17 Avril 2018
Cerné par la haine, j’ai appris qu’il y avait en moi un amour invincible, cerné par les larmes, j’ai appris qu’il y avait en moi un sourire invincible, cerné par le chaos, j’ai appris qu’il y avait en moi un calme invincible,
Albert Camus
Je le dis et je le re-dis.
Je suis en contact permanent avec les fils de Petit Guillaume.
Qui me lisent avec bienveillance...
Et attention.
Oui, attention...
Ne manquant pas de me dire quand un article de mon blog, ça le fait pas...
J'écris pour avancer en essayant de coller ce que je sais de l'Affaire Seznec avec ce qu'ils m'ont révélé.
Donc...
On continue...
Jean-Yves m'a cité Samson.
Comme compagnon possible du deuxième voyage de Guillaume.
Et la seule chose que j'ai pu, sur le coup, lui dire, c'est que Marie Jeanne allait se faire tirer les cartes à Villemomble chez la femme de Samson.
Un peu court, non ?
Donc je pallie à ce manque immédiatement.
C'est chez Maurice Privat, que j'ai lu son nom pour la première fois (oui, le livre de Momo était dans la bibliothèque familiale) :
"Il fait chaud. L'un des policiers est affublé d'une longue pèlerine. Angèle Labigou, bonne de Seznec, le dévouement personnifié, est seule à la maison avec le petit Albert. Les autres enfants sont en pension. Mme Seznec s'est rendue à Brest, d'où elle reviendra à trois heures de l'après-midi.
Sans attendre, les auxiliaires de la justice se rendent dans la petite maison où la machine à vapeur était installée. C'est un ancien moulin qui chantait aux gazouillements du ruisseau. Il a été transformé en maison d'habitation. Dans le hangar, aujourd'hui, on fabrique des accus. Le commissaire et ses hommes vont droit à la chambre du chauffeur Raymond Samson, au premier étage. Le mur, à hauteur d'homme, présente un trou caché par un vieux tableau. Il subsiste, derrière une tapisserie de papier. Les policiers découvrent la machine Royal sans un grain de poussière, un lot de feuilles de papier blanc, bien plié, une toile d'emballage neuve dans laquelle fut empaquetée la mécanique. ils reviennent et montrent leur trouvaille à Angèle, stupéfaite."
C'est la perquise du 6 juillet 1923.
Ce que j'avais retenu aussi de Samson, c'est qu'il était allé vérifier sur place à Paris pour voir s'il ne trouvait pas le fameux Gherdi suite à la lettre de Guillaume Seznec à Marie Jeanne en date du 16 août 1925.
Voilà donc que Marie-Jeanne dépêche illico son chauffeur Samson à Paris. Et qu'il revient bredouille...
Mais, dans une lettre du 6 septembre 1925, Guillaume n'a plus la mémoire qui flanche : "Samson fait erreur ce n'est pas rue Bourdenais, c'est boulevard Bourdenais a cent ou deux cents mètres de la station Ecole Militaire en face du Champ de Mars, un café sous l'enseigne Au Tambour."
Samson repart pour la capitale et s'aperçoit qu'il existait bien un café au 113, avenue de la Bourdonnais. Face au Champ de Mars. Où se trouvait le parc des stocks américains jusqu'à sa fermeture le 23 février 1922.
J'écris, le 25 Mars 2015 : Le gars Samson, il a donc 38 ans au moment des événements morlaisiens...
"Raymond Samson
Il a un fils,Raymond Florentin, né en février 1912 :
Et il habite Place Emile Ducatte à Villemomble.
Il habite donc Villemomble quand Marie Jeanne Seznec l'envoie sur les traces de Gherdi en août/septembre 1925.
C'est aussi là qu'elle vient le voir et se faire tirer les cartes par Madame Samson.
Villemomble où il meurt à 61 ans le 9 août 1946.
Sans jamais avoir revu Seznec.
Marguerite Berthevas lui survit jusqu'au 12 Mars 1965.
Liliane Langellier
P.S. Tiens au fait, la TSF est arrivée à Morlaix en 1922.
A lire sur le sympathique blog de Jean Le Mécanicien.
Poste à galène Ducretet
Ben oui, rappelez-vous, y avait pas de salon, y avait pas de radio, les Seznec vivaient dans des grottes, hein 😎😊😂😆😉💪