Rédigé par Liliane Langellier et publié depuis
Overblog
"Y'a des énergumènes à qui on devrait interdire les professions honnêtes !"
Jean Gabin à la télévision en 1960
Comme je lis que Bertrand Vilain prend désormais pour vérité vraie la thèse loufoque de Claude Bal...
Je vous republie mon article.
Je suis la seule à avoir trouvé autant d'informations sur Claude Bal
Mariage parents de Claude Bal 22 Mars 1927
Divorceparents de Claude Bal 8 Février 1933
Armand Bal le père
Claude Michel Bal est né le 15 janvier 1930 à Paris 14e.
Liquidation commerce Marguerite Cournou, sa mère
Courbevoie 1936
C'est un enfant prodige.
"Le plaisir défendu.
Le jeune poète Claude-Michel Bal ayant un certain jour oublié un manuscrit de ses œuvres au Flore, reçut une lettre d'éditeur qui s'offrait à les publier. Le recueil parut sous le titre : "Je voudrais en savoir davantage", ce que chacun admettra, l'auteur venant d'atteindre ses dix-sept ans.
Mû par une juvénile mais légitime fierté, Bal voulut, l'autre jour, entrer à la Bibliothèque nationale afin d'y retrouver son livre. Mais il fut refoulé, dès l'entrée, par le service du "Contrôle des cartes" :
- Vous êtes trop jeune, monsieur. Pour être admis ici, il faut être majeur, ou bien avoir dix-huit ans et une licence.
Claude-Michel Bal, qui a moins de dispositions pour ses études de droit que pour la poésie, pense qu'il attendra sa majorité pour admirer ses ouvrages présents et futurs à la Nationale."
Combat 23 décembre 1948
Dès 1948, ses premiers poèmes sont publiés par les Editions de la Tour du Guet.
Claude Bal a 23 ans et un sacré talent littéraire (certains blogueurs adeptes des délires de Petit Guillaume devraient en prendre de la graine) quand il tombe dans l'affaire Seznec.
Son livre est incontournable pour tout aficionado de l’affaire....
Ne pas prendre tout à la lettre et à tempérer impérativementavec le Rapport Camard.
C'est Jean-Luc de Carbuccia qui nous en dit plus dans la quatrième de couverture du livre qu'il accepte de publier "Seznec était innocent" (1955) :
« J'ai rencontré Claude Bal alors qu'il n'avait pas encore dix-huit ans ; il taquinait la muse, et les poèmes qu'il écrivait apportèrent la preuve de son talent littéraire. Plus tard, il lui arrivait de partir trois mois pour la campagne, et d'en revenir avec les trois cents pages d'un roman qu'il finissait toujours par détruire. Je ne lui donne pas tort : il a appris son métier avec intelligence. Il a exercé toutes les professions et, pourtant, il n'a que vingt-cinq ans. Ce qui l'a sauvé, c'est qu'il n'a jamais cessé d'écrire. Une fois encore, je l'approuve, car c'est là son véritable métier. On s'attendait à ce qu'il présente un roman au Prix Goncourt... Non, il a rencontré Seznec, découvert son histoire, mené une difficile enquête et démontré l'innocence de l'ancien forçat. Là où tous les autres avaient échoué depuis plus de trente ans, il a réussi avec éclat. Son ouvrage est l'un des plus passionnants « policiers » que j'aie jamais lu, un « policier » vécu, dans lequel Claude Bal a fait toute la lumière sur la plus mystérieuse affaire de ce siècle : l'assassinat du Conseiller général Pierre Quémeneur. Sans tout son talent, toute sa persévérance, tout son courage, ce jeune écrivain-enquêteur n'y serait jamais parvenu. »
Bien que la méthode pour obtenir l'exclu des souvenirs de Guillaume Seznec reste des plus douteuses.
Autorisation Seznec à Bal in blog Me Denis Langlois.
Et Claude Bal de lui faire signer le papelard fatal selon lequel "tu lui accordais l'entière exclusivité pour publier des articles, des livres, réaliser un film ou des émissions de radio..." (cf Me Langlois in page 401).
Le grand-père s'aperçoit quand même que la date, ça le fait pas : "29 septembre 1953" est-il écrit en bas de page alors que nous sommes en janvier 1954."
Réponse de Claude Bal :
"Oui, mais si je mets la date d'aujourd'hui, on émettra des doutes sur vos facultés mentales après votre accident..."
On retrouve l'ami Claude Bal dans le procès Ben Barka (cf La Gazette de Lausanne du 10 août 1966) :
Claude Bal en page 425 de Denis Seznec (toujours aussi inexact) :
On le retrouve aussi au cinéma avec : "Que la vérité est amère" (1985).
Alain Delame au 12 mars 2015 :
"A côté de faits, ou de rumeurs, dont je croyais me souvenir, je tombe sur le nom du citoyen Claude Bal. Alors là, je ne peux pas dire qu'on soit en terrain complètement inconnu.
Parce que le Claude, dont je ne savais pas qu'il était "intervenu" dans cette affaire, s'est fait tout aussi tristement connaître plus récemment (disons, trente ans plus tard), dans une tentative collatérale à la défense de Barbie par Jacques Verges. Il s'agissait de faire dire à un vieillard devenu sénile (René Hardy, qui joua un rôle pour le moins obscur dans l'arrestation de Jean Moulin à Lyon en 1943), que la "trahison" en question était en fait l'oeuvre d'autres résistants (Aubrac, ou Bénouville, ou...), et que "de toute façon, ce coco de Moulin n'avait eu que ce qu'il méritait"...
Son fils aîné Frédéric travaille dans le cinéma comme producteur réalisateur monteur.
Son fils Claude Junior est sculpteur à New-York.
Claude Bal meurt à Mondreville le 26 août 1988.
Je me demande encore pourquoi un joli et talentueux jeune homme de 22 ans est venu s'acoquiner avec une femme de 40 ans, marricide, et, mère de 4 enfants ?
Cela s'est mal terminé car Claude Bal regardait d'un peu trop près Francette, la fille de Jeanne , qui était quand même plus de son âge. En effet, née le 10 janvier1937, elle avait 17 ans. (Source Jean-Yves Seznec).
Et oui, pour Jeanne Le Her Seznec, la vengeance est un plat qui se mange froid...
C'est peut-être "de bonne guerre", car rappelez-vous ce que nous relate Me Denis Langlois en page 216 de son dernier livre (Petit-Guillaume parle à Bernard Le Her) :
" - Claude Bal, c'est une crapule ! Si tu savais ce qu'a dit Claude Bal de ta mère, eh bien ! tu lui foutrais ton poing dans la figure ! Tu sais, Claude Bal, lui, il s'en fiche pas mal. Il ne croit en rien du tout. Ce qu'il veut, c'est ramasser de l'argent. Bon, il laissait des rognures à ta mère..."
Quelle famille, la famille Seznec !!!!
Mais quelle famille !!!!
Liliane Langellier
P.S. Cet article a été envoyé pour information au fils aîné et à la cousine de Claude Bal.
Et lorsqu'on critique un livre on commence par le lire! Vous avez blacklisté le mien sans le lire. C'est scandaleux. Mais plus rien ne m'étonne de vous!
P.S. Je n'ai nul besoin de lire votre ouvrage... C'est déjà bien assez pénible de lire votre mauvaise prose sur votre blog foutoiresque.<br />
Vous n'ajoutez rien à l'affaire Seznec.<br />
Vos articles inexacts, pour la plupart d'entre eux, sont même dangereux pour cette affaire.<br />
Quant à laisser croire que vous êtes en contact avec LES petits-fils... Vous devriez plus exactement écrire "le petit fils" car c'est Jean-Yves qui chialotte chez vous et certainement pas Gabriel !!
L
Liliane Langellier
24/02/2024 21:25
Je ne vais quand même pas me polluer l'esprit de votre mauvaise littérature.<br />
Non seulement le thème de votre roman à l'eau de rose est nul et non avenu mais encore vous n'avez aucun talent littéraire.