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Affaire Seznec Investigation

Le blog de Liliane Langellier. Premier blog sur l'affaire Seznec. Plus de 1.400 articles.

Affaire Seznec. De la revue Papyrus...

“On est toujours l'imbécile de quelqu'un. Ce sont mes imbéciles à moi, qui m'énervent.”
Francis Blanche

 

1932 Chez Philippe Lamour (qui ne précise pas Guingamp)... 

1933 Guingamp chez Charles-Victor Hervé               

 

 

1955 Guingamp chez Claude Bal 

Quant à l'avocat Lamour, il s'est pas foulé : il a repris la thèse du juge Hervé développée dans le journal La Province.

Le juge Charles-Victor Hervé, Philippe Lamour et Claude Bal comme sources, faut oser quand même !!!

Je rappelle ici que Claude Bal affirme que c'est l'inspecteur Pierre Bonny qui a caché la machine à écrire dans le grenier de Seznec.

Conseil d'amie : il ne faut pas reproduire des archives que l'on ne sait pas commenter...

 

Me Lamour dit avoir trouvé le vendeur des 24 feuilles de papier pelure trouvées enveloppées dans une feuille de la revue "Papyrus". L'acheteur de ces feuilles ne serait pas Seznec et le vendeur l'a déclaré à quelqu'un s'étant dit inspecteur de police.

Malheureusement Me Lamour ne fait qu'énoncer cette affirmation péremptoire sans l'étayer du moindre commencement de preuve.

Claude Bal, qui la reprend à son compte, n'apporte pas, non plus, la moindre indication permettant de la vérifier. C'est évidemment insuffisant.

Sachez qu'à l'epoque, cet aspect de l'affaire ne fut pas négligé. Après l'arrêt du 28 juillet 1924 de la Chambre des Mises en Accusation de Rennes, renvoyant Seznec devant la Cour d'Assises du Finistère, le Conseiller Dollin du Fresnel, président des Assises, ordonna par commission rogatoire du 31 juillet 1924 qu'il soit recherché si des exemplaieloppres du numéro d'avril 1923 de la revue Papyrus avait été envoyé en Bretagne et notamment à Morlaix, Landerneau et Brest.

Georges Degaast, directeur de cette publication a confirmé que cette revue avait été envoyée dans le Finistère à 73 destinataires.

Ceux de Morlaix furent entendus en vain. L'hypothèse la plus vraisemblable était que les commerçants (libraires ou propriétaires de bazars) s'étaient servis d'un feuillet de cette revue comme papier d'emballage.

Toute recherche devenait alors impossible .

Quant à Claude Bal, reprenant la version du juge Hervé en affirmant que ce papier a été vendu à Guingamp, il est regrettable qu'il ne dise pas par qui et surtout surtout qu'il ne fasse pas la preuve de son affirmation.

(Source personnelle). 

Liliane Langellier 

P.S. Je ne vois pas en quoi le fait que ce soit Léopold Fabrega qui ait fait les recherches sur Guingamp pour ce journal Papyrus change quelque chose à l'affaire...

Quelle maladie d'aller chercher les enfants ou les petits enfants des témoins pour blanchir Seznec...

Attention...

Ce que raconte Marcel, le fils de Léopold Fabrega, c'est un peu la guerre des polices...

La brigade mobile versus la Sûreté générale...

Et aussi la province versus Paris.

Dommage qu'à l'époque il n'y avait pas ce cher Olivier Marchal...    

Ci-dessous : la carrière de Leopold Fabrega (quel placard ??? Il a eu une carrière correcte.)

CARRIÈRE

Engagé volontaire dans l’armée pour cinq ans le 25 juin 1908.
Libéré le 25 juin 1913, se retire à Marseille.
Mobilisé le 1er août 1914.
Démobilisé le 16 avril 1919, se retire à Marseille.
Inspecteur de police à Marseille (?) le 6 décembre 1921.
Inspecteur de police mobile à Rennes le 1er avril 1923.
Inspecteur de police spéciale à Menton le 11 juin 1927.
Inspecteur principal au même poste le 8 novembre 1928.
Inspecteur principal de police spéciale à Marseille en 1929.
Officier de police judiciaire le 12 juin 1930.
Médaille d’honneur de la police municipale et rurale le 31 décembre 1935.
Chevalier de l’ordre du Ouissam alaouite en 1938.
Admis à faire valoir ses droits à la retraite le 1er janvier 1941.

Lire ci-dessous mon article sur Leopold Fabrega :

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