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Affaire Seznec Investigation

Le blog de Liliane Langellier. Premier blog sur l'affaire Seznec. Plus de 1.100 articles.

Affaire Seznec. Seul le garde François Marie Guyomard avait les clés de la propriété de Traou-Nez de Quémeneur

"Pourquoi la verité ne pourrait-elle pas, elle aussi, se répandre aussi bien que le mensonge vulgaire ? "
Carl Gustav Jung

Ouest-Éclair 27 mars 1931

L'Ami du Peuple du 3 novembre 1931

 

Qui ?, 13 juillet 1948

 

François Marie Guyomard est né le 11 novembre 1863 à Louargat dans les Côtes d'Armor.

 

Il se marie le 31 octobre 1890 à Begard avec Marie Joseph Guyomar dont il aura trois enfants.

 Les parents Guyomard étaient boulangers et ils faisaient aussi le gardiennage de Traou-Nez ???

23 Mai 1923. Mariage civil de Marie Gabrielle Guyomard à la mairie de Plourivo.

24 Mai 1923. Mariage religieux.

Bernez Rouz en page 177 :

« M. Guyomard entendu le 30 octobre 1924 par le juge Hervé et consigné dans le procès verbal du gendarme Muller : « La maison d'habitation de M. Quémeneur située dans la propriété de Traou Nez et dont j'ai la garde n'est jamais habitée. Il n'y a que moi qui y ai accès, d'ailleurs les clefs sont en ma possession et quand M. Quémeneur venait ici il passait chez moi pour que je l'accompagne. » »

Rien à ajouter.

Ah si, Madame Jourdan, une bonne fois pour toutes...

Votre acharnement sur Kerné est ridicule.

Kerné, selon ses propres dires, a été comptable et surveillant chez de Jaegher de février 1921 à mi-avril 1923, c'est par ce biais qu'il a connu Quémeneur, qui était en relation d'affaires avec de Jaegher, et qu'il noua avec lui des relations amicales. En juin 1923 Kerné travaillait chez Barrelier & Francastel. Il n'a jamais travaillé pour Quémeneur et ne s'est jamais occupé des bois de Traou-Nez !

Voilà d'où vient l'erreur...

Des délires de Jeanne Seznec relayés par Claude Sylvane :

Paris-presse, L’Intransigeant, 14 avril 1950

Avec ce centenaire...

Il est grandement temps de se dire qu'il faut laisser définitivement de côté les écrits de Hervé/Privat/Bal.

Et de Seznec mère et fils.

 

Liliane Langellier

 

P.S. Piqure de rappel : Alphonse Kerné Chez Seznek

 Alphonse Kerné : personnage-clé du feuilleton – un client que les taverniers s’arrachent, pensez donc, de Morlaix au Havre en passant par Paris et Chelles, on ne voit que lui accoudé au comptoir. Quand Hervé et Bal ont des faits et des lieux, il leur faut évidemment des personnages, et c’est ainsi que le figurant Alphonse est mis à contribution dans un rôle qui ne le rebute pas, loin s’en faut. Par contre, si on veut rapprocher fiction et réalité, cela se complique. Au Tambour, personne n’a vu l’ombre d’Alphonse, pas davantage au “Canon de la Marne”, le seul lien qu’il aurait avec Chelles tient dans le fait que sa mère y a demeuré brièvement avant 1923. Ses camarades de dégustation se trouvent surtout du côté de Morlaix. Mais alors, cette mauvaise grippe à Chelles, chez sa mère, entre les dates fatidiques du 13 et du 20 juin ? Elémentaire, du moins chez Hervé, Bal et Denis Seznec. Partir d’un élément plausible mais non vérifié et bâtir un scenario de circonstance cohérent sur le papier. Tant que la supercherie ne sera pas démontrée, l’histoire officieuse bidonnée tiendra lieu de vérité première. Des trois compères, le survivant continue sans se ménager à faire vivre le genre. Revenons à Alphonse : en 1926, André de Jaegher le met en cause dans une lettre adressée au ministère de la Justice. Il  y précise, aimablement, avec force détails, que l’alibi de Kerné, alité à Chelles, chez sa mère, du 13 au 20 juin 1923, et confirmé par un arrêt-maladie, était un subterfuge pour dissimuler d’autres déplacements non avouables. Dans “Nous les Seznec” et en conférence, Denis Seznec reprend tout ceci sans état d’âme, sans mentionner les éléments complémentaires qu’il connaît forcément, mais qui infirment la démonstration. D’abord, il oublie d’indiquer que Kerné était employé de de Jaegher jusque la mi-avril 1923 et qu’ils n’étaient pas en bons termes – que la mère d’Alphonse Kerné a bien résidé à Chelles mais demeurait à Paris en 1923 – que Kerné est bien sur Paris entre le 13 et le 20 juin, parti pour raison professionnelle il tombe malade, se soigne chez sa mère, rue Picpus (dans le XIIe) et est visité le 16 au matin par un médecin de l’arrondissement qui lui signe une ordonnance (Denis Seznec peut vous donner le nom de ce médecin (1), en cas de refus, je m’y emploierai). Alphonse Kerné recevra également la visite de l’associé de son employeur (2) (pour le nom, voir également avec Denis Seznec) …

(1) Le docteur Ducasse, 15 rue Louis Braille, à Paris 12e.

(2) Barrelier & Francastel

 

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