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Affaire Seznec Investigation

Le blog de Liliane Langellier. Premier blog sur l'affaire Seznec. Plus de 1.300 articles.

Affaire Seznec. Francis Pierre BOLLOCH le restaurateur de Guingamp…

“Que vaut la sincérité du témoin, Quand c'est l'exactitude du témoignage qui importe ?”
Pierre Billon / Le livre de Seul

« Plourivo

D'autre part Maurice Privat avait publiquement reconnu qu'il était désormais impossible de rattacher les obscurs coups de revolver de Plourivo à la disparition de Pierre Quémeneur l'automobiliste qui devait faire la lumière n'existant pas. Il l'a écrit en tête de son dernier livre, Venus au Maroc. Il l'a publié dans plusieurs journaux. De plus, il a retiré de la vente Seznec est innocent. En dépit de tant de bonne foi, la Cour de Rennes a confirmé le jugement du tribunal de Brest. Aussi peut-on dire que l'écrivain à été condamné aux travaux forcés à son tour comme celui qu'il défendait, car exiger d'un auteur qui ne jouit pas d'une renommée fantastique encore, une telle somme pour réparer un prétendu préjudice moral, déjà réparé de plein gré, c'est contraindre cet auteur à toutes les prostitutions de la pensée. »

Notre Temps du 12 septembre 1934.

Qui ?, 26 octobre 1948 

Ouest-Éclair 9 juillet 1933

En 1931 le juge Hervé parle de lui mais sans citer son nom...

Qui 13 juillet 1948

 

L’Aurore, 14 octobre 1948

Qui ?, 26 octobre 1948 :

 

On sait tous que ce qui fait vivre un journal, ce sont les ventes au numéro et les abonnés.
Détective s'en est mis plein les poches avec l'affaire Seznec.

Les tarifs de publicité sont basés sur l'O.J.D. de la vente au numéro.

 

Qui ?, 8 mai 1950

Le dimanche 26 mai 1923 ???

C'est bête mais c'était le dimanche 27 mai 1923.

Primo le témoin s'appelle Bolloch et non Le Bolloc'h.

Francis Bolloch est né à Paimpol le 20 mars 1896.

Réformé le 24 mai 1917 pour cause de faiblesse générale.

8 mars 1919 Saint-Ouen (93)

"En présence de Francis Bolloch, vingt-trois ans, représentant de commerce" (témoin de mariage de son frère).

Il s'est marié le 10 juillet 1923 à Guingamp avec Marcelle Prigent.

DPB 10 septembre 1943 - Au moins une fille, Jeanne Bolloch.

 

1926 :

- Bolloch rue des Ponts Saint-Michel :

 

En 1931, il n'était pas rue des Ponts Saint-Michel à Guingamp, ni rue du Petit-Moulin à Brest...

C'est cette année là qu'il se confie au juge Hervé.

 

Guingamp 1931 (les beaux-parents de Bolloch)

Bolloch a tenu le Café du Siam à Brest, 2 rue du Petit-Moulin, de 1932 à 1935.

 

Liste électorale Brest 1935

 

550 convives, son hôtel restaurant semblait bien marcher :

DPB 25 mai 1937

Marcelle Prigent/Bolloch est décédée en septembre 1943.

Son beau-père Pierre Prigent est mort en 1944.

La mère et la fille Prigent sont mortes la même année : 1943. Le père en 1944. Bolloch avait alors les mains libres pour faux témoigner... En laissant citer son nom cette fois !!!....

[Francis Bolloch n'a sans doute jamais exercé la profession de taxi].

Il est décédé le 10 mai 1959 à Guingamp.

 

 

Bernez Rouz en page 177 :

« Quant à Francis Le Bolloc'h, il a été incapable de reconnaître la personne qu'il a transportée à Traou-Nez le 27 mai. »

Denis Langlois en page 142 :

« Il suit les efforts du juge Hervé pour obtenir la révision de son procès. La thèse de Plourivo s'enrichit d'un nouveau nom : Francis Bolloch. C'est lui le chauffeur de Guingamp qui, le dimanche 27 mai 1923 au soir, a conduit à Traou-Nez-en-Plourivo un homme qui semblait être le propriétaire des lieux - donc à son avis Pierre Quémeneur- et allait donner l'ordre d'arrêter la coupe des arbres.
Pourquoi a-t-il attendu vingt-cinq ans pour révéler son identité ? Les convenances, la crainte du ridicule.
- J'étais dans le commerce, vous comprenez, j'avais peur que les clients me boudent. »

Denis Langlois en page 147 :

« De son côté, M. Bolloch, le chauffeur de Guingamp, a été interrogé, il a été incapable d'affirmer que c'était bien Quémeneur qu'il avait transporté à Plourivo le 27 mai. »

Secundo

Bolloch fait partie des soi-disant nouveaux témoignages de Bosser et d'Hervé.

Il a été strictement incapable de confirmer son témoignage.

Ce ne sont ni Pierre ni Louis qui ont pris le taxi de Bolloch..

On n'est même pas sûr qu'il ait transporté quelqu'un.

Si oui, ce qui m'étonnerait, pourquoi avoir attendu si longtemps pour témoigner (?)

 

Liliane Langellier,

avec les documents de Thierry Lefebvre.

P.S. A ne pas confondre avec BOLLOCH Eugène le témoin du pont du Lézardrieux.

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C
Rien à voir...faux cf Détective 13/7/1943.
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L
P.S. Comme je doute fort que vous possédiez le livre de Jaffré... Tout cela est piqué sur mon blog La Piste de Lormaye sans citer vos sources, of course.
L
Et hop encore un pti coup de chantage affectif.<br /> Vous me cherchez = vous me trouvez.<br /> Je me fiche totalement que vous arrêtiez vos blogs (ou pas).<br /> Je sais seulement que vous ne pouvez pas arrêter votre tour de chant..<br /> Mais, si, vous savez bien comme ces vieux chanteurs qui font mille fois leur dernière tournée d'adieux...<br /> Vous nous l'avez joué combien de fois déjà cet air-là (?)
C
Ce que vous citez là est le commentaire que fait Me Jaffré sur la déposition de Bolloch qu'il a retranscrite. <br /> Si vous lisiez mon blog de façon suivie vous auriez ( peut-être) compris que depuis quelques temps je suis la piste de Plourivo pour finalement m'en détourner tout à fait indépendamment de vous.<br /> Votre egocentrisme est renversant. <br /> Votre impolitesse est indigne d'une journaliste. <br /> Je vals vous annoncer une bonne nouvelle. <br /> Pour ma part j'ai fait le tour de la question. <br /> Je vais donc arrêter mes deux blogs. <br /> Votre personnalité est ce qu'elle est.Mais je ne suis pas maso au point de m'exposer jour après jour à vos insultes.<br /> Bonne continuation !
L
Votre désir de me contredire aveugle totalement le peu de raison qui vous reste.<br /> Vous devriez consulter d'urgence.
L
Ce que vous faites là est d'une grande malhonnêteté.<br /> Vous tronquez totalement les pages de Jaffré en ne reprenant que le début où il cite Hervé.<br /> Voilà ce que dit Jaffré :<br /> "Cette déclaration fut reproduite dans la presse. Son auteur fut caché sous le pseudonyme : "le chauffeur anonyme" ou "le chauffeur guigampais".<br /> MM. Hervé, Privat et Delahaye qui s'en servaient furent invités à révéler le nom de ce témoin. Ils s'y refusèrent, alléguant qu'ils n'y étaient pas autorisés. Pourtant, en 1931, une enquête officielle fut ouverte à la suite des articles de La Province. Le chauffeur se tut. Il continua à dissimuler son identité jusqu'en 1946, où il accepta d'être nommé : M. Francis Bolloch, actuellement hôtelier à G uingamp. Il faut convenir que c'est là une attitude curieuse de la part d'un témoin qui croyait, en 1931, de toute évidence, qu'un innocent était au bagne.<br /> Mais sa déclaration ayant été rendue publique par M. Hervé, il convient de l'examiner.<br /> M. Bolloch s'est souvenu, huit ans plus tard, en 1931, d'une promenade en auto, et il lui a assignée une date certaine : le dimanche 27 mai 1923. Ce n'est évidemment pas impossible, car "en 1923, déclara M. Bolloch, lorsqu'il fut tant question de la disparition de M. Quéméneur, je me suis rappelé ce voyage". Ses souvenirs étaient alors, en effet, beaucoup plus frais.<br /> Mais ce qui étonne davantage, c'est que M. Bolloch n'ait pas alors - c'est-à-dire en 1923 - reconnu Pierre Quéméneur, si c'était effectivement lui qu'il avait transporté, dans les photos publiées par la presse.<br /> M. Hervé rapporte son dialogue avec ce témoin officieux :<br /> - Comment était-il ?<br /> - Je ne m'en souviens plus.<br /> - Le reconnaîtriez-vous d'après une photographie ?<br /> - Non, je craindrais de me tromper.<br /> Mais M. Hervé ne nous dit pas - et c'était là la seule quesiton importante à poser - qu'il eut invité son interlocuteur à préciser si, fin juin 1923, il l'avait déjà reconnu. Or, il parait évident que si M. Bolloch avait identifié, en 1923, le conseiller général comme étant l'homme qu'il avait transporté, cette précision essentielle eût figuré dans sa déclaration recueillie par M. Hervé et dans le récit de M. Privat. Mais on n'y trouve rien de semblable et M. Hervé préfère recourir à une identification par voie de déductions. Il estime que les déclarations du témoin officieux sont suffisantes pour démontrer qu'il s'agissait bien du propriétaire de Traou-Nez. Il tint le raisonnement suivant :<br /> Le voyageur se rendait à Traou-Nez afin d'y donner des ordres pour qu'on n'y coupât plus d'arbres. Justement, une clause de la promesse de vente de Plourivo interdisait tout abattage d'arbres. Quéméneur, subitement s'est rappelé cette clause. Il est revenu de Paris pour donner des ordres afin qu'elle fût respectée.<br /> Il est assez peu vraisemblable que Quéméneur, s'il est effectivement allé à Paris, soit revenu à Plourivo uniquement pour ce motif, alor qu'il pouvait, par lettre ou télégramme, donner les mêmes instructions.<br /> On peut noter aussi que le témoin officieux, s'il fait remarquer que le voyageur était très loquace, ne l'a pas entendu indiquer sa qualité de propriétaire, alors que, pourtant, il donnait "tous les détails" sur la propriété. Il n'a jamais dit "ma propriété". D'autre part, les coupes de bois étaient dirigées, à Plourivo, par Louis Quéméneur, le frère du disparu. Le passager pouvait être aussi bien lui que le conseiller général.<br /> Enfin, M. Bolloch précise que son client s'est rendu directement à Traou-Nez, a pénétré dans la maison "où il n'y avait personne" et y est demeuré. Cette précision est très importante, car elle tend à vicier la déclaration du témoin officieux et même à infirmer la thèse de M. Hervé. Et voici pourquoi. Le 29 octobre 1924, M. Hervé lui-même, alors juge de paix à Pontrieux, en compagnie du brigadier de gendarmerie, entreprit une enquête à Plourivo, à l'occasion des coups de feu que des marins y avaient entendus. M. Hervé - qui ne songeait pas encore à innocenter Seznec - et le brigadier interrogèrent le gardien de Traou-Nez : M. Guyomard, domicilié au village de "Pen an hoat", distant d'un kilomètre de Traou-Nez. M. Guyomard déclara :<br /> "La maison d'habitation de M. Quéméneur, située à Traou Nez, et dont j'ai la garde, n'est jamais habitée. Il n'y a que moi qui y aie accès. D'ailleurs les clefs sont en ma possession et quand M. Quéméneur venait ici, il passait chez moi pour que je l'accompagne."<br /> Cette précision est de 1924. Elle n'a donc pas été établie dans le dessein de contrebattre un témoignage de 1931 ou de 1946. M. Hervé, dans son livre, n'a pas fait mention de cet élément d'appréciation qui était en contradiction avec le témoignage officieux de M. Bolloch. Il était pourtant mieux placé que quiconque pour en faire état, puisque c'était lui qui, en 1923, avait dirigé l'enquête à Plourivo.<br /> Ajoutons que M. Guyomard a précisé, en outre, que la dernière visite de Pierre Quéméneur à Plourivo se situait fin avril-début de mai 1923. Si le conseiller général s'était rendu, le 27 mai, dans sa propriété après avoir passé par la maison du garde Guyomard, celui-ci l'aurait fait savoir après la disparition du conseiller général."
C
Déclaration de Francis Bolloch<br /> <br /> (en page 160 du livre de Me Yves-Frédéric Jaffré) :<br /> <br /> "C'était le dernier dimanche de mai 1923, je passais en auto avenue de la Gare à Guingamp, lorsque j'ai recontré un homme qui m'a demandé de le conduire à Traou-Nez en Plourivo. Bien que n'étant pas loueur d'autos, j'ai accepté. Une autre personne se trouvait dans ma voiture. Le voyageur s'installa sur le siège avant, près de moi et chemin faisant me parla d'un tas de choses. Je le trouvais loquace. Quéméneur paraît-il l'était beaucoup lors de sa disparition. Je me rappelle parfaitement l'avoir entendu me dire qu'il se rendait à Traou-Nez afin d'y donner des ordres pour qu'on n'y coupât plus d'arbres. J'en ai conclu que c'était lui le propriétaire. Mon impression devint certitude lorsqu'à Traou-Nez il me donna des détails sur la propriété et sur les ressources qu'on en retirait. Il me précisa notamment le nombre d'hectares de terres labourables dépendant de Traou-Nez. <br /> <br /> Ma course réglée, mon client improvisé est demeuré au manoir où, à notre arrivée, il n'y avait personne, ce qui ne le préoccupait pas puisqu'il ne m'en a rien dit. Je suis donc reparti avec l'autre personne qui m'accompagnait non sans avoir fait une agréable promenade sous bois. Il faisait déjà beau et nous avons cherché des champignons. C'est la seule fois où je me suis rendu à Traou-Nez, propriété de Quéméneur.<br /> <br /> Lorsqu'en 1923, il fut tant question de la disparition de Pierre Quéméneur, je me suis rappelé, et la personne qui m'accompagnait elle aussi, notre voyage à Traou-Nez en compagnie d'un inconnu. Nous nous sommes souvenus que ce voyage se plaçait au dernier dimanche de mai, par conséquent le 27. Nous avons pensé que le voyageur pouvait être Quéméneur, mais comme on le donnait pour mort dès le 25 mai, assassiné par Seznec, ce ne pouvait être lui qui se promenait avec nous le dimanche 27 mai. Je me suis donc tu. Aujourd'hui qu'il résulte de vos révélations que Quéméneur a été assassiné non à Houdan, mais dans sa propriété de Traou-Nez en Plourivo, je viens vous confier mes souvenirs, désireux que je suis d'aider à la manifestation de la vérité."
L
Je viens de relire soigneusement les pages de Bernez Rouz que vous incriminez.<br /> Il n'est écrit nulle part que Kerné exploitait le bois de Traou Nez avec Louis Quémeneur.<br /> Vous devriez prendre un peu de repos car à force de vous farcir la tête avec les théories Hervé/Bal/Seznec vous allez finir par décapsuler.
L
Madame Jourdan, une bonne fois pour toutes...<br /> <br /> Votre acharnement sur Kerné est ridicule.<br /> <br /> Kerné, selon ses propres dires, a été comptable et surveillant chez de Jaegher de février 1921 à mi-avril 1923, c'est par ce biais qu'il a connu Quémeneur, qui était en relation d'affaires avec de Jaegher, et qu'il noua avec lui des relations amicales. En juin 1923 Kerné travaillait chez Barrelier & Francastel. Il n'a jamais travaillé pour Quémeneur et ne s'est jamais occupé des bois de Traou-Nez !<br /> <br />
C
Dans son livre L’affaire Quéméneur Seznec, aux éditions Apogée, Bernez Rouz consacre un chapitre (p.134 à 136) à Alphonse Querné (Kerné).<br /> <br /> Il nous apprend que ce dernier a une entreprise, c’est un courtier en bois et charbon à Morlaix. Il ne dit pas s’il fournit Seznec , mais nous confirme qu’il est en relation d’affaires avec Quéméneur. Il l’est aussi avec De Jaegher puisque c’est à cause d’une affaire traitée avec lui que Quéméneur a dû acquitter une somme de 72000 fr qui a durement grevée sa trésorerie.<br /> <br /> En effet Kerné exploitait le bois de Traou-Nez en lien avec Louis Quéméner (Quéméneur), le frère de Pierre qui était régisseur du domaine de Traou-Nez à Plourivo (22)
L
P.S. Ne me demandez surtout pas ce que je pense des lacaniens... Ma réponse pourrait être cruelle.