8 Mars 2020
Il n'est pire sourd que celui qui ne veut rien entendre.
There is none so deaf as he who will not hear.
Proverbe
This is all about defamation, slander, vilification...
About the person of Leon George Turrou.
Mettez-vous un instant à la place de Robert M Turrou….
Le petit-fils de Leon Turrou....
Notre dernier auteur vient de signer son forfait, en écrivant sur son blog (donc, en pouvant être lu de tous), pour défendre son livre minable et inutile que Leon George Turrou était un escroc.
Rien que ça !
Les preuves de ce qu'il avance ????
Comme d'habitude...
Aucunes.
Ou, si peu.
Il nous cite, tout content de lui (un état permanent chez lui depuis quelques temps) que les archives du F.B.I. et de l'A.R.A. ont parlé...
C'est vrai que cela sonne chic et riche...
On se dit : voilà un homme qui a fait des recherches aux Etats-Unis et en Russie.
Que nenni !
Pour la Russie, ses uniques sources, sont celles qu'il a recopiées et traduites du livre de Bertrand Patenaude "The Big Show in Bololand"..
Je vous en parlerai dans un article ultérieur.
Mais vous pouvez déjà lire ça, dans un courrier de Haskell du 20 avril 1923 :
Pour les Etats-Unis, ses uniques sources sont celles qu'il a recopiées du dossier F.B.I., envoyé par Richard Bareford, l'auteur de la biographie de Turrou, sur "Find A Grave".
Et ces deux sources sont, comme il le dit si bien, publiques et accessibles à tous.
Donc, comme je n'ai pas le Q.I. d'une tomate farcie, je suis allée les lire, moi, les sources !
Marc du Ryez, lui aussi, est allé lire ses sources.
Puisqu'il écrit dans son dernier article de blog du 6 mars dernier : "Leon Turrou, touriste de troisième classe" :
"Le billet publié hier par Bertrand Vilain sur son blog, loin d’appuyer ce que son livre1 avance sans le prouver, fusille sa propre théorie, ou tout du moins la ramène au rang de simple spéculation sans fondement, car nous pouvions penser qu’elle émanait d’éléments fiables que nous ne possédions pas. Nous savons maintenant qu’elle repose sur des déductions ineptes.
L’hypothèse centrale de Bertrand Vilain dépend entièrement d’un fait qui n’a pas été prouvé à ce jour, à savoir la présence de Leon George Turrou à Paris le 26 mai 1923, lieu et date du rendez-vous de Pierre Quéméner avec son contact américain.
(…)
Mais ce qui choque le plus, c’est que le billet auquel j’ai fait référence nous apprend que cette affirmation qui semble indiscutable dans le livre n’était en fait que le fruit d’une « déduction logique » dont l’auteur a le secret. Bertrand Vilain considère même que les preuves apportées récemment par ceux qu’il vilipende pourtant régulièrement sur son blog confirment ce qu’il avait avancé dans son livre, alors qu’elles ne font qu’apporter une précision qui lui faisait cruellement défaut et rien d’autre."
Et comme il est têtu (le mot est léger) notre auteur nous cite, dans les archives du F.B.I., les témoignages de Joseph Davidowsky et de Joseph Janicki.
1/ Pour ce qui est de Davidowsky...
C'est peu de dire que son témoignage est sujet à caution.
On a bossé dessus, hier, avec Thierry Lefebvre.
Quand Davidowsky a fait son odieux témoignage contre Turrou...
Il était fin bourré (si, si…)
Oui, c'est une réalité incontournable, Davidowsky buvait :
Même, si on peut tout à fait comprendre qu'il était douloureux d'avoir perdu tous ses biens dans l'incendie d'octobre 1932 (in Nassau Daily Review du 27 octobre 1932), il est inacceptable qu'il fasse preuve d'une telle jalousie !
Mais...
Sachez-le...
En 1928, Davidowsky était beaucoup plus élogieux envers Turrou,
preuve qu'en 1938 il voulait se venger de l'incendie survenu en 1932...
Tous ceux, qui ont été interrogés au sujet de Leon George Turrou, en décembre 1928, en vue de son intégration au FBI, n'ont fait que des remarques positives sur lui !
(Vous avez lu les études du mec ? Il est où l'autodidacte de l'autre timbrée de psy ???)
En juillet 1929, Turrou est agent spécial du F.B.I., grade CAF 8, à 2.900 $ d’appointements par an.
Au 7 octobre 1932, 20 jours avant l'incendie, Turrou est agent spécial F.B.I., grade CAF-10, 3.500 $ d'appointements par an, plutôt bien noté.
Octobre 1932, c'est l'incendie accidentel des biens de Davidowsky...
Qui crève de jalousie devant la brillante carrière de Turrou.
Alors, la jalousie...
Il sait ce que c'est, notre brillant auteur, que la jalousie !
Lui qui ratiocine, depuis des siècles et des siècles, que je n'ai jamais été ni journaliste à L'Express, ni diplômée de U.C.L.A.
Ma petite mère disait :
"La boue ne salit jamais que le bas de la robe !"
Le passé trouble de Turrou, dans les années 20, n'est donc qu'un fantasme de Joseph Davidowsky, qui est jaloux de sa réussite et ne digère pas l'incendie de 1932.
Davidowsky n'avait aucunes limites (ça ne vous rappelle personne ?) il est quand même allé jusqu'à dire que Leon Turrou était un maquereau (pimp) et que sa femme se prostituait...
2/ Pour ce qui est de Joseph Janicki
"Joseph Janicki, ancien collègue de Turrou à Moscou, est lui aussi interrogé par un agent du FBI. Il confirme à nouveau le portrait peu glorieux d'un Turrou malhonnête et sans scrupule."
nous écrit le broc.
En page 48 du dossier envoyé par Bareford :
"Janicki was formely with the United States military observer at Riga, later with the A.R.A in Russia, and still later serving as American courier. I do not consider him fully reliable, though unquestionably a patriotic american."
Et, là, Janicki accuse Leon Turrou de trafics de passeports :
Thierry, lui, m'écrit :
"Le témoignage de Janicki commence page 49/280.
Il qualifie Turrou de Skunk, Crook, Dog...
Je rejoins Richard Bareford sur le fait que Turrou a été jalousé par des membres de l'ARA.
Janicki était d'origine polonaise mais né aux USA, il voyait peut-être d'un mauvais œil la réussite d'un "compatriote" qui n'était pas né sur le continent américain ?"
"Janicki is a rather intelligent person has a good personality ; somewhat of an actor in his delivery ; however he is unable to conceal a certain degre of "ego" in relating is own past activities in comparison with those or others. He also appears to be a little vindicative concerning persons whom he believes "had done him wrong" and repeatedly referred to his enviable military service record and to his excellent record in the diplomatic service."
page 53/280
"Janicki est une personne plutôt intelligente qui a une bonne personnalité ; un peu un acteur dans sa prestation ; mais il est incapable de dissimuler un certain degré d '" ego "dans la relation de ses propres activités passées par rapport à celles-ci ou à d'autres. Il semble également être un peu vindicatif concernant les personnes qui, selon lui, "lui ont fait du tort" et il se réfère à plusieurs reprises à son dossier enviable de service militaire et à son excellent bilan dans le service diplomatique. "
…………………………………...
Ainsi donc, notre dernier auteur salit Leon George Turrou, un Lieutenant-Colonel de l'armée américaine, uniquement pour justifier son bouquin minable.
Et la sotte de psy (She's a sucker !) enquille, sans états d'âme, sur son blog merdique.
Je ne sais pas vous, mais moi...
J'ai eu trois grands-pères (dont un d'adoption)...
Oui, Auguste Courtois, qui est allé bosser en Russie en 1923/1924, comme ingénieur en électricité, dans le cadre du Trust.
Du côté maternel...
Mon grand-père Majorel était un bougnat sacristain estimé de tous à Boulogne-Billancourt.
Du côté paternel, Fernand Deleporte, était l'un de ces héros anonymes de la WW1.
Qui a combattu à Verdun et est mort en décembre 1941, des suites du gaz ypérite, à Verdun.
Et...
Je peux vous dire que...
Si un olibrius quelconque s'avisait de salir l'un de mes trois grands-pères...
Ce serait immédiatement le procès pour diffamation.
Alors, là...
Je me demande ce que va penser "Bob"...
Oui, Robert M. Turrou, le petit-fils de Leon, en lisant mes lignes...
Et celles du dernier auteur.
Que je viens de lui envoyer.
Je me demande.
Moi, je ferais interdire le livre.
Et je demanderais des indemnités par jour de parution.
Non, mais !
Liliane Langellier
P.S. Comment peut-on autant manipuler les sources pour les adapter à sa propre version.
"Get rich quick game" signifie "faire fortune".
Et ne comporte aucune notion d'arnaque !
"Il (Brown) évoque Turrou en indiquant que ce dernier a essayé de mettre en place des combines pour faire de l'argent rapidement, "the get rich quick game". Ce terme est une périphrase pour désigner une escroquerie."
Remise dans son contexte, c'est dans une lettre du 4 avril, à laquelle Bertrand Patenaude fait allusion, en page 687 de son ouvrage "The Big Show in Bololand" :
"Le 4 avril, Brown a écrit à Haskell, maintenant de retour à Moscou, que Turrou était clean sur la question des diamants et avait signé un affidavit sous serment. On ne sait pas exactement ce qu'il a avoué parce que l'affidavit est perdu, mais quelque part le long de la ligne Turrou peut en fait avoir été aspiré parce que les chefs ont caractérisé sa déclaration comme une longue et triste histoire de ce que les potins sont d'essayer d'entrer dans le jeu de l'enrichissement rapide. Quant à la question des aiguilles, il a maintenu son histoire et il n'y avait aucune preuve pour la contredire. Nulle part dans la documentation il n'y a d'indication de ce que Haskell pensait de ces questions."
Où il est question de potins…
Et uniquement de potins !
"Par ailleurs, cette même lettre évoque un déplacement de Turrou à Paris, probablement entre février et son départ pour les Etats-Unis le 17 mars 1923."
Aucune mention d'un déplacement à Paris entre février et le 17 mars 1923.
Aucune.
P.S. 2 SaintOp/Seznek de "L'affaire Seznec revisitée" s'agace…
Et c'est bon de le lire...
Par là, pour la suite...
Leon G Turrou: Person, pictures and information - Fold3.com
View facts about Leon G Turrou at Fold3.com.
Leon George Turrou, lieutenant-colonel.
Affaire Seznec : Où on parle de l'ami de Turrou, Joseph Davidowsky... - Affaire Seznec Investigation
Un bon mot vaut mieux qu'un mauvais livre. Jules Renard. Journal, 18 janvier 1895. L'un de mes amis me demande pourquoi je n'écris pas une "critique impertinente" du dernier bouquin sorti sur ...
Mon papier sur Joseph Davidowsky.