Le blog de Liliane Langellier. Premier blog sur l'affaire Seznec. Plus de 1.400 articles.
11 Mars 2025
Une femme ment aussi vite qu'un chien lèche un plat.
John Heywood
Jourdan :
"Bertrand Vilain qui s'use les yeux à déchiffrer le carnet de Pierre Quéméneur a relevé la mention du "Camp de Verdun" à Rennes qui prévoyait une vente des stocks d'automobiles en juillet suivant.
Tout ça c'est dans le dossier.
Pas dans la presse."
Le Phare de la Loire, 15 janv. 1921 :
Le Phare de la Loire, 14 avr. 1921 :
Ouest-Éclair 8 juillet 1923
Ouest-Éclair 21 décembre 1923
Une vente des stocks d'automobiles qui n'est pas annoncée dans la presse...
Comment Quémeneur en a-t-il eu connaissance ?
Pourquoi n'a-t-il pas profité de son passage à Rennes le 24 mai pour se renseigner dans les différents garages de la ville ?
On en est au huitième tome du bêtisier Jourdan...
Des articles de 3 lignes sans queue ni tête...
Où elle encense chaque mot de son pote Vilain.
Roi et reine éphémères au royaume de l'Élucubration.
Liliane Langellier,
Avec l'aimable concours de Thierry Lefebvre.
Sur le plan de Rennes de 1914, le boulevard Jean Mermoz apparaît sous le nom de route de(sic) Polygone et conduit au Polygone de l'artillerie après les magasins à poudre et à côté des Ateliers d'artifice de la direction d'artillerie. Cette route de Polygone apparaît déjà dans la délibération du conseil municipal de la ville de Rennes du 6 novembre 1903. La rue de la Courrouze est ouverte en impasse. Vingt ans plus tard précisément, celle-ci est complète ainsi que la rue Pierre Le Baud. Tout le côté sud de la route du Polygone (en Saint-Jacques-de-la-Lande) est occupée d'abord par le camp de la Marne (avant la voie ferrée qu'elle coupe) et par le camp de Verdun (après la voie ferrée) camps qui abritèrent des réfugiés espagnols en 1938, des prisonniers de guerre français puis alliés, puis allemands pendant la seconde guerre mondiale. Dans l'usage, cette voie a continué longtemps à être désignée comme "la route de Redon".