Le blog de Liliane Langellier. Premier blog sur l'affaire Seznec. Plus de 1.400 articles.
27 Avril 2025
Malheureusement, je n’ai jamais pu avoir accès au dossier de Guillaume Seznec et je suis donc partie, non pas des livres, mais du rejet de 1996.
Catherine Clausse
Message déposé le 15 décembre 2006.
Alors que son blog, truffé d'erreurs, avait disparu du Net...
Après des années d'absence de l'affaire Seznec...
Elle est venue, sans raisons apparentes, m'injurier vulgairement dans les commentaires de ce blog, le 5 avril dernier...
Je n'ai compris ni le pourquoi ni le comment de cette résurrection soudaine (?)
Alors...
Un petit rappel utile s'impose...
Avant toutes choses, le généalogiste de l'affaire Seznec, c'est désormais Thierry Lefebvre avec ses 1.407 noms et ses 2.992 personnes indexés correctement et sans esbrouffe sur Geneanet.
C'est à Thierry que j'ai choisi de confier mes nombreux documents concernant la généalogie de la famille Seznec pour qu'il en illustre ses arbres généalogiques.
Côté Catherine Clausse...
Oui, un petit rappel s'impose..
Voilà ce que Catherine Clausse nous écrivait en date du 15 décembre 2006 sur le forum de Marylise Lebranchu :
Révision de la condamnation de SEZNEC : une importante victoire ! Catherine Clausse - généalogiste et chercheur dans l’affaire Seznec
Message déposé le 15 décembre 2006.
Réponse ci-dessous très intéressante Tanisse - Je remarque néanmoins, que le cadavre de Quéméner a été vu partout et on n’y prête aucune attention, mais concernant la présence de Guillaume Seznec un peu partout également, on s’empresse de la garder bien au chaud !
- oui P.Quemener est parti vers l’Amérique...
- non, il n’est pas mort à Plourivo, mais il a seulement été blessé...
- oui il était bien vivant après mai 1923...
- oui c’est Pouliquen qui est la tête penseuse de cette affaire, et ce en collaboration avec certains inspecteurs de la Sûreté générale...
- Oui Gherdi était un homme de main de Bonny, on ne l’a jamais vraiment cherché. Pourquoi ? Parce qu’on savait où le trouver. Il suffisait de prendre l’annuaire du téléphone, il était dedans !
- Oui, Gherdi connaissait Bonny...
- Oui Bonny magouillait depuis ses débuts d’inspecteur, il y a un "dossier Bonny", on en fait part dès 1928 -
- Oui les fausses promesses de vente ont bel et bien été faites par qq inspecteurs de la Sûreté, les gendarmes ont, dans leurs dernières expertises attribué ces faux dactylographiés à l’équipe de l’inspecteur Vidal...
- Oui, deux promesses de vente ont bel et bien éxisté et elles ont été refaites grossièrement pour qu’on puisse dire que ces documents étaient des faux...
- Oui, les études graphologiques de l’époque (et encore maintenant) sont à proscrire, c’était déjà confirmé par la police scientifique de Lyon.
- Oui, Pouliquen et Louis Quéméner ont voyagé dans le train du 13 juin 1923 en compagnie de leur ami le pseudo, le faux Seznec, alias Kerné...
- Oui cette histoire a été portée à la une des journaux en 1923 pour étouffer un scandale, celui des traffics de l’Etat français avec les soviets...
Et j’en passe, j’en ai plusieurs classeurs comme ça..
Alors, renseignez-vous bien avant de raconter des inepties.
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Les réponses de SaintOp :
Quant à votre thèse audacieuse Plourivo-Amérique, le passage que vous citez est suffisamment éloquent pour montrer à tous votre façon très personnelle de faire de l’histoire, si cela réflète la teneur de votre livre à paraître ( ?), je vous souhaite bien du courage ; je ne mets absolument pas en cause votre bonne volonté, mais ce n’est pas suffisant pour convaincre. Vous mettez en avant votre qualité de « chercheur », cela comporte des risques et des obligations quant à la méthode, croyez-moi le statut d’amateur que je revendique est bien plus confortable. :
impressions dominicales...
28 janvier 2007
Madame Clausse : vous avez répondu au message où je faisais part de mon scepticisme concernant la thèse Plourivo et de mon agacement à la lecture des erreurs de l’ouvrage de Denis Seznec. Vous affirmez que Pierre Quéméner était présent à Plourivo le 26/27 mai, ce qui me gêne dans votre démarche (en toute sympathie), c’est votre assurance, cette certitude sur des points qui ne sont qu’hypothèses. D’ailleurs, s’il en était autrement, nous ne serions pas sur ce forum en train d’en parler. Quant à la mansuétude que vous demandez par rapport aux idioties notées dans « Nous les Seznec », j’ai du mal à comprendre, à la rigueur je peux admettre des erreurs dans la première édition, certainement pas dans celles qui suivent. Permettez-moi de citer Denis Seznec dans son avertissement : ... en parlant de son ouvrage : « Il a obtenu ainsi le sceau de crédibilité supplémentaire : celui de la Justice elle-même. S’ils avaient décelé la moindre inexactitude, les hauts magistrats n’auraient pas hésité, en effet, à le faire savoir. » La méthode coué en quelque sorte, qui consiste à prendre comme argent comptant toutes les déductions et affirmations de Denis, comme la suivante : « M° Pouliquen, si Quéméner était simplement disparu, n’héritait de rien. S’il était assassiné, sa femme recevait tout... » (p. 476, denière édition). Quel intérêt de ne pas corriger une telle "erreur" ? J’avoue que je ne comprends pas.
Piste Plourivo... suite
28 janvier 2007
Madame Clausse, le témoignage de M. Le Bolloch n’est pas suffisant pour affirmer que Pierre Quéméner est présent à Plourivo le 26/27 mai. Méfions des témoignages, tardifs ou pas. Ils peuvent être "sincères" et faux à la fois, d’où le souci pour tout enquêteur de recouper sans cesse toutes ses informations. L’hypothèse Plourivo suppose une "embrouille familiale" sur place, avec pour conséquence une inhumation précipitée de P. Quéméner ou dans le meilleur des cas, selon vous, sa fuite bien que blessé suivie de son voyage pour l’Amérique. Sauf élément probant, nous sommes ici dans le domaine de suppositions, d’hypothèses, de déductions (qui n’ont pas mon adhésion, je ne crois pas à la piste Plourivo et je ne vois pas la machination policière embrayer facilement sur cette base - je ne demande qu’à être convaicu du contraire).
18 février 2007
Madame Clausse, votre réponse précipitée, trop précipitée, vient confirmer mon propos. Votre méthode manque cruellement de précision, de rigueur, vous en arrivez à vous contredire vous-même. J’y décèle aussi de la mauvaise foi, c’est plus ennuyeux car plus difficile à corriger. Je répondrai peut-être en détail demain, mais franchement cela commence à me fatiguer (pour rester poli), je vous rappelle ce que vous nous écriviez ici il y a quelques semaines, mais j’ai peut-être rêvé : "oui P.Quemener est parti vers l’Amérique - non, il n’est pas mort à Plourivo, mais il a seulement été blessé - oui il était bien vivant après mai 1923". On est dans l’affaire Seznec ou dans un James Bond ? Je vous suis gré de m’autoriser à envisager la création éventuelle d’un probable site, mille fois merci.
21 février 2007
Madame Clausse, je découvre, consterné, la teneur de votre dernier message. Chacun jugera de la qualité de votre démarche historique, restons optimiste : vous ne pouvez que progresser. Vous m’avez bluffé... puis rapidement déçu par certaines de vos interventions qui sont à cent lieues de celles qu’on est en droit d’attendre d’une "chercheuse sur l’affaire Seznec". Vous auriez pu faire l’économie de votre dernier message, d’une certaine façon un modèle du genre, tout enseignant en histoire vous mettrait un zéro pointé. Excusez-moi de me montrer si peu aimable... vous l’avez un peu cherché, n’est-ce-pas ?
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Le mail de Catherine Clausse du 5 janvier 2007 :
J’étais, ou plutôt mon âme était, sur l’île de Mû il y a 22.000 ans et je m’appelais Mitsaruna. Je soignais les corps, les coeurs et les âmes. Thierry s’appelait Nelrester. Nous sommes Celtes et c’est la raison pour laquelle notre site internet et le nom de mon étude généalogique porte ce nom.
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Le juge Jean Favard en page 105 :
"Mais voici revenue l'omnisciente Catherine Clausse, dont nous avions déjà pu apprécier les élucubrations relatives à la Royal, pour proclamer impossible d'aller de Montparnasse à Saint-Lazare de 7 h 15 à 8 heures.
On aimerait savoir comment cet "expert en contre-enquêtes historiques" en est arrivé à cette conclusion péremptoire.
(...) Plus gravement encore Catherine Clausse jugeait tout aussi impossible que Seznec, après avoir expédié un télégramme à 16 h 35, ait pu prendre le train à 16 h 54 après être passé au magasin Chenouard pour y prendre la Royal."
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Catherine Clausse, à ce qu'elle m'a dit (échanges de mails) utilise le paranormal comme méthode d'investigation : channeling, écriture automatique, etc...
Des techiques qui, pratiquées trop longtemps, rendent fou...
Elle est tellement prétentieuse, mais tellement tellement sûre d'elle-même, qu'elle assène ses vérités sans jamais les prouver.
Un grave, très grave défaut pour une personne qui se prétend "chercheuse" dans l'affaire Seznec.
Donc....
Voilà que notre Pierre Quémeneur aurait succombé sur les quais de Brest au charme d'une belle esclave amérindienne de la tribu des Kitasoo (Colombie britannique),..
Qu'il aurait épousée en secret. Et à qui il aurait fait 5 mômes.
Blessé à Traou Nez, le vendredi 25 mai 1923, il a pu regagner son bateau et filer au Canada rejoindre toute sa petite famille.
Fin de la blague.
Liliane Langellier
NDLR De 2016 à 2022, notre "chercheuse dans l'affaire Seznec" a tenu "Le Saint Georges", un restaurant bar, 11 route de Guerlesquin, à Botsorhel (425 habitants), près de Morlaix. (Cf lien ci-dessous).
Ce qui explique pourquoi elle prétend s'y connaître en tiroirs à couteaux...
Le restaurant bar Le Saint Georges avec ses nouveaux propriétaires...
P.S. L'autre théorie dite "du Canada" est celle du prof Christophe Janiczak...
Où l'une des filles de Pierre Quémeneur, devenu bootlegger au Canada, épouse Charles Pasqua, le roi du Ricard, si, si..
P.S. 2 Manquerait plus que notre belle esclave amérindienne croise notre américain Leon Turrou sur un quai de Brest, en tombe follement amoureuse, et, largue là Pierre Quémeneur et ses 5 niards...
"Le Saint Georges", un restaurant, 11 route de Guerlesquin, à Botsorhel (près de Morlaix).