Affaire Seznec. Pansel et Boulic... Le duo de choc qui avait des visions...

Le problème avec les gens qui ont un esprit fermé, c'est que leur bouche est toujours ouverte.
Le Chat de Geluck.

Pansel et Boulic...

Voilà qui sonne comme un duo de comiques des années 30.

Comiques...

Ils l'ont été mais pas dans le genre music-hall !

Chez Denis Seznec en page 94 :

"Un homme surprend la scène, amusé. C'est le garçon de service à la terrasse (NDLR on est ici à l'hôtel des Voyageurs, rue de Siam, Brest), François Pansel, qui connaît bien les deux hommes. Il remarque les dollars et, surtout ce coffret en gros carton avec un petit fermoir en cuivre, et comprend qu'une transaction sérieuse est en cours. Retrouvant son camarade Jean Boulic, officiant à l'intérieur de la salle, il lui lance, avec un clin d'œil entendu : "Dis donc, il y a un beau coup à faire à la terrasse !

Curieusement, lors de l'enquête, la police se contentera d'interroger le patron du café, Lombard, lequel n'est au courant de rien. Faire appel au témoignage de l'employé qui a servi les deux hommes à la terrasse ne paraît pas nécessaire à ces messieurs de la Sûreté."

Je me demandais d'où venait cette fable (?)

La suite du livre de Denis Seznec nous l'apprend...

"Plus tard, bien après le procès et la condamnation de mon grand-père, François Pansel sera interrogé par un journaliste Maurice Privat, à qui il confiera le témoignage rapporté ci-dessus. Il décrira aussi la boîte : environ 30 à 35 cm de long, 15 de large et autant de hauteur avec un "truc en cuivre" pour soulever le couvercle."

Oups...

Si Maurice Privat l'a dit, toute méfiance est requise.