Affaire Seznec. De la critique impertinente du livre Nous, les Seznec...

"Je n'écoute plus ce que disent les gens, je regarde juste ce qu'ils font. Le comportement ne ment jamais."
- Winston Churchill -

« Nous les Seznec, l'ouvrage de Denis Seznec, maintes fois réédité depuis 1992, est considéré comme l'ouvrage de référence sur l'affaire Seznec - soit. Dans "l'Avertissement" qui présente le livre ne lit-on pas : "S'ils y avaient décelé la moindre inexactitude, les hauts magistrats n'auraient pas hésité, en effet, à le faire savoir" ? Cette interrogation est une sorte de défi lancé au lecteur, essayons donc de le relever. Notre édition de travail est celle de 2006, nous serons amenés à faire des rapprochements avec d'autres éditions qui, sur certains points, comportent des nuances. Notre critique, libre et impertinente, commence au chapitre "Le Dossier -" (p.67) - [la première partie n'ayant pas trait à l'affaire proprement dit] Cependant, attardons-nous un instant sur le tableau généalogique que l’auteur place en tout début d’ouvrage, nous n’insisterons pas sur sa présentation et la pauvreté de son contenu, mais jetons un œil à la date de décès d’Emile Petitcolas (beau-frère de Guillaume Seznec) : l’état-civil nous indique 1928… l’auteur, dans les éditions successives depuis 1992, nous précise 1931… le moins qu’on puisse dire, c’est que la partie est mal engagée… » Seznek/Saintop

Cette critique impertinente de Seznek/Saintop existe désormais en format pdf.

Et on peut ainsi imprimer très facilement ses 55 pages pour en constituer une petite brochure...

C'est, pour moi ce qui a été écrit de mieux sur l'affaire Seznec.

A côté des fausses vérités de Claudine Jourdan, Catherine Clausse et Bertrand Vilain, c'est une vraie bouffée d'oxygène.

Même si son auteur a été fort désagréable à mon égard sur son blog, je sais reconnaître le vrai travail !

Un rafraîchissement particulièrement utile en ces temps de canicule.

Et, tout le reste n'est que littérature...

Quant à notre Skeptikos national, obsédé par la propreté de mon ordinateur, il nous a commis un lapsus linguae du tonnere, il a écrit, dans les commentaires de Jourdan : "J'abolirai" à la place de "j'aboierai"...

C'est sûr, on a tous compris qu'il voulait nous "abolir" mon blog et moi...

Liliane Langellier

P.S. Ci-dessous un exemple du travail de Catherine Clausse (Source son blog).

Elle tire des conclusions fausses des recherches qu'elle relate auparavant.

Elle ne prouve pas.

Elle affirme.

"MAITRE BIENVENUE, témoin et alibi de la présence de Guillaume Seznec à Saint-Brieuc, le 13 juin 1923.

Cet avocat de Saint-Brieuc avait donné plusieurs dates de visites de Guillaume Seznec à son étude, dont celle du 13 juin 1923, de très bonne heure et fut très mal accueillie, car Me Bienvenue devait plaider dans cette même journée.Mais il finira par rétracter bizarement ses dires, argant qu'il n'était pas à Saint-Brieuc ce jour-là car présent au chevet de son beau-père malade...étrange !
Nous avons eu, cependant, la confirmation du Greffier du Tribunal de Commerce de Saint-Brieuc, que Me Bienvenue avait bien, ce jour-là, participé à l'audience du Tribunal de Commerce mais que la date n'apparait pas très bien sur la photocopie et qu'il intervenait dans une affaire Moro c/Dimier, rendue le 15 juin 1923.
Guillaume Seznec et Maitre Bienvenue se sont bien rencontrés ce matin-là du 13 juin 1923 à Saint-Brieuc."

Alors que son chef-d'œuvre n'est en vente nulle part...

Il est depuis le 10 juin sur la fiche Wikipedia de l'affaire Seznec.

Quel culot !!!