Affaire Seznec. Le chèque du notaire Pouliquen en date du 25 mai 1923...

10 Mars 2025

« Défendez vos convictions, même si vous êtes seule à le faire. »
- Sophie Scholl, 1941

"Pourquoi le notaire Pouliquen ment-il effrontément ?"

Ah les titres ronflants de Bertrand Vilain suivis d'une argumentation pauvre et de documents tronqués !!!

Reprenons...

Mardi 22 mai 1923 Brest, 9 h 30 : demande du chèque.

Jeudi 24 mai 1923 Rennes, 21 heures : télégramme avec adresse envoi du chèque.

Vendredi 25 mai : envoi du chèque.

Lundi 4 juin (10 jours plus tard) : opposition au chèque.

Mercredi 20 juin : retour du chèque.

Jeudi 24 mai 1923 : Vers 21 heures, Quéméner envoie un télégramme à Jean Pouliquen pour lui indiquer l’adresse à laquelle il doit envoyer son chèque.

« Par cette lettre, mon beau-frère me priait de lui faire parvenir un chèque barré de de soixante mille francs payable à la Banque de France.

Deux jours après, le 24 mai, mon beau-frère me télégraphiait de Rennes dans le but de me faire modifier mon envoi et d'établir mon chèque sur la Société Générale. D'après ce télégramme, je devais lui adresser le dit chèque Poste Restante N°3 à Paris.

(M. Pouliquen nous remet ce télégramme que nous avons annexé au présent après l'avoir paraphé ne varietur)

Au bout de sept à huit jours, n'ayant pas reçu d'accusé de réception de mon chèque, j'ai télégraphié à la Société Générale de Paris qui m'a répondu qu'il n'avait pas été présenté.

J'ai alors télégraphié à M. Le Receveur du bureau de Poste N°3, boulevard Malesherbes à Paris pour lui demander si mon chargement avait été réclamé par le destinataire. Il m'a été répondu que mon chargement était toujours en instance Poste restante.. »

In déposition Jean Pouliquen du 27 juin 1923.

Encore un document tronqué. Sans date...

Pourquoi Bertrand Vilain ne nous dit-il pas ce que Camard rapporte de ce foutu chèque ???

Non, il préfère tripatouiller les documents pour prouver que Jean Pouliquen est malhonnête.

C'est lui qui est malhonnête...

Pas Jean Pouliquen !

« Même le commissaire Camard va être obligé de recourir à une fourberie en produisant une note non signée, dont la date du 25 juin est incertaine indiquant que l'employé des postes Bégué aurait rapporté qu'une personne s'était présentée le 2 juin »

Oui, c'est vrai...

Pouliquen a fait une erreur dans sa déposition.

Il a bien envoyé, comme Quémeneur lui avait demandé, un chèque barré...

Tu parles d'un scoop !!!!

Hervé en parlait déjà en 1933 !!!!!!!!