Pour en finir avec la poudre B. L'article de Victor Meric dans Les hommes du jour du 18 novembre 1911.

Les vrais responsables ce sont les savants officiels, les mandarins, les échappés de Polytechnique, tous ceux qui constituent ce qu'on a appelé l'Eglise et qui malgré les rapports, malgré les conclusions des enquêteurs, malgré les accidents, les morts et les blessés se sont obstinés à ne pas reconnaître la nocivité de la poudre B.
Victor Meric.

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Pourquoi parler encore ici de la poudre B ?

Mais tout simplement parce qu'Albert Louppe, président du conseil général en 1923, où siégeait Pierre Quémeneur, fut président de la poudrerie du Moulin-Blanc puis de celle de Pont-de-Buis.

Maxime Simonet de celle de Quintin.

Et parce que notre Julien Legrand, grand pote de Pierre Quémeneur, a trempouillé dans l'affaire Cadiou, via l'usine de la Grande-Palud, spécialisée dans le blanchiment de coton pour la fabrication de poudre de guerre.

Cela permet aussi de mieux saisir le terrain politique qui précéda l'affaire Seznec.

Il y eut le procès des gilets pare-balles, celui de Cadiou et enfin celui de Seznec.

J'ai une pensée aimable pour Brelivet, ce pauvre maire de Locronan qui s'est fait rouler dans la farine par Louppe, Simonet et Heslouin.

Et qui a vu périr son fils dès le début de la guerre de 14-18, alors qu'il pensait, avec la création de son gilet pare-balles, limiter les morts au champ d'honneur.

 

Liliane Langellier

Les Hommes du jour / dessins de A. Delannoy ; texte de Flax

Les Hommes du jour / dessins de A. Delannoy ; texte de Flax -- 1911-11-18 -- fascicules

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k442436v/f3.item.r=Albert+Louppe.langFR

L'article original....