine Peugeot à Levallois.

Il a habité Morlaix de 1913 à 1924.

Déchenne n'a pas habité Morlaix jusqu'en 1928 mais jusqu'en 1924 (décembre ?).

Il a dû tarder à mettre son RM à jour, mais il figure au recensement de Pantin 1926 :

DPB 27 janvier 1924 :

Il est décédé à Limoges le 20 février 1955.

Liliane Langellier
 

Petit précis d'histoire sur la Manufacture des tabacs de Morlaix

La Manufacture des Tabacs de Morlaix a fait vivre la ville pendant 260 ans...une tranche de vie économique et sociale qui a marqué des générations.Henri Bideau, historien et médiateur culturel...

https://baiedemorlaix.wordpress.com/2017/03/28/petit-precis-dhistoire-sur-la-manufacture-des-tabacs-de-morlaix/

La Manufacture des Tabacs de Morlaix...

C'était... le blog de l'OT Baie de Morlaix

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