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Affaire Seznec Investigation

Le blog de Liliane Langellier. Premier blog sur l'affaire Seznec. Plus de 1.100 articles.

Affaire Seznec. Lundi 2 juillet 1923. Recherches à Chérisy, audition d’Hélène Conogan...

“Aucun homme n'a assez de mémoire pour réussir dans le mensonge.”
Abraham Lincoln

 

Le Matin du 3 juillet 1923.

« Secondés par les gendarmes, les gardes champêtres et des particuliers, ayant même fait appel, pour la circonstance, au concours de quelques gars débrouillards peut-être un peu braconniers, les inspecteurs de la Sûreté générale ont continué à fouiller le bois des Quatre-Piliers, dont les taillis s’étendent en bordure de la route de Brest à Paris entre Houdan et la Queue-les-Yvelines. »

ÉVÉNEMENTS

 Arrivés de Paris tôt le matin, les inspecteurs de la Sûreté générale reprennent les recherches dans la forêt des Quatre-Piliers, près de la Queue-lez-Yvelines, avec l’appui de gendarmes, de gardes champêtres et de particuliers. Des recherches sont également effectuées du côté de l’étang des Bruyères à Gambais1.
 Au Havre, dans la matinée, on retire de la mer le cadavre d’un homme. L’identification avec Pierre Quéméner est écartée car le mort a toutes ses dents
2.
 Vers 12 heures 30, le commissaire Vidal arrive à Houdan, où il déjeune dans un hôtel. Il apprend alors l’existence des témoignages recueillis la veille à Dreux, concernant l’odeur macabre remarquée à Chérisy fin mai ou début juin par Henri et Maurice Patriarche, M. Lachaume et le gendarme François Abgrall.
 Vers 14 heures 30, Vidal et ses inspecteurs se rendent sur les lieux. Ils y retrouvent le procureur Romillat, le juge Girod et le commissaire Baumelou
3 de Dreux, ainsi qu’Henri Patriarche, des gendarmes et des chiens de police. L’un des inspecteurs de la Sûreté générale découvre rapidement le cadavre d’un veau en état de décomposition avancée, auquel les policiers attribuent l’origine de l’odeur macabre.
 Comme les témoins ne s’étaient pas accordés sur le côté de la route d’où provenait cette odeur, Vidal retourne alors à Dreux pour rencontrer Lachaume et Abgrall. Il en profite pour réentendre le garagiste Émile Hodey. Puis il retourne à Chérisy pour interroger Maurice Patriarche, mais ce dernier est absent et son audition est reportée au lendemain.
 En fin d’après-midi, à la Queue-lez-Yvelines, Édouard Coulomb est réentendu par le commissaire Vidal. Il déclare que Guillaume Seznec lui a emprunté un cric le 26 mai pour les réparations
4.
Dans la soirée, Vidal se rend au village de Plaisir
5 pour entendre Hélène Conogan, qui a vu une valise dans la voiture de Seznec le 26 juin6.

___
1. Le Matin et Le Petit Parisien du 3 juillet 1923.
2. Le Petit Parisien du 3 juillet 1923.
3. Joseph Pierre Gabriel Baumelou, né le 16 mai 1888 à La Cresse.
4. Le Journal et Le Matin du 3 juillet 1923.
5. Le Petit Parisien du 3 juillet 1923 situe la visite au «  Petit-Pré, près de Plaisir-Grignon  » (qui n’est pas une commune, mais une gare ferroviaire) et Le Journal du même jour «  au village de Grignon  ». Un quartier de Plaisir s’appelle les Petits-Prés. J’ai retrouvé la famille d’Hélène Conogan au village de Plaisir, 5 Grande Rue, dans le recensement de 1921 (elle n’y vivait plus en 1926). Le vieux village de Plaisir, dans la partie nord de la commune, jouxte la section des Petits-Prés. Il est également proche de la gare de Plaisir-Grignon et du village de Grignon (commune de Thiverval-Grignon).
6. Le Matin et Le Petit Parisien du 3 juillet 1923, ainsi que Le Journal des 3 et 4 juillet 1923.

P.S. Merci à toutes et à tous pour avoir permis à ce blog de dépasser les 122.000 visiteurs.

Pour 45 articles en juin.

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