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Affaire Seznec Investigation

Le blog de Liliane Langellier. Premier blog sur l'affaire Seznec. Plus de 1.400 articles.

Affaire Seznec. Le témoignage de l'employé de la gare de Plouaret accuse Guillaume Seznec...

“La mémoire, c’est comme une valise. On met toujours dedans des choses qui ne servent à rien.”
Walter Prévost / Luc-sur-mer

"Le 12 juin au soir il a été déposé en consigne à 20 heures sous le N° 750  une valise qui a été reprise à vingt-et-une heures. Il ne m'est pas possible de fournir aucun renseignement concernant le signalement du voyageur car n'ayant prêté aucune attention."   Je vais faire court car je sature vraiment des stupidités des uns et des autres.

Madame Jourdan nous brandit triomphalement ce jour un témoignage d'un employé de la gare de Plouaret nous prouvant que la fameuse valise de Pierre Quémeneur avait été laissée à la consigne de Plouaret.

Plouaret - Rapide 502 - arrivée 21h57 - Départ 22h01.

On lit dans l'acte d'accusation :

"Par contre, on sait que Seznec s’y trouvait ce jour-là. Parti de Morlaix en automobile le 12 juin vers 19 heures, sous le faux prétexte de se rendre à Tréguier où nulle affaire ne l’appelait, il abandonne sa voiture, sans motif, dans un verger appartenant à la veuve Jacob, à Lan-Vian, près de Plouaret, prend à la station de ce bourg le rapide 502 qui y passe à 21 h 57 et se trouve le lendemain dans l’express 171, de Paris au Havre, qui passe à la gare de Rouen."

Ce n'est pas parce que les Jacob n'ont pas signalé qu'il avait une valise qu'il n'en avait pas...

Il peut très bien avoir emporté la valise avec lui au Havre...

Et la mettre en consigne
à la gare du Havre pour la récupérer une semaine plus tard. En y ajoutant la promesse de vente.

De toutes façons il n'avait rien à foutre à Plouaret. L'excuse c'est qu'il espérait se faire embaucher pour aider Pauvy et gagner ainsi de l'argent.

Il part le 12 juin en fin d'après-midi, tombe soi-disant en panne à Plouaret, se rend à Saint-Brieuc, où il dort dans un hôtel mais ne sait plus lequel, pour voir Me Bienvenue et pour acheter charbons et joint de culasse chez un garagiste mais ne sait plus lequel, se rend à Brest voir Métais, à Saint-Pierre-Quilbignon pour prendre les mesures d'une clôture, couche à Traon-ar-Velin, repart le lendemain à 4h en vélo pour Plouaret, victime d'une crevaison il balance son vélo derrière le talus et reste assis là pendant deux heures, récupère sa bagnole chez les Jacob, la démarre sans effectuer la moindre réparation et rentre chez-lui...

Quel roman !

Et du coup, Pauvy, il n'a plus besoin d'aide ?

Cette manie de rebrousser chemin alors qu'il s'apprêtait à faire des affaires juteuses, c'est ballot...

Madame Jourdan réalise-t-elle que ce témoignage accable définitivement Guillaume Seznec d'avoir lui-même abandonné la valise de Pierre Quémeneur au Havre ???

 Vous pensez bien qu'à la consigne de la gare de Plouaret, un soir de semaine à 20 heures, il ne devait pas y avoir foule pour déposer une valise...

Je ne suis pas certaine qu'elle comprenne vraiment la portée des archives qu'elle tente de commenter.

 

Liliane Langellier avec Thierry Lefebvre.

 

Pauvy....

Qui n'habitait pas les environs de Plouaret mais Carantec.

 

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