Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Affaire Seznec Investigation

Le blog de Liliane Langellier. Premier blog sur l'affaire Seznec. Plus de 1.100 articles.

Affaire Seznec : La vérité de Petit Guillaume

“Se souvenir, c'est s'écorcher.”
Françoise Giroud / Gais-z-et-contents

Et bien, moi, je m'en souviendrai du lundi 26 Mars 2018 !

Intense, la journée...

J'ai repensé au sobriquet  dont on m'avait affublée quand je suis arrivée ici.

On ne m'appelait pas par mon nom, chez les commerçants nogentais, mais on disait "la petite journaliste de Seznec".

Mais si vous croyez que ça me plaisait ?

Et bien pas du tout.

Et j'ai eu vite fait de leur préciser mon vrai nom.

Mais oui, mon vrai nom !

Parce que c'est important quand même le nom !

Surtout que je portais celui de mon mari que j'avais douloureusement perdu.

Vous avez tous l'air surpris que Petit Guillaume (et ses enfants) soient restés à l'écart de l'affaire.

Vous souvenez-vous que l'on caillassait dans les cours de récré les enfants des bagnards ?

Vous souvenez-vous que Marie Jeanne avait placé en pensionnat ses enfants sous son nom de jeune fille : Marc ?

Alors, sachez que Petit Guillaume, non seulement il portait le nom de Seznec, mais aussi son prénom.

Il a déjà été viré de ses jobs à cause de ce nom.

Il a eu des difficultés d'avoir un appartement à cause de ce nom.

Ce qui vous explique pourquoi il a tant bourlingué.

D'où l'idée de rester bien à l'écart de l'affaire.

Et de ses rebondissements qui l'agaçaient.

Et de demander à ses enfants de faire pareil.

Oui, c'est vrai, Petit Guillaume il a parlé à Bernard Le Her.

Mais il l'a fait parce qu'il était agacé de voir, en 1978, Denis Seznec porter une demande de révision à côté de la plaque.

Complètement à côté de la plaque.

Alors que, lui, il savait la vérité.

"Notre père, il voulait que les choses s'arrêtent. Il voulait qu'on arrête de parler de tout ça. Il avait eu une vie difficile à cause de son nom."

Oui, Guillaume, lui, il savait la vérité vraie.

Tiens, au fait, les enfants de Petit Guillaume m'ont dit : 

"Me Langlois, il serait venu nous voir, avant la publication de son livre, on lui aurait dit la vérité !

Il aurait pu ainsi rectifier sa version."

Belle occasion de perdue, non ?

Mais pas d'animosité chez ces gens-là.

C'est beau non ?

Dans une époque où on se fait écharper sur les réseaux sociaux pour une virgule mal placée !

Donc, ils m'ont bien confirmé qu'une grande partie de l'ouvrage de Denis Langlois est juste.

Sauf...

Sauf le secret.

Parce que le secret c'était cette promesse entre les 4 témoins de la mort de Pierre Quémeneur : Seznec, Marie Jeanne, Angèle Labigou et Petit Guillaume.

Il semblerait que le cadavre de Quémeneur ait été entouré d'un drap par la brave bonne.

Et emporté par Guillaume Seznec et l'un de ses potes (Un boucher ? Un commerçant ?).

Guillaume ne serait rentré avec son pote que le lendemain midi.

Ni vu ni connu.

Le secret, ça correspond à la version de Denis Langlois en page 212 de son dernier ouvrage :

"- Et après ? demande Bernard.

Mon père est arrivé dans le courant de l'après-midi. C'est la seule fois où je l'ai vu pleurer. Il en était malade. Il était abasourdi. Il disait : "On est ruinés. On est ruinés. Tout l'argent qu'on lui a donné, on n'en reverra jamais la couleur." Il ne savait pas comment faire. Moi, je n'étais pas là dans la discussion. Ils ont discuté avec la bonne tout l'après midi. Et moi, on m'a ramené à l'école, le soir. Avant, avec Angèle, on nous a fait jurer de ne rien dire."

L'assassinat en état de légitime défense :

Page 211 de Me Denis Langlois :

"Moi, je n'ai pas vu le coup se produire. Mon idée première, c'était ça. Il avait glissé sur le parquet ciré et sa tête avait dû cogner le canapé. C'était un canapé ancien avec des rebords en bois."

Un fauteuil breton ancien, ils m'ont dit !

La promesse et le secret.

Après, et bien après Guillaume, il a commencé ses carabistouilles.

Et il a tellement emmêlé tout le monde qu'aujourd'hui encore on a du mal à démêler l'écheveau.

Oui, j'écris tout cela pour que vous compreniez qu'il faut y aller mollo.

Il faut laisser aux enfants de Petit Guillaume le temps de se remettre du deuil récent qui vient de les frapper d'abord, et de toutes les conneries qui ont pu être racontées sur l'affaire Seznec, ensuite..

Ils vont le faire.

Je serai avec eux.

Je serai là.

Parce qu'une journaliste, oui, une bonne journaliste, ça sert à ça !

Liliane Langellier

P.S. Rappelez-vous bien, Messieurs, Mesdames, le gars Landru est passé sous la guillotine le 25 février 1922 à Versailles.

Tous les journaux en ont parlé.

Et ce sont les cendres et les os enterrés dans son jardin à Gambais qui l'ont dénoncé...

Le gars Seznec, il était comme les autres, il lisait le journal.

Et il allait pas enterrer le cadavre dans son jardin.

P.S. 2 Ils sont mignons, les Vilain's boys mais c'est dommage, ils n'ont pas d'orthographe !

"A propos de votre dernier commentaire sur le témoignage de petit guillaume, que de bétises !!!!!
vous remettez en cause tout les témoignages de l'époque.
ne publier pas n'importe quoi pour parler de votre soit disant bébé: l'affaire SEZNEC .
elle ne vous appartient pas;
laisser faire les personnes sérieuses qui veulent faire aboutir cette affaire ( Bertand Vilain Denis Langlois , Bernez Rouz et d'autres.
je vous en supplie, fermer votre blog et n'intervenais plus sur cette affaire pour raconter n'importe quoi.
Merci !!!!"

P.S. 3 Attention, pour les injures...

Je rappelle que j'ai porté 2 plaintes contre Bertrand Vilain auprès du procureur général de Brest.

Et que je l'attaque pour harcèlement sur les réseaux sociaux et diffamation.

Lui, il le dit mais il ne le fait pas.

Moi, je le dis et je le fais.

Toute la différence !

On vérifie tout... On vérifie !

On vérifie tout... On vérifie !

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
L
merci pour votre commentaire, je ne vois pas en quoi mes propos sont injurieux<br /> je pense ce que j'ai écris et je ne suis pas un vilain's boys.<br /> mes propos n'engagent que moi .
Répondre