30 juillet 1919, Le Her échappe de peu à une condamnation aux Assises, pour avoir violé la petite Lucie Louédoc...

26 Mars 2025

“La vérité engendre la haine.”
Proverbe allemand

Le her verdict d'acquittement en 1919

La cour d'Assises du Finistère à l'honneur de faire connaitre que le nommé le Her François a comparu le 30 juillet 1919 devant la cour d'Assises du Finistère sous l'accusation de viol et a bénéficié d'un verdict d'acquittement.
Le Her a donc bien été jugé. A cette époque, il a une très mauvaise réputation. Il ne paye pas ses factures mais il n'a jamais eu de condamnation. Même s'il est vantard et menteur, son témoignage ne présente pas d'invraisemblances et ne peut être pris en défaut.  

Voilà les dernières écritures de Bertrand Vilain sur son blog...

Pour rétablir la vérité...

Vous pourrez lire ci-dessous la véritable histoire du viol de Lucie Louédoc par François Le Her.

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En 1919, âgé de 26 ans, alors qu'il est sellier à Porspoder, il échappe de peu à une condamnation aux Assises, pour avoir violé la jeune Lucie Louédoc.

La Dépêche de Brest

Le Citoyen 1er août 1919

Acquittement car la mère de Lucie Louédoc accepte de retirer sa plainte contre argent sonnant et trébuchant (700 francs = 850 euros).

DPB 12 juin 1918.

C'est peu d'argent...

Et si Yves Le Her (le père de Francois) et Marie-Yvonne Uguen (sa belle-mère) ont pu négocier à si bas prix....

C'est que Madame Louédoc, veuve d'un pêcheur, était très pauvre avec une famille très nombreuse à nourrir (cf généalogie lien ci-dessous).

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R.M. François Le Her

Les faits remontent au mercredi 27 novembre 1918.

Sous prétexte de la placer chez le notaire Keromnès de Lambézellec, François Le Her enlève Lucie Louédoc, 15 ans (née le 21 juin 1903), l'emmène à un hôtel de la rue d'Algésiras à Brest, et, là, la viole.

A l'époque...

Le Her est dûment marié depuis le 20 février 1915 avec Michelle Uguen.

Il a déjà deux enfants en bas âge : Juliette (née le 25 janvier 1917) et François (né le 1er mai 1918).

Il est important de parler ici de l'esprit de débauche et du désir d'argent facile de François Le Her, car cela explique qu'il ait pu monnayer son témoignage à la famille Seznec.

Pour mes sources...

Je rappelle ici que Michel Keriel a eu, en 2000, accès au dossier de François Le Her via Bruno Gestermann, procureur de la République de Quimper.

Il consacre, dans son livre "Autour de Seznec", de nombreuses pages (pages 19 à 93) à cette histoire de viol de la petite Lucie Louédoc par François Le Her (cf lien ci-dessous)..

C'est l'argent de la famille Le Her/Uguen qui a permis d'étouffer ce scandale et a évité une condamnation aux Assises à Le Her.

Tout cet échange d'argent pour faire taire la justice...

N'aurait-il pas donné à l'infâme Le Her l'idée de monnayer son témoignage en faveur de Seznec en 1923 ???

Soit, quatre années plus tard...

Bernez Rouz écrit en page 110 :

"Fin décembre 1923, Me Le Hire, avocat de Seznec, demande au juge Campion de bien vouloir rechercher un sieur Le Her, contrôleur des tranmways à Paris ; celui-ci aurait vu Quéméneur après la date fatidique du 25 mai."

Oui, il a peut-être réalisé avec l'affaire Louédoc que l'on pouvait se faire de l'argent facile en faux témoignant...

De l'argent facile et sans bosser : une aubaine pour ce feignant !!!

Quant à Vilain...

Défendre Le Her pour innocenter Seznec, c'est osé...

Un peu comme dénoncer sa mère pour blanchir son père... selon Petit-Guillaume.

Liliane Langellier

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Ouest-Éclair 15 décembre 1924

[Deux mois après la condamnation de Seznec alors qu'il avait été mis sous les projecteurs]

Le Her ne s'est pas arrêté là comme nous l'indique son Registre Matricule (se fait passer pour gynéco, mate les jeunes gens au Champ de Mars, etc...)

Dans l’affaire Seznec…

Si François Le Her n'a pas été cru, c'est parce qu'il a été incapable, lors de sa première déposition, de donner une date précise de sa soi-disant rencontre avec Pierre Quémeneur dans son tramway, et surtout, surtout, parce qu'il avait déjà une réputation bien établie de mythomane.