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Affaire Seznec Investigation

Le blog de Liliane Langellier. Premier blog sur l'affaire Seznec. Plus de 1.100 articles.

Affaire Seznec : Pour en finir avec l'histoire de la chaudière....

Rendez donc à César ce qui est à César,et à Dieu ce qui est à Dieu.
Matthieu, XXII, 21.

Je viens juste d'écrire "ça" dans les commentaires chez Marc du Ryez :

Il faut donc rendre à César ce qui est à Jules.

"Je viens de relire vite fait le livre de Michel Keriel"Seznec L'impossible réhabilitation" d'Avril 1998.

Il y a trois faits qui vont dans le sens de Keriel :

- Il est loin d'être sot, je rappelle ici que Michel Keriel a fait hypokhâgne et khâgne au Prytanée militaire de La Flèche (Sarthe) en vue d'intégrer Saint Cyr (en page 135),  

J'ai eu avec lui une longue relation téléphonique (une fois par semaine en 2007) et il est loin, très loin d'être sot. Il est surtout bourré d'humour  !

- Il a eu accès aux dossiers des Seznec (le père et la fille) et au dossier Le Her (via Bruno Gestermann, le proc de Quimper),

- Il a fait des enquêtes sur place chez les voisins Seznec à Morlaix.

C'est lui qui publie le premier l'histoire Le Saout avec le témoignage de Jean-Marie Cessou, de la page 97 à la page 100.

Avec les doutes à y mettre, car ajoute-t-il :

"Tous ces personnages- intrinsèques grippe-sous - ont, en outre, une sainte horreur (ou une viscérale crainte) du qu'en dira-t-on."

Il y a pourtant un passage très intéressant (fin page 97) :

"Des ouvriers de la scierie, prenant leur déjeuner dans quelques cafés alentour, disent de leur patron qui a la réputation d'être toujours fauché : ce matin, il avait son portefeuille plein de billets (leun ar vilhejoù, en Breton)."

On parle là du lundi 28 mai 1923."

 

Oui, parce que le témoignage Le Saout, ou la piste de la chaudière, c'est Michel Keriel qui l'a sorti le premier.

Il ne l'a pas "relancée"...

Il l'a lancée.

Et il l'a lancée dans un livre qui s'appelle "Seznec : L'impossible réhabilitation".

En avril 1998.

Il faut donc rendre à César ce qui est à Jules.

Donc, on reprend...

Michel Keriel dédicace son bouquin "Seznec : L'impossible Réhabilitation"...à :

- Bruno Gestermann pour commencer.

Et oui, sans Bruno Gestermann, pas de livre de Michel Keriel pas de livre de Bernez Rouz.

Il leur a ouvert le dossier Seznec.

Et les dossiers Le Her pour Keriel.

Il fut procureur de la République à Quimper de 1992 à 2002.

Date à laquelle il est muté comme avocat général près la cour d'Appel d'Orléans.

Lire sur Le Télégramme.

 

Il écrit le 6 octobre 2006, en commentaire à l'édito de Jacques Camus, dans la République du Centre : "L'espoir en sursis" :

"Je puis vous indiquer que, Procureur de la République à Quimper pendant près de dix ans, j'ai une bonne connaissance du dossier SEZNEC, dont j'ai conservé les copies des "bonnes feuilles". Ma conviction profonde, et étayée, est que SEZNEC a été bien jugé, sur la base d'un dossier bien établi. Jusqu'à présent, tous les gens, en particulier les journalistes, pas toujours bien disposés au départ, à qui j'ai ouvert le dossier se sont montrés convaincus de la culpabilité. Certains en ont même fait des livres !
Savez-vous que Denis se fait induement appeler SEZNEC ? Son véritable nom est LE HER. Son père s'est introduit dans la famille SEZNEC à la faveur de l'affaire, dans laquelle il a témoigné en faveur de Guillaume, affirmant avoir rencontré la victime QUEMENEUR, après la date de son décès supposé. Son (faux) témoignage lui a valu la reconnaissance du clan et il s'est marié avec la fille Jeanne. Il lui a fait mener une vie impossible, se saoulant, battant femme et enfants, et entretenant en secret une deuxième"épouse"et des enfants. De retour en Finistère, il a, à un moment, émis l'idée de revenir sur son témoignage(on parlait déjà de révision). Jeanne a soutenu qu'il s'était, au cours d'une dispute, avancé sur elle , la main levée, elle avait reculé, et avait senti sous sa main un journal sur un meuble, et sous le journal, un revolver ! Elle n'avait jamais vu d'arme à la maison, et ne s'était jamais servie d'une arme à feu. N'empêche, elle avait mis trois balles dans la poitrine de son époux qui décédait avant l'arrivée des proches voisins...
Elle fut , compte tenu du portrait déplorable, mais réel, de son mari, acquittée par la Cour d'Assises à l'issue du délibéré le plus court de l'histoire judiciaire : une minute et demie!!!
François LE HER, père de Guillaume, avait lui même été acquitté par la Cour d'Assises du Finistère pour un viol crapuleux commis sur une pauvre fille de 17 ans qui lui avait été confiée par ses parents sur ses affirmations de lui procurer une place de bonne chez un ami notaire. L'instruction avait démontré que ce notaire n'existait pas... J'ai par contre la copie d'un extraordinaire procès-verbal établi à l'époque par le maire d'une petite commune qui attestait que, par devant lui, en la Maison Commune avait comparu des représentants de la famille LE HER, qui avaient remis à la famille de la victime une somme de 250 francs-or contre l'engagement de retirer la plainte!
Je puis vous apporter d'autres détails, qui vous feront comprendre pourquoi je suis scandalisé de tout ce battage
Vous pouvez me contacter au 02 38 74 57 41. 
Si j'étais absent de mon bureau, un répondeur prendrait le message et je vous rappellerai dès que possible.
Bruno GESTERMANN
Avocat Général près la
Cour d'Appel d'Orléans"

Je l'avais repéré et j'avais été la première à le joindre...

Ce qui m'avait fait moquer par Seznek/SaintOp à l'époque (et oui, déjà !)...

Mais qui avait porté ses fruits.

Bruno est un merveilleux conteur.

D'origine alsacienne, il a su me raconter avec beaucoup de talent, l'histoire des "Malgré nous".

Il a pris sa retraite au 1er septembre 2014.

Mais revenons a la première page de Michel Keriel.

- Il remercie également Monsieur Yves Le Saout et Madame Yvonne Postic.

Vous lisez bien, on est en avril 1998.

Soit 20 ans avant les fouilles de Morlaix.

Donc, c'est vous dire que la piste de la chaudière de Traon ar Velin n'est plus une toute jeune fille !

Il nous dit quoi Keriel en page 97/99 :

"Que sont-ils donc ces fameux événements de la fin mai 1923 à Morlaix ?

1° Un matin, à l'arrivée des ouvriers sur le chantier de la scierie, Seznec leur dit : allez ! tout le monde au bois aujourd'hui (N.D.L.R. : il s'agit d'aller abattre des arbres ou en ramener). En général, lorsque ce genre de travail se trouve à effectuer, une équipe demeure sur le chantier. Un ouvrier, Jean-Marie Cessou déclare alors à Seznec : Ecoutez, patron...je suis maintenant trop vieux pour aller comme ça au ois. Seznec lui répond : bon, alors toi tu restes là, mais tous les autres s'en vont.

(Question : mais pourquoi diable ce soudain et impérieux besoin de Seznec d'être seul sur le site ?)

2° Jean-Marie Cessou raconte ensuite : c'est tout de même curieux... la chaudière (N.D.L.R. Il s'agit de la locomobile qui actionne la scie)... il n'y a pas eu le feu dedans depuis huit jours et ce matin elle est encore chaude.

(Constatation : il faut croire qu'il fait frisquet à Morlaix,en cette fin mai 1923).

3° Jean-Marie Cessou ajoute avoir vu Seznec qui, les manches de chemise retroussées, vidait la chaudière - chose qu'il n'avait jamais faite auparavant.

Quelqu'un d'autre (non connu) l'aurait même vu porter des cendres, à l'aide d'une brouette, pour les jeter dans la rivière du Queffleuth.

(Question : besoin d'exercice, sans doute ?)

4° Des ouvriers de la scierie, prenant leur déjeuner dans quelques cafés alentour, disent de leur patron qui a la réputation d'être toujours fauché :ce matin, il avait son portefeuille plein de billets (leun ar vilhejoù, en Breton).

(Constatation : travaillez donc et prenez bien de la peine...un trésor est caché dedans !)

5° Mme Faudet, dont la maison jouxte la scierie, dit à M.Le Saout père : mon fils Jules a été réveillé cette nuit en sursaut par une grande lueur venant de la scierie et j'ai eu beaucoup de mal à le consoler tellement il était effrayé.

6° Mme Lanc, laquelle tient un débit de boissons à proximité, sort de chez elle pour demander à une personne âgée demeurant tout près : mais qu'est-ce que vous brûlez ainsi dans votre fourneau et qui sent si mauvais ? Moi, répond la personne, mais il n'y a pas de feu chez moi !

(Constatation : Un spectacle de méchoui en lumières est donné à la scierie de Traon-ar-Velin... qu'on se le dise !)

7° A l'été 1997, M. Le Saout pose à Mme Postic (une connaissance de son âge mais avec laquelle il n'avait jamais parlé de l'affaire) : crois-tu que Seznec était coupable ? Et Mme Postic de lui répondre spontanément : oh, oui alors ! Quéméneur a fini dans la chaudière ! Et elle ajoute : je vais te dire quelque chose... : Quand j'étais fillette, je m'amusais souvent avec Jeanne Seznec et un jour que nous étions dans la voiture de son père, il est venu nous trouver en nous disant : que faites-vous là... allez jouer ailleurs. En sortant de la voiture, je lui ai dit en montrant du doigt un endroit à l'intérieur : il y a du sang là... Seznec a répondu : Oui, je sais... je me suis coupé mais ce n'est rien... allez jouer ailleurs !

8° Mme Postic affirme que, toujours à la même époque, au cours de jeux avec Maire et Jeanne dans le grenier, elle a vu un paquet assez volumineux enveloppé dans du papier fort. Ce paquet n'était pas caché mais un jour a disparu.

9° Pour monter dans ce grenier, il fallait une échelle qui était toujours en place. M. Le Saout, qui était enfant à cette époque, jouait avec quelques camarades à peu de distance de la scierie lorsqu'eut lieu la première perquisition infructueuse. L'événement regroupa la joyeuse troupe. M. Le Saout se souvient fort bien que l'un des policiers en civil lui demanda :et qu'y a-t-il... là-haut ? Seznec répondit :rien... d'ailleurs, on n'y va jamais. L'échelle n'était plus en place et introuvable. Il fallut aller en chercher une autre à la ferme des Le Nen toute proche pour permettre à cet inspecteur de monter.

(Question : mais pourquoi donc cette subite disparition de l'échelle du grenier ?)

Ils sont tout de même troublants, tous ces témoignages,non ?

Et quelles auraient été leurs conséquences s'ils avaient été recueillis en temps utiles ?

Il est évident que le cours de l'enquête eût été singulièrement différent.

A mon avis, énormément d'énergie s'en fut trouvé épargnée.

Toutefois, ces révélations - même connues à l'époque - n'auraient pas empêché Seznec de plonger. De moins haut, peut-être, mais de plonger tout de même."

..............

Voilà donc ce qui a donné lieu au délire de la chaudière.

Le Saout était môme à l'époque...

Pourquoi irait-on le croire, alors que certains, ici, remettent en question le témoignage de Petit Guillaume âgé de 12 ans en 1923.

Aucun de ces "charmants voisins" n'a porté témoignage en 1923.

 

Mais....

Après le bouquin de Keriel, Yves Le Saout va envoyer tout ce merdier au Garde des Sceaux et au procureur de la République de Morlaix..

Ce document s'intitule en effet "L'affaire Seznec, la réalité... des survivants racontent". Il doit comporter environ 7 pages et a été envoyé le 20 Novembre 1998 à Madame la Garde des Sceaux à PARIS. Un exemplaire en a été remis au Parquet de MORLAIX et un autre à la Bibliothèque Municipale de MORLAIX."

Et, moi, c'est Ernest Godoc qui me l'avait envoyé ce foutu document.

Avec tout un tas de fatras !

En 2004...

Pour son émission d'octobre 2004..

Bernez Rouz va interroger Ernest Godoc et Michel Keriel au café du coin à Morlaix.

Et il va lui dire quoi l'ami Keriel : 

"Michel Keriel – auteur de « Seznec, l’impossible réhabilitation » ed. MEB :

« Quemeneur qui était resté à Paris a fait ses petites affaires, on ne sait pas ce qu’il a fait. Il est rentré par le train, s’est arrêté à Guingamp, il a pris un taxi, il est allé à Plourivo. Là, il aimait les femmes, son frère, Louis, aussi. Ils se sont battus. Il avait un revolver. Voilà ! Ce qu’ont entendu les marins de la gabarre à ce moment-là : les deux coups de feu. »"

Et on replonge dans Plourivo...

Alors...

Circulez y'a rien à voir.

Même si les enquêtes de proximité ont été peu ou mal faites en juin 1923....

Oubliez les scories, les mètres cubes de bois, les couches de maillefer, et autres délires.

Le cadavre de Pierre Quémeneur n'a jamais été brûlé à Morlaix.

La chaudière n'a jamais été et ne sera jamais une piste crédible.

Juste un peu triste qu'un avocat de renom dans l'affaire Seznec en soit encore à la citer chez Criminorcopus.

Liliane Langellier

P.S. in Marthe Le Clech :

Lire Marthe Le Clech historienne et morlaisienne  sur la piste de Lormaye.

Témoignages de voisins et d’ouvriers de Seznec

 

Les Morlaisiens suivent l’affaire dans la presse locale et nationale dès le 26 juin 1923, et commentent les nouvelles.

L’instruction est menée par le juge Campion, les commissaires Cunat et Vidal, assistés parfois par le policier Bonny. Seznec accumule les gaffes : il se trompe de lieu, d’heure, se contredit ; puis il tente d’obtenir de faux témoignages et cherche à s’évader de la prison du Créach Joly. Certains faits sont troublants : le cric de la Cadillac a disparu ; serait-il l’arme du crime éventuel ? A l’hôtel Nourrisson, en la Queue-en-Yvelines, où Seznec s’est arrêté sur le trajet de retour, Hélène Conogan a vu, le 26 mai, une valise jaune, semblable à celle de Quéméneur, à l’arrière de la Cadillac ; le garagiste Edouard Coulomb remarque une tache, peut-être de sang, sur le bidon d’essence vendu par un laitier à Seznec dont le véhicule est tombé en panne sèche. Jean Bouchard, à Dreux, qui a fait le plein du véhicule, dont les rideaux sont tirés, a aperçu sur le plancher et le siège arrière, quand Seznec a pris son entonnoir, un tissu noir couvrant quelque chose de volumineux ; le cadavre de Quéméneur ? Les témoignages de deux employés de Seznec sont versés au dossier : ¨Paul Baron s’étonne de la chaleur intense du four de la machine à vapeur, le lundi 28 mai à 7 heures. Un autre dit au maréchal des logis Castel, qui recueille sa déposition, que deux cordes de bois rangées près de la chaudière ont disparu. Les proches voisins de la scierie ne reçoivent pas la visite de la police.

Yves Le Saout, assureur morlaisien, décédé en février 2003, qui habitait la maison de l’octroi au moment des faits, a mené l’enquête et a recueilli des témoignages ces dernières décennies. En 1998, il les a consignés dans un petit fascicule intitulé « L’innocence d’un coupable ». ; à ma demande, il a déposé un exemplaire à la bibliothèque municipale de Morlaix. Il rapporte les propos de sa grand-mère paternelle, de Mesdames Postic-Le Nen, Faudet et Lanc, de Louis Le Bars et d’un ouvrier de Seznec. Pour ces témoins de proximité, une certitude : Seznec a  brûlé le corps de Quéméneur dans la chaudière de 90 m3 de la scierie hydraulique et a jeté les cendres et résidus dans les eaux du Queffleuth voisin. L’un d’eux parle d’une grande lueur venant de la scierie pendant la nuit. Tous évoquent l’odeur pestilentielle qui a envahi la vallée pendant plusieurs heures, le dimanche.

Lors d’enquêtes sur d’autres sujets, j’ai rencontré Madame Postic-Le Nen et Monsieur Le Bars, et je confirme les témoignages rapportés par Monsieur Le Saout. J’ajoute que Jeanne-Anna Madec et Jules Bodénès, qui habitaient la Venelle du Queffleuth, m’ont aussi parlé de ces odeurs de charogne brûlée.

 

 

P.S. 2 Ce Jean-Marie Cessou est-il le Jean-Marie Cessou surnommé "Le Général" ???

(ndlr pour ceux qui ne savent pas lire, "est-il", suivi de trois points d'interrogation, induit une question et non une affirmation...)

Si c'est celui-là, il était de la picole.

(ndlr "Si" induit une condition, et signifie là : "en admettant que"...)

Né le 23 juin 1879 à Landerneau.

Il est menuisier.

Mort le 21 décembre 1949 à Quimper.

On lit sur son R.M. : "Condamné à Morlaix le 25 avril 1925 à 2 mois de prison pour ivresse."

Lire sur Geneanet.

  • L'ivrogne dévalisé - Le 23 juin, le nommé Jean Marie CESSOU, 57 ans, retraité, venait de toucher son trimestre de pension de combattant et se trouvait fortement éméché. Il dormait, étendu place Marcellin-Berthelot. Sur 260 francs environ, il lui restait encore une vingtaine de francs. Survinrent Roger Kervennal, 29 ans, afficheur, 7 rue du Marché - Kéravel, et Ernest Le Borgne, 32 ans, docker, 5e venelle Kéravel à Brest, qui, trouvant l'occasion bonne, firent les poches de l'ivrogne. Les deux inculpés prétendent au contraire qu'ils firent office de bons samaritains. "Cessou gênait la circulation, disent-ils, nous l'avons transporté un peu plus loin, à l'écart ; c'est tout". Cependant, un témoin vient affirmer avoir aperçu l'un d'eux mettre la main dans la poche droite de Cessou. Quant à ce dernier, il ne se souvient de rien. - J'étais trop saoûl, confesse-t-il. C'est Kervennal qui aurait fait le geste répréhensible. Tous deux allèrent ensuite boire à la santé du pochard. De mauvais renseignements sont fournis sur le compte des deux inculpés. Finalement, le Tribunal condamne chacun d'eux à un mois de prison. Source : L'Ouest-Éclair, 18 juillet 1936, édition département 29 Finistère, page 5.

 

 

P.S. 3 Denis Seznec, visionnaire, l'été 2003 :

"J'espère que maintenant tu vas publier un livre. Je t'aiderai, je te trouve un éditeur, je mets à ta disposition toutes les photos que tu souhaites, et je te le préface..."

 

 

La chaudière brûle selon France 2.

La chaudière brûle selon France 2.

Michel Keriel. Seznec : L'impossible réhabilitation.

Michel Keriel. Seznec : L'impossible réhabilitation.

LE LIVRE DE MARTHE LE CLECH.

LE LIVRE DE MARTHE LE CLECH.

Morlaix. Tron ar Velin. Avec la maison Faudais.

Morlaix. Tron ar Velin. Avec la maison Faudais.

Le fameux dessin d'Ernest Godoc.

Le fameux dessin d'Ernest Godoc.

Jean-Marie Cessou. R.M. Registre Matricule.

Jean-Marie Cessou. R.M. Registre Matricule.

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L
Je me demande parfois en quelle langue je parle, ou plutôt j'écris...<br /> C'est volontairement que je n'ai pas cité Paul Baron, dont je connais,of course, l'existence.<br /> Je voulais simplement expliquer l'origine de la piste de la chaudière qui est bien celle que j'ai indiquée.<br /> Dans les termes où je l'ai indiquée.<br /> Cette piste date de 1998. C'est Michel Keriel qui l'a lancée.<br /> Et le reste n'est que littérature.
Répondre
M
Bonsoir, chère Liliane. Bravo pour tout ce travail de compilation, salutaire, et merci pour le fou rire à la lecture des exploits de Jean-Marie Cessou (pour ceux que ça intéresse, si on clique sur le lien du RM, il faut aller à la vue 400). L'histoire de Cessou, c'est en fait l'histoire de Baron complètement déformée. Je pense que Cessou l'a entendue de Baron ou l'a lue dans le journal, puis l'a répétée à untel, qui l'a répétée à untel, et cætera, et à un moment donné on l'a attribuée à Cessou au lieu de Baron ("Cessou m'a dit qu'un ouvrier de Seznec..." est devenu "Cessou, qui était ouvrier chez Seznec...").<br /> <br /> Le pauvre vieux Cessou, à 44 ans, il ne voulait plus aller au bois, trop dur pour un vieillard comme lui. Il est vrai qu'il avait déjà une longue carrière d'ivrogne derrière lui et il s'y connaissait en refus d'obéissance.<br /> <br /> Le "témoignage" Le Saout est une suite d'idioties. Je m'amuserai peut-être à les reprendre une par une. Il n'y a que l'anecdote du portefeuille de Seznec qui paraît vraie. Rien d'étonnant, en fait : il devait avoir quelques milliers de francs sur lui pendant ce voyage, même sans avoir à voler qui que ce soit.
Répondre
L
Bonsoir Marc...<br /> La chaudière, c'était la thèse de Michel Keriel...<br /> En page 114 : "Oui Seznec a fait disparaître le cadavre de Quéméneur dans sa chaudière à la scierie."<br /> Tout ça pour finir par raconter Plourivo à Bernez Rouz...<br /> "Souvent, homme varie !"