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Affaire Seznec Investigation

Le blog de Liliane Langellier. Premier blog sur l'affaire Seznec. Plus de 1.100 articles.

Affaire Seznec. Marestet n'a jamais témoigné et Bolloch est revenu sur son témoignage...

- On prétend que j'ai voulu faire, dans Un singe en hiver, l'apologie de l'ivresse (...). Il ne s'agit pas d'un plaidoyer pour la boisson (...). Aucun de mes personnages ne boit pour se saoûler mais plutôt pour changer les couleurs de la vie.
Antoine Blondin

« Nous avons le témoignage de Jacques Marestet et du Dr Daguin pour la piste Risque-Tout Sion- Les Mines 

Nous avons le témoignage de Francis Bolloch pour la piste Plourivo »

Marestet n'a jamais témoigné devant la justice et Bolloch est revenu sur son témoignage.

Une fois de plus, Madame Claudine Jourdan nous confond tout.

Et raconte n'importe quoi.

Que ce soit bien clair...

1/ Le journaliste pigiste Jacques Marestet (Carrefour), (Le Parisien Libéré), ne s'est jamais présenté à la justice pour témoigner.

Il a profité que Guillaume Seznec soit au plus mal pour lui arracher quelques confidences.

Claude Bal et lui étaient de vraies sangsues, des paparazzi avant l’heure.

Qui piétinaient dans le petit logement du vieillard mourant, rue du Chevaleret dans le XIIIe arrondissement, pour obtenir une ultime confidence et se faire du fric avec leurs articles.

Peu leur importait la recherche de la vérité.

C'étaient deux chercheurs de scoops.

2/ Quant à Francis Bolloch...

Qui, après des années, a courageusement attendu que sa femme soit morte pour se décider à parler...

Et qui devait prendre plus souvent la chopine que l'hostie....

Il est rapidement revenu de son erreur.

Bernez Rouz en page 177 :

« Quant à Francis Le Bolloc'h, il a été incapable de reconnaître la personne qu'il a transportée à Traou-Nez le 27 mai. »

Denis Langlois en page 142 :

« Il suit les efforts du juge Hervé pour obtenir la révision de son procès. La thèse de Plourivo s'enrichit d'un nouveau nom : Francis Bolloch. C'est lui le chauffeur de Guingamp qui, le dimanche 27 mai 1923 au soir, a conduit à Traou-Nez-en-Plourivo un homme qui semblait être le propriétaire des lieux - donc à son avis Pierre Quémeneur- et allait donner l'ordre d'arrêter la coupe des arbres.
Pourquoi a-t-il attendu vingt-cinq ans pour révéler son identité ? Les convenances, la crainte du ridicule.
- J'étais sans le commerce, vous comprenez, j'avais peur que les clients me boudent. »

Denis Langlois en page 147 :

« De son côté, M. Bolloch, le chauffeur de Guingamp, a été interrogé, il a été incapable d'affirmer que c'était bien Quémeneur qu'il avait transporté à Plourivo le 27 mai. »

3/ Le Dr Daguin pour la piste Risque-Tout Sion-Les Mines 

Le Petit Parisien du 2 août 1923 :

Qui est l’homme sans tête de Sion-les-mines ?

Énigme. Deux mois après la disparition de Quemeneur, le 27 juillet 1923, un corps sans tête est retrouvé à Sion- les-mines dans le nord de la Loire-atlantique. Pour le maire de l’époque, le Dr Daguin, le corps qui porte un pantalon confectionné par un tailleur rennais est celui de Quémeneur. Une thèse développée des années plus tard par un ancien enquêteur de la mSa nantais, michel Sorin, et qui sera reprise  par  annick  caraminot  dans  le livre « L’homme sans tête » (éd. Le Temps, 2010). Selon lui, Quemeneur aurait été tué par Risque-à-Tout, un marchand de bestiaux trafiquant d’or et de voitures. mais pour albert Baker et Bertrand Vilain, auteurs de « L’affaire Seznec : nouvelles révélations » (éd. coëtquen, 2011), il ne peut s’agir du disparu, le cadavre, chaussant du 28, soit une pointure d’enfant, selon le constat dressé par un médecin de châteaubriant.

Rappel : Dans la circulaire France Justice N° 17 du 14 juillet 2001, on trouve pourtant l'écho suivant :

"Le cadavre sans tête de Sion-les-Mines

Dans son édition du 8 avril 2001, le journal Presse Océan a consacré une pleine page à l'Affaire Seznec en relançant l'hypothèse de l'assassinat de Quéméneur à Sion-les-Mines par le marchand de bestiaux "Risque-tout". Un corps sans tête avait, en effet, été retrouvé dans la commune le 27 juillet 1923, soit deux mois après la disparition du conseiller général du Finistère. Michel SORIN, retraité nantais, explore cette piste depuis plus de dix ans en collectant des renseignements, des témoignages et des indices. Il a pris l'initiative d'adresser ses conclusions au garde des Sceaux."

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Comment peut-on croire les délires de Seznec sur son lit de mort et le témoignage plus que tardif de Bolloch ?

Quémeneur en vie après le 25 mai 1923, et  il n'aurait pas donné de nouvelles à sa famille ?

Je vous en conjure..

N'allez surtout pas lire le blog de Mme Jourdan.

Ou, alors, allez-y pour rigoler un bon coup.

C'est un empilement de sottises non vérifiées.

Et pour en revenir à Bolloch...

Guyomard affirme qu'il était le seul à avoir les clés de Traou-Nez.

Donc à moins que Pierre Quémeneur en ait fait un double en loucedé et qu'il l'ait eu dans la poche pendant ce foutu voyage vers Paris…

On peut jeter son histoire à la benne.



Liliane Langellier

 

"Quand Jacques Marestet, le journaliste du Parisien Libéré, s'était présenté, cela avait fait toute une histoire. De ton lit, tu avais entendu les mots d' "exclusivité, de "contrat", de "droits".

Tu avais rassemblé tes forces et tu avais crié :

- Entrez, monsieur Marestet, je serais heureux de parler avec vous !

Marestet était entré et s'était assis auprès de ton lit. Il t'avait parlé de la campagne qu'il menait dans son journal. Pour lui, plus que jamais, la clé de l'énigme se trouvait à Brest-Lambezellec. Les coupables étaient à chercher dans le gang des Cadillac qui guettait Quemeneur sur la route entre Rennes et Houdan.

Tu l'avais écouté, puis doucement en lui prenant la main, tu lui avais dit :

- Je vais vous faire une confidence que je n'ai jamais faite à personne. Quand nous sommes sortis du restaurant Le Plat d'Etain à Houdan, j'ai laissé la conduite de la Cadillac à Quemeneur. Nous ne sommes pas allés loin, la voiture a fait une embardée dans le fossé. Quemeneur a été  blessé à un bras. Mais une autre voiture avec deux hommes nous a rejoints. L'un d'eux, un athlète, a soulevé Quemeneur dans ses bras et l'a porté dans la seconde voiture. Quemeneur m'a crié de faire demi-tour et de retourner en Bretagne. La voiture s'est éloignée...

Le journaliste t'écoutait avec des yeux ronds.

- Mais pourquoi n'en avez-vous pas parlé en 1923 ?

- Je l'ai fait. Le commissaire Vidal n'a pas voulu me croire et mon avocat, Me de Moro-Giafferi, m'a conseillé de ne pas insister. Cela mettait trop de gens en cause...

Marestet a pris des notes sur son calepin et est sorti précipitamment."

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