Le blog de Liliane Langellier. Premier blog sur l'affaire Seznec. Plus de 1.300 articles.
5 Février 2025
Je vous salue, Joseph,
Vous que la grâce divine a comblé.
Le sauveur a reposé dans vos bras et grandi sous vos yeux.
Vous êtes béni entre tous les hommes,
et Jésus, l’enfant divin de votre virginale épouse, est béni.
Saint Joseph, donné pour père au Fils de Dieu,
priez pour nous, dans nos soucis de famille, de santé et de travail, jusqu’à nos derniers jours,
et daignez nous secourir à l’heure de notre mort. Amen.
Le directeur était l'abbé Prigent à qui Lajat avait raconté qu'il avait vu Quémeneur à Paris... L'abbé Prigent était le confident de Lajat ET le directeur de Petit-Guillaume.
Bonsoir 23 novembre 1923
L’Ouest-Éclair, 2 novembre 1924
Liliane Langellier,
avec les trouvailles de Thierry Lefebvre.
Semaine Religieuse de Quimper 1932
Des milliers d'élèves sont passés par le groupe scolaire Saint-Joseph, qui fête ses 100 ans cette année. C'est après la fermeture de l'école des frères de la rue Gambetta qu'il avait été décidé d'ouvrir une école diocésaine, là où se trouve l'établissement aujourd'hui. La première pierre avait été posée le 23mars 1911 par Monseigneur Duparc, évêque de Quimper. L'école ne cessera ensuite de s'agrandir du côté de la rue des Brebis et de l'avenue de Kernéguès. À Saint-Joseph, le brevet élémentaire sera préparé à partir de 1924. Quant aux classes de 6e, 5e et 4e, elles apparaîtront en 1929. 1954 verra la création d'un second cycle et la première promotion de bacheliers. En 1970, c'est la fin du lycée et le début de la mixité. Lors de l'année scolaire 1972-1973, le groupe comptait 805 élèves. En 1986, l'école primaire, implantée jusqu'à alors dans les préfabriqués de la rue Daumesnil, a rejoint les bâtiments longeant la rue des Brebis. L'internat fermera, lui, ses portes en 1984, année où il ne restait plus que 30 pensionnaires. Retrouvailles le 19juin Le dimanche 19juin, une grande fête sera organisée pour fêter ce 100e anniversaire. Après une messe célébrée à 10h30, les personnes présentes se retrouveront autour d'un apéritif, puis d'un repas servi sous un chapiteau dressé dans l'enceinte de l'école. «L'occasion pour certains d'évoquer des souvenirs anciens que les différentes expositions ne manqueront pas de raviver», explique Jean Hirrien, ancien professeur de français. Pratique Le menu et le tarif du repas ne sont pas encore fixés, mais il est déjà possible de réserver sur le site de l'école (www.stjosephmorlaix.fr) ou au collège (tél. 02.98.88.01.07). Les organisateurs demandent à ceux qui peuvent prêter des documents ou photos de les adresser à René Druais, groupe scolaire Saint-Joseph, 5, place Daumesnil, 29600 Morlaix.
Alfred Lajat par Alain Delame
Cet imprimeur de Morlaix aurait vu Quemener le mardi 29 mai à Paris, rue de Rennes. Il est ''absolument sûr'' de l'avoir reconnu, mais, au juge Campion qui s'étonne que ce témoignage ait tant tardé (sa déposition date du 14 novembre 1923), il explique avoir eu peur qu'on le ''[prenne] pour un fou''. (4) Mais voici M. Vincent Inizan, député (''Républicain de gauche'') du Finistère, lui aussi présent à Paris les 29 et 30 mai, qui déclare ceci :"À aucun moment M. Lajat ne m'a parlé de Quéméneur, ni fait allusion à la rencontre qu'il prétend avoir eue avec lui à Paris. J'ajoute que M. Lajat est atteint d'une myopie très prononcée." (5) Trois remarques s'imposent ici.
Albert Lajat aurait eu ''peur qu'on le prenne pour un fou''. La thèse policière (meurtre survenu dans la nuit du vendredi au samedi) a tant de prégnance qu'en effet tout ''témoin de survie'' peut bien craindre que ses propos apparaissent proprement insensés.
Vincent Inizan dit qu'Albert Lajat n'a pas, lorsqu'ils se sont vus à Paris, ''fait allusion à [sa] rencontre'' avec Quemener. Mais pourquoi l'aurait-il fait ? Lajat n'aurait qu'aperçu Quemener à la terrasse d'un café, sans lui parler. Et quoi d'étonnant à ce qu'ils se soient croisés rue de Rennes, en plein cœur de ce quartier Montparnasse, sorte de ''Bretagneland'' à l'époque ?
Le député ajoute une remarque sur la myopie de Lajat. Le président de la cour d'assises, Dollin du Fresnel, fera justement remarquer à Lajat qu'il porte ''des verres épais à ses lunettes, et s'attire cette réponse ''si je mets des lunettes, c'est justement pour bien y voir". (6) Mais, s'il a pu arriver que l'imprimeur ne reconnaisse pas un ami commun avenue des Champs-Élysées (7), c'est que Lajat souffre probablement de prosopagnosie (cf. Annexe).
Bien évidemment, une éventuelle rencontre entre Lajat et Quemener à Paris le 29 mai est contradictoire à la fois avec la thèse de l'accusation et avec le récit de Petit-Guillaume. (8)
Affaire Seznec : Retour sur "les témoins de survie" - Affaire Seznec Investigation
Les témoins sont fort chers, et n'en a pas qui veut. Racine, Les Plaideurs Il m'apparaît à chaque page combien peuvent être trompeuses les combinaisons du hasard. Me Marcel Kahn, entretien du 1...
Alfred Lajat par Alain Delame
Tous les anciens conviés au 100e anniversaire
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Le Télégramme du 1er avril 2011...
Thierry Lefebvre...