Affaire Seznec. Le coup d'épée dans l'eau du 29 août 1923...

"Rien n’est plus gênant que les faits, ils empêchent de croire ce qu’on veut." (Claude Roy)

Le Petit Havre 29 août 1923

L'Humanité 29 août 1923

Dans tous les coins et les recoins de la scierie, dans les greniers, dans le sous-sol (L'Humanité 30 août 1923)

La Patrie 7 août 1923

La Patrie 30 août 1923

Et après...

On viendra nous seriner que magistrats et policiers n'ont pas fait leur boulot.

C'est encore ce salopard de de Jaegher qui dénonce Alphonse Kerné (?)

Ce que disait le rapport Camard au sujet de de Jaegher :

"Le sieur de JAEGHER, personnage notoirement taré à Morlaix, a tenté de faire planer des soupçons sur un sieur KERNE son ancien employé qui l'aurait supplanté dans la représentation d'une maison de commerce de Paris. Il a laissé entendre que KERNE, qui connaissait QUEMENER, se serait trouvé à Paris le 2 juin, date où quelqu'un s'est présenté pour toucher le chèque destiné à QUEMENER, et qu'il aurait effectué en juin, époque des incidents du Havre (achat de la machine à écrire, faux télégramme signé QUEMENER, découverte de la valise de QUEMENER) un voyage au Havre où il serait allé dans un café tenu par une nommée Francine, autrefois domestique à Morlaix. KERNE a non seulement protesté contre ces allégations mais il a pu justifier qu'il était à Morlaix le 2 juin, que du 13 au 20 il est allé à Paris où il est tombé malade chez sa mère et il a produit une ordonnance du médecin qui l'a soigné, en date du 16 juin. Il n'est point allé au Havre où il n'a fait aucun voyage depuis 1921. La nommée Francine a pu être retrouvée. Elle a bien habité Le Havre mais n'a jamais tenu de café et n'a jamais vu KERNE dans cette ville".

Laissez Kerné tranquille...

Et réfléchissez vite et mieux.

Liliane Langellier

Le Nouvelliste de Bretagne, 30 août 1923

M. Campion jugea utile d'interroger l'ami...

"L'ami"...

P.S. Chère madame Jourdan...

De nous deux, l'idiote n'est pas celle que vous dites...

Ah, ces gens qui n'ont jamais l'humilité de reconnaître qu'ils ont tort. Cela me rappelle l'analyse des cendres, lors des fouilles de 2018, où le trio Jourdan/Langlois/Vilain s'est couvert de ridicule.

Sans oublier la lettre au ministre de la Justice pour lui demander de considérer une énième révision du procès Seznec, basée sur des faits nouveaux non prouvés et improuvables. Une transfusion urgente d'humour à tous ces braves gens s'avère des plus nécessaires...

Pour en revenir au cas présent....

Paul Baron insinuait que Quémeneur avait été incinéré dans la chaudière, alors pourquoi la Sûreté aurait-elle cherché le corps partout ?

"Un familier de Seznec", ce n'est ni un ouvrier ni un employé de Seznec...

Et puis, ce n'est pas Baron qui est à l'origine de cette perquisition, c'est la lettre que Seznec a tenté de faire passer à sa femme en douce.

Circulez....