Le blog de Liliane Langellier. Premier blog sur l'affaire Seznec. Plus de 1.400 articles.
27 Avril 2025
“La chance aide parfois, le travail toujours.”
Proverbe brahman
[NDLR Il est évident que je retranscris chaque cassette à la main...
La cassette N°1 de 120 minutes a nécessité 7 articles de transcription.
J'effectue ce travail pour mes lecteurs, car, je suis la seule à posséder ces cassettes des émissions radio de janvier 1979, émissions que j'ai grand plaisir à partager avec eux...
Je remercie ici Guislain Pathie, qui a eu la gentillesse de m'offrir ces cassettes enregistrées par son père en janvier 1979]
Vendredi 19 janvier 1979
Les Grandes Enquêtes d'Europe 1...
L'affaire Seznec...
Vous tous qui suivez tous les jours l'émission de Pierre Bellemare...
A 13 h 30 et jusqu'à 14 heures....
Je vous résume rapidement l'enquête sur l'affaire Seznec...
Beaucoup de témoignages semblent venir confirmer que Guillaume Seznec aurait été victime d'une erreur judiciaire, on nous a beaucoup parlé de rétractations de témoins et beaucoup aussi du fameux inspecteur Bonny, alors l'enquête portera essentiellement aujourd'hui sur ce point...
Nous recherchons deux témoins essentiels ou leurs descendants...
Il s'agit de monsieur Louis Gadois ou de son fils Léon Gadois..
Ils sont originaires de Carhaix en Bretagne...
Léon ou Louis Gadois, originaires de Carhaix en Bretagne...
Et on recherche aussi monsieur Georges Legrand, qui, en 1923, était représentant à Rouen de la firme Continsouza fabriquant des machines à écrire...
Monsieur Georges Legrand...
Je vous rappelle 256 90 20 si vous pouvez nous aider dans cette recherche, apporter votre témoignage, 256 90 20 à partir de midi..
Attendez que les enquêteurs soient là...
A partir de midi...
Et c'est ouvert jusqu'à 14 heures...
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Chers amis vous le savez, depuis midi, notre standard le 256 90 20 est ouvert pour Les Grandes Enquêtes d'Europe 1...
La première grande enquête d'Europe 1 concernant l'affaire Seznec...
Beaucoup de témoignages semblent venir confirmer que Guillaume Seznec aurait été victime d'une erreur judiciaire...
On nous parle beaucoup de rétractations de témoins et beaucoup aussi de l'inspecteur Bonny...
Aujourd'hui l'enquête sera essentiellement axée sur ce point...
Nous recherchons deux témoins essentiels ou leurs descendants, il s'agit de monsieur Louis Gadois G A D O I S..
Louis Gadois ou de son fils Léon Gadois G A D O I S, originaires de Carhaix en Bretagne...
Et de monsieur Georges Legrand, Georges Legrand, qui était en 1923 représentant à Rouen de la firme Continsouza, fabricant de machines à écrire...
Si vous êtes descendant de monsieur Louis Gadois ou de monsieur Georges Legrand, si vous avez le moindre renseignement sur ces personnes, veuillez nous téléphoner tout de suite au 256 90 20 et nous nous retrouverons à 13 h 30 pour Les Grandes Enquêtes d'Europe 1 avec Marcel Jullian et le petit-fils de Guillaume Seznec, Denis Le Her...
A tout à l'heure...
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Bellemare : L'affaire Seznec...
Nous avançons beaucoup en ce moment dans cet énorme dossier...
Et, je vais vous rappeler les faits...
En 1923, Guillaume Seznec est accusé d'avoir assassiné Pierre Quémeneur, conseiller général du Finistère, pour s'emparer, en quelque sorte, d'une propriété appartenant à Quémeneur et située à Plourivo.
Pour sa défense, Guillaume Seznec affirme que Quémeneur lui a remis une promesse de vente, et l'on retrouve effectivement le 20 juin cette promesse de vente dans la valise de Pierre Quémeneur.
Et cette valise est abandonnée à la gare du Havre et l'accusation affirme que l'acte de vente retrouvé dans cette valise est un faux !
Guillaume Seznec est également accusé d'avoir expédié du Havre un faux télégramme signé Quémeneur pour faire croire que ce dernier était vivant...
Je vous ai promis hier de vous raconter l'extraordinaire histoire de la machine à écrire sur laquelle aurait été établi l'acte de vente de la propriété de Plourivo, la propriété de Quémeneur.
Et, c'est à propos de cette machine que l'on parle, pour la première fois dans cette affaire, du célèbre inspecteur Bonny.
Nous allons voir, dans un instant, ce qu'il en est exactement...
Avant cela, Marie-Thérèse Cuny, voulez-vous nous rappeler ce que vous attendez à notre standard 256 90 20 aujourd'hui...
Cuny : Oui, Pierre, nous recherchons aujourd'hui un témoin dont la déposition a été d'une extrême importance, il s'agit de monsieur Georges Legrand ou bien entendu de ses descendants, qui était à l'époque représentant en machines à écrire pour la firme Continsouza, Continsouza, je répète...
En ce qui concerne monsieur Louis Gadois, nous avons joint depuis midi quelqu'un de sa famille, je vous en parlerai tout à l'heure, nous avons des descendants très directs de monsieur Louis Gadois...
C'est tout pour l'instant..
Bellemare : Qui était, il faut le rappeler, horloger à Carhaix en Bretagne, qui avait un fils qui se prénommait Léon.
Cuny : C'est cela...
Bellemare : Bon. Nous étions, hier, arrivés à un point important du motif d'inculpation de Guillaume Seznec, l'accusation de faux.
Nous avons entendu monsieur Guislain, expert auprès des tribunaux, qui a étudié les documents et qui nous a déclaré : "Impossible. Ce n'est pas Seznec qui a fait les faux, c'est quelqu'un d'autre.."
Maître Langlois va d'ailleurs remettre le rapport de monsieur Guislain à la commission de révision.
Il semble qu'il y ait un soupçon sur l'identité de quelqu'un d'autre, mais nous n'en parlerons pas...
Je vous rappelle que nous ne sommes pas là pour accuser mais pour savoir si Guillaume Seznec était ou non innocent...
Nous n'allons pas perdre de vue que Seznec maintient de toutes façons que l'acte de vente est bien réel, lui, il faudra donc que cet acte de vente, vrai à l'origine, ait été transformé en un faux à un moment quelconque.
Cet acte de vente est tapé à la machine en deux exemplaires et, nous possédons les deux copies !
Il y a celui que détenait Guillaume Seznec et celui retrouvé dans la valise de Quémeneur.
Selon l'accusation, ils ont tous deux été tapés sur une machine Royal. Que l'on retrouve, lors d'une perquisition, au domicile de Guillaume Seznec.
Il faut dire, et, ça c'est très important, qu'il s'agit d'une troisième perquisition au domicile de Seznec.
Une première fois, le 30 juin, on ne trouve RIEN alors, on fouille intégralement la maison et ses dépendances.
Rien.
Une seconde perquisition, le 3 juillet, 3 jours plus tard, ne donne rien non plus.
Et c'est seulement le 6 juillet, encore 3 jours plus tard, que la police, sur dénonciation par lettre anonyme, se rend une troisième fois chez Guillaume Seznec et découvre la fameuse machine Royal numéro 434.080, emballée dans du papier extrêmement propre, dans un hangar où tout est recouvert de poussière.
Je précise également que Guillaume Seznec possède en propre 3 autres machines à écrire, et que, bien entendu, il nie posséder la fameuse machine Royal 434.080.
Bref, la machine Royal est celle qui a tapé les deux actes, celui de Seznec et celui de Quémeneur, et, là, les expertises sont formelles à l'époque, c'est bien sur la machine retrouvée portant le numéro 434.080 - dont Seznec dit : "Elle ne m'appartient pas" mais qui est retrouvée chez lui - c'est bien sur cette machine qu'ont été tapés les deux actes, l'expertise est formelle.
L'enquête est donc sur un terrain sûr.
Alors, Marcel Jullian, il s'agit maintenant de savoir comment et par qui a été achetée cette fameuse machine Royal 434.080 ???
Jullian : Et bien d'abord, elle a été achetée le 13 juin, ce fameux 13 juin du télégramme, ce fameux 13 juin où elle aurait été achetée au Havre, donc même date que le télégramme, par un homme venu de Paris par le train jusqu'au Havre.
C'est donc quelqu'un venu de Paris qui serait venu spécialement acheter une machine à écrire au Havre.
Et nous avons deux témoins qui étaient dans le train, monsieur Georges Legrand et monsieur Dehainault précisément représentants en machines à écrire.
Bien.
Bellemare : Bien. Alors, ces deux hommes qui s'occupent de machines à écrire, sont dans le train, c'est monsieur Dehainault, je le rappelle, et monsieur Legrand, ils parlent dans le train de Paris au Havre le 13 juin devant un inconnu, ils parlent de machines à écrire, ils parlent de leur métier...
Jullian : C'est cela, il y a une conversation dans laquelle l'inconnu n'est pas impliqué... "Nous travaillons dans les machines à écrire"...
Bellemare : Et ils parlent d'un magasin, ils parlent d'un magasin...
Jullian : On dirait vraiment que tout vient à point nommé, une espèce d'indicateur qui donne à l'inconnu tous les moyens d'aller acheter une machine à écrire, dans le cas où il en aurait besoin d'une...
Bellemare : Puisque ces deux personnes, je le précise, parlent dans le train de leur métier de machines à écrire et d'autre part, d'un magasin qui vend des machines à écrire au Havre, le magasin Chenouard.
Jullian : Chenouard... Et, voilà tous les éléments qui permettent à l'inconnu de faire surface vers 14 heures, précisément dans le magasin Chenouard, où se trouvent, précisément encore, les deux témoins dont nous venons de parler, et il se fait montrer une machine d'occasion, en décide d'en faire l'emplette, dit qu'il va revenir vers 16 heures et qu'on la lui prépare et qu'on la lui emballe.
Les deux témoins disent même aux employés de la maison Chenouard : "Ça m'étonnerait qu'il revienne...".
Bon.
Il demande, ce qu'il y a encore de plus surprenant, s'il vient de Paris avec ces deux personnes par le train, où se trouve la gare du Havre d'où apparemment il vient...
Et il demande aussi des horaires de train pour rentrer...
Bellemare : Oui...
Jullian : Et il revient, comme prévu, vers 16 heures. Il grogne parce qu'on ne lui a pas emballé la machine, il paye 500 francs, se fait établir un reçu au nom de monsieur Ferbours de Mayenne, puis s'en va, sa machine sous le bras, il est parti...
Plus tard, les deux témoins reconnaissent tous les deux Seznec sur une photo que la police leur présente et, cette photo correspond à la description qu'ils ont donné de l'inconnu... Comment et pourquoi, qu'est-ce qu'il y a de signes particuliers ? Cicatrices au visage et, pour la première fois, l'expression "œil clignotant"...
Bellemare : Alors, là, je vais m'adresser à nouveau à Denis Le Her qui est avec nous, aujourd'hui...
Avant de vous donner la parole, Denis, je voudrais signaler une chose...
On nous a reproché, hier, notamment, qu'il n'y ait pas de représentants autour de cette table de la famille Quémeneur...
Je précise tout de suite que nous sommes ouverts à tous représentants de la famille Quémeneur, bien entendu, autour de cette table, ils n'ont qu'à se manifester, nous sommes prêts à les avoir tous les jours avec nous, ici, dans ce studio...
Cela étant dit Denis, votre grand-père avait-il l'œil clignotant ???
Denis Le Her : Non, pas du tout, absolument les deux yeux absolument identiques.
Bellemare : Et, pourtant, c'est bizarre, j'ai ici la photo anthropométrique de Guillaume Seznec, et, il a indiscutablement, sur cette photo, l'œil clignotant, c'est à dire que l'œil droit est fermé, et, l'œil gauche est ouvert.
Et je dirais même que cet œil droit est quasiment complètement fermé, c'est comme quelqu'un qui aurait été pris en photo en train de fermer un œil et d'avoir l'autre ouvert, n'est-ce pas (?)
Bien. Et, cette photo, curieusement, cette photo anthropométrique est datée du 1er juillet 1922 1/7/22, alors que l'affaire est en 23, alors, est-ce que votre grand-père avait eu à faire aux services anthropométriques de la police avant 1923 ???
Denis Le Her : Absolument pas. En aucun cas, il a eu à faire à la police avant cette affaire.
Jullian : Mais alors, on peut penser à quoi ??? On peut penser à une erreur ???
Ce genre d'erreur, on se trompe d'une année on les ait le plus souvent en janvier, comme maintenant, en se rappelant de l'année précédente, mais très rarement en juillet.
Bon. Si on admet toujours les principes de machination, qu'est-ce que ça nous apporte ???
Ça apporte qu'une impression aux témoins d'avoir à faire à un repris de justice.. Puisqu'on leur montre une photographie d'un présumé coupable, ils remarquent la date : il y a un an que ça a été pris, c'est donc quelqu'un qui est d'autant plus suspect qu'il a déjà eu à faire avec la justice,sinon il n'aurait pas de photo anthropométrique...
Est-ce que c'est ça, ou tout simplement parce qu'il ne faut pas tout expliquer par des machinations, l'erreur d'un greffier qui a mal pris la date...
Bellemare : Oui. Ce qui est étonnant, c'est que, il faut le dire, c'est sur la photo, vous avez... Une photo anthropométrique ça se présente de la manière suivante : vous avez une photo de face et une photo de profil, n'est-ce pas, sur un même carton, en quelque sorte, et c'est en bas de cette double photo, en quelque sorte, qu'est écrit d'une grande écriture en blanc sur fond noir, on voit SEZNEC, les initiales de ses prénoms, 1/7/22, et d'autres initiales qui, je le suppose, sont des codes propres à la police, mais 1/7/22, il n'y a aucun doute. C'est écrit d'une manière très appliquée, c'est écrit à la ronde, n'est-ce pas, c'est vraiment très soignée...
Jullian : Disons que ça ne peut pas servir votre grand-père, bien sûr, il aurait mieux valu que la photographie eut la bonne date, parce que c'est une petite intention supérieure, complémentaire de lui nuire, n'est-ce pas, c'est certain...
Bellemare : D'autre part, ce monsieur qui ne cligne pas des yeux, qui a des yeux normaux, pourquoi est-ce qu'il ferme un œil, l'œil droit, sur cette photo anthropométrique et aussi bien sur la photo de face que sur la photo de profil ???
Jullian : On dirait qu'il s'applique, bien sûr allons-y tout de suite, droit aux faits, on dirait qu'il s'applique à ressembler à l'individu qui a été décrit par les témoins.
Bellemare : Absolument.
Alors, ça peut paraître incroyable cette histoire de photo, on ne sait pas trop ce qu'il faut en penser...
Mais, vous allez voir que d'autres que nous ont déjà pensé à la même chose...
Nous allons entendre le témoignage de monsieur Hervier (*), qui était, à l'époque, journaliste à Détective, et qui a d'ailleurs rencontré Guillaume Seznec à son retour du bagne... On l'écoute...
Hervier : J'avais eu l'occasion d'avoir en main la photo de l'identité judiciaire, et alors, en examinant cette photo, je me suis rendu compte que cela ne correspondait pas du tout avec le physique de Seznec avec lequel je vivais toutes les semaines, presque toute la semaine...
Un jour, à la rédaction nous avons fait l'expérience d'agrandir très grand cette photo d'identité, d'en faire un contretype et de l'agrandir... Et, à ce moment-là on a vu très nettement que la photo avait été truquée, c'est-à-dire que l'œil, on avait fait un rajout sur l'œil, de façon à ce qu'il ait un œil plus petit que l'autre. Ah, c'était visible, oui, moi, je suis sûr qu'avec les moyens modernes qu'on a, on doit pouvoir vérifier ça, très très, beaucoup mieux que nous...
Marie-Thérèse Cuny : Vous avez bien connu Guillaume Seznec donc à son retour du bagne, pour vous, vous êtes persuadé que ça ne pouvait pas être lui sur la photo...
Hervier : Ah non, c'est pas lui, ou alors, c'est lui, mais c'est lui truqué.
Bellemare : Bien. Alors, vous voyez, ça, c'est un témoignage d'un témoin qui a bien connu Guillaume Seznec...
Mais il faut signaler une chose, Denis, on a réclamé, je crois, dans les procès en révision, plusieurs fois le négatif de cette fameuse photo anthropométrique, qu'en est-il ???
Denis Le Her : Oui, ben vous savez, c'est une photo extrêmement officielle, je crois que, lorsque vous passez devant un appareil photo de cet ordre, c'est que vous avez beaucoup de choses à vous reprocher, c'est une affaire très grave en général, et on prend beaucoup de précautions, effectivement on peut être étonné de cette erreur assez importante.
Nous nous sommes faits un plaisir de réclamer ce négatif, je dis bien un plaisir, Me Langlois s'est fait un plaisir de le réclamer encore dernièrement, car, nous savons fort bien qu'elle a disparu !
Le négatif n'existe plus dans les archives anthropométriques de la police !!! C'est quand même un peu étonnant...
En général, on collectionne ces tête d'individus qui ne sont pas toujours recommandables, mais, celle de mon grand-père a disparu. On n'a plus de négatif.
Bellemare (NDLR totalement hystérique, débite à grande vitesse, à un point tel que j'ai failli jeter l'éponge) : Bien. Donc, vous voyez, tous les doutes peuvent être permis...
On peut d'ailleurs penser également que cette photo n'est pas une photo, à proprement parler truquée, c'est-à-dire que c'est bien Guillaume Seznec qui est représenté sur la photo, il est dans un état assez pitoyable comme tous les gens qu'on vient d'arrêter, il faut dire que, si tous les individus ont des têtes bizarres sur les photos anthropométriques, c'est pas forcément parce qu'ils ont des têtes de tueurs, c'est parce que l'on vient de les arrêter et qu'ils ne sont pas d'une gaieté folle...
Et, d'autre part, on peut très bien dire à un monsieur qui est assez innocent, car, disons-le votre grand-père est quand même un homme assez innocent, dans le caractère, j'entends, hein, bien, on peut lui dire, dites donc dans cette première photo, vous fermez l'œil gauche, alors l'œil droit...
On peut aussi lui demander cela, alors pourquoi pas, et à ce moment-là, on aura une photo naturellement où il aura fermé l'un de ses deux yeux...
Bien. Donc toutes les suppositions sont possibles mais, ce qui est quand même étrange c'est que la photo anthropométrique de Guillaume Seznec le représente avec l'œil droit fermé alors que tous les témoins, sans exception, et ça on peut le dire, il n'y a aucun doute là-dessus, disent : "Guillaume Seznec n'avait pas un œil fermé, comme par un tic ou par une malformation, ça n'existait pas, il avait deux yeux normaux."
Alors c'est quand même très curieux alors que les témoins, eux, quand ils vont reconnaître l'inconnu du Havre, ils vont le reconnaître sur quoi ???
Sur cette photo, en disant "Ah tiens, c'est curieux c'est celui-là et ce qui est typique, c'est qu'il avait l'œil fermé !!!"
C'est quand même bizarre...
On se retrouve après la page de publicité.
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N.B. Le commissaire Camard, dans son célèbre rapport, explique cette histoire du 1/7/22... C'est dû à une erreur d'impression vite rectifiée..
Les gens auxquels Bellemare et son équipe ont téléphoné sont de farouches pro Seznec : André Cayatte, Philippe Lamour, René Hervé, Marcel Guislain...
Et, Étienne Hervier (Voir ses quelques articles ci-dessous)
(*) NDLR Sous la plume d'Etienne Hervier.
Qui ?, 20 déc. 1948
Qui ?, 18 juil. 1949
Qui ?, 1 août 1949
[NDLR Voir ci-dessous les noms des témoins dans le Geneanet de Thierry Lefebvre]
Les usines Continsouza
Thierry Lefebvre... Louis Édouard GADOIS...
Thierry Lefebvre... Georges Oscar Jean Ferdinand LEGRAND...
Thierry Lefebvre... Charles Hippolyte DEHAINAULT...
Thierry Lefebvre... Joseph Eugène Marie CHENOUARD...
Thierry Lefebvre... Julien Mathurin FERBOURS...