Affaire Seznec. Quelle requête en révision ??? Vilain nous fait prendre des vessies pour des lanternes...

Ce jour ma vie a basculé de manière irréversible. Je prends des vessies pour des lanternes, les enfants du bon dieu pour des canards sauvages. Je ne fais plus la part du réel et de l’imaginaire. — (Delphine de Vigan, Rien ne s’oppose à la nuit, J.-C. Lattès, 2011)

Vilain nous fait prendre des vessies pour des lanternes...

Je travaille actuellement sur l'argumentaire "historique" dans l'objectif d'une possible et ultime demande de révision. Les personnes habilitées par la loi à déposer cette demande prendront ensuite la décision. Maître Jean-Yves Le Borgne a été consulté et il pourrait être l'avocat qui portera l'affaire devant la commission de révision. Maître Denis Langlois n'a pas souhaité se joindre à cette initiative.

Quel argumentaire historique ???

Quelles personnes habilitées par la loi ???

Pourquoi ne pas citer Denis Seznec ???

A moins que l'on ne pense là aux deux fils de Petit Guillaume : Jean-Yves et Gabriel Seznec ???

Pourquoi Me Langlois ne se joindra-t-il pas à cette initiative ???

Quels faits nouveaux pour une demande de révision : les délires "Leon Turrou" qui n'a jamais participé de près ou de loin à l'affaire Seznec ???

Ceux de Petit Guillaume ? Improuvables et non prouvés ???

Récemment.. 

Dans un mail personnel, la greffière Annick Le Douget me rappelait récemment :

"Ces requêtes en révision sont déjà très techniques et très complexes à argumenter quand on est fin connaisseur de la matière juridique, comme le sont les avocats successifs qui y ont en vain planché depuis près d’un siècle, alors... Un dossier judiciaire est une chose sérieuse, on examine attentivement toutes les pièces et on les met en perspective avant de s’en faire une idée ; on ne part jamais dans l’idée de trouver « le » coupable qu’on voudrait voir puni, comme on ne part jamais dans l’idée de déceler une erreur judiciaire, ce serait le monde à l’envers, et un terrible manque d'humilité!" 

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Rappel : Ce qu'a dit Me Jean-Yves Leborgne, l'avocat de Denis Seznec, à Bertrand Vilain le 22 mars 2023 :

"Jean-Yves Le Borgne a d'emblée abordé le point de droit qui conditionne le succès d'une demande en réhabilitation. Je vais résumer avec mes propres termes le point de vue qu'il a soulevé. Bien entendu, cette synthèse n'engage que moi. Guillaume Seznec a été condamné au bagne pour avoir tué Quéméneur. Le jugement est définitif. Pour la justice, Seznec est coupable jusqu'à la fin des temps. Pour obtenir la révision, il faut donc un élément qui prouve que Seznec n'a pas tué. La découverte de la réalité de ce trafic de Cadillac avec les Russes et l'implication du Colonel Turrou ne prouvent pas qu'il n'a pas tué. Par exemple, un élément qui prouverait que Seznec n'a pas tué serait la découverte dans des archives que Quéméneur a été exécuté par des agents de l'extérieur. L'autre solution est le témoignage de petit-guillaume. Si Quéméneur est décédé à Morlaix alors que Guillaume Seznec était bien quelque part sur la route alors effectivement, une demande peut aboutir. Bien entendu, il se pose d'autres problèmes comme par exemple la fiabilité de ce témoignage.

Je ne peux que souscrire à l'analyse de maître Le Borgne puisque c'est la thèse que je développe dans mon livre. Il s'agit d'un tout cohérent. L'affaire des Cadillac et l'implication du Colonel Turrou expliquent le retour de Quéméneur tel qu'il est rapporté par le témoignage de petit-guillaume. Denis Le Her Seznec ne partage pas cette analyse. Comme il l'a déjà expliqué, il ne croit pas dans le témoignage de petit-guillaume."

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A suivre, donc.

Liliane Langellier 

P.S. Du côté de la Jourdan, ça ne s'arrange pas non plus...

Elle, elle publie les documents des archives du Finistère sans leur origine et sans leur cote.

Et ses déductions sont de plus en plus débiles.

C'est un grand malheur pour l'affaire Seznec qu'une autorisation de consulter les documents ait été donnée à Bertrand Vilain par les archives du Finistère.