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Affaire Seznec Investigation

Le blog de Liliane Langellier. Premier blog sur l'affaire Seznec. Plus de 1.300 articles.

Affaire Seznec. En tant que conseiller général, Pierre Quémeneur ne s'est jamais occupé de la liquidation des stocks...

Le délire de mentir et de croire s'attrape comme la gale.

Louis-Ferdinand Céline

En tant que conseiller général, Pierre Quémeneur ne s'est jamais occupé de la liquidation des stocks...

Comment peut-on écrire de telles énormités ?

Pour combattre ces sottises...

Je republie ci-dessous ce que le fonds Gourvil disait de Pierre Quémeneur...

C'est toujours la même chose : Claudine Jourdan écrit n'importe quoi.

Et, oui je lui réponds car ses médiocres (très médiocres) articles sont référencés sur Google.

Une fois de plus...

Salir la victime n'a jamais blanchi l'assassin.

Quant aux dires d'André Cayatte...

Dires que personne ne peut prouver...

Il est important de rappeler ici que ce cinéaste avait pour projet de faire un film pour blanchir Guillaume Seznec.

Lire les pages 191 et 192 de Michel Pierre :

"André Cayatte en a rédigé, avec Jean Ferry, un scénario de 221 pages qui, au contraire de ce qu'il affirme dans la presse de l'époque, se caractérise par la volonté de démontrer l'innocence de Seznec. Le film aurait été conçu pour amener le spectateur à s'indigner du verdict et des arguments de l'accusation réfutés par un commentaire en voix off."​​​​​​

​"Le ministère de la Justice intervient pour interdire le projet, non parce qu'il pourrait porter atteinte à la police et au corps judiciaire mais surtout parce que nombre de protagonistes de l'affaire sont encore en vie."

Donc, les arguments de Cayatte = poubelle.

Madame Jourdan n'assume pas les injures ridicules dont elle m'abreuve (histrion peinturluré, photos où je ne suis pas à mon avantage publiées et republiées) et se plaint à qui mieux mieux si je me rebelle.

Le chantage affectif est, chez elle, une seconde nature !!!

J'ai connu beaucoup de jalousies féminines dans ma vie...

Mais, là, c'est petit, mesquin et vil.

C'est une véritable catastrophe que cette sale bonne femme se soit intéressée à l'affaire Seznec.

Sa jouissance absolue, c'est quand les ratés rageux de l'affaire Seznec viennent commenter ses délires à mon égard.

Conseil d'amie : lire ci-dessous Alain Delame qui, avec beaucoup d'intelligence et de finesse, a parlé d'André Cayatte.

 

Liliane Langellier

Né à Commana, canton de Sizun (Finistère) le 19 août 1877, aîné de cinq enfants, Quémeneur appartenait à une famille de cultivateurs relativement aisés.

Envoyé de l'école primaire au Petit Séminaire de Pont-Croix (arrondissement de Quimper), il quitta cet établissement vers l'âge de 20 ans pour travailler quelques années à la ferme paternelle.

(ndlr Vous saviez, vous, que Pierre Quémeneur avait fréquenté "Pont-Croix" comme Guillaume Seznec. L'un naît en 1877, l'autre en 1878, et ils ne se seraient pas connus là-bas ???)

Dès 1906 il s'établit comme marchand de vins en gros au bourg de Saint-Sauveur, limitrophe de Commana, et, deux ans plus tard, devint conseiller municipal de la commune.

Pendant la première guerre mondiale, exempté de service à cause de sa vue, sans abandonner le commerce de vins il adjoignit ceux des bois et des chevaux qui lui permirent de gagner une fortune rondelette.

Aux élections de 1919, il posa sa candidature comme républicain modéré au siège de conseiller général pour le canton de Sizun, dont le titulaire sortant était M. de Rusunan, maire de Sizun, radical. Au scrutin de ballotage du 21 décembre il l'emporta sur son concurrent par 1024 suffrages contre 795.

En 1920 il s'installa, pour plus de commodité dans la conduite de ses affaires de bois, dans une propriété appelée Kerabri, sise en bordure de la route de Lesneven, à proximité de la gare de Landerneau.

Sa plus jeune soeur, Jeanne, célibataire comme lui, l'y suivit pour diriger l'intérieur et assurer la liaison téléphonique entre lui et ses demandeurs éventuels.

Projetant de revenir un jour se fixer à Saint-Sauveur, il avait, en 1922, acheté un assez vaste terrain à bâtir à l'entrée du bourg et, bien que l'ayant loti, s'y était réservé un emplacement pour la construction d'une maison où abriter ses vieux ans.

Entre temps, il s'était aussi rendu acquéreur d'une propriété sise en Plourivo (Côtes du Nord) et bordée par la rive droite du Trieux à son embouchure. Cette propriété appelée Traounez, comprenait une maison de campagne, une ferme et un bois de pins de .... hectares dont l'exploitation fut confiée par lui à son frère Louis, de sept ans son cadet.

A cette époqu, les houillères britanniques étaient grandes acheteuses de poteaux de mines ; de nombreuses pinèdes de Bretagne fournissaient ainsi un fret de retour aux cargos et petits voiliers qui débarquaient le charbon anglais sur les quais de Brest, de Morlaix, de Paimpol et de Lorient.

D'extérieur modeste, Pierre Quéméneur avait néanmoins un physique agréable, un visage souriant, un regard vif derrière son lorgnon cerclé d'or, et manifestait sans éclat une bonne humeur dont la constance allait sans doute de pair avec la réussite de ses diverses relations. Sa lèvre supérieure, ornée d'une moustache, relevée aux pointes très courtes, découvrait de temps à autre quelques dent aurifiées. Au café ou au restaurant, sa largesse sans affectation en faisait un partenaire sympathique, et je ne pense pas que, par ailleurs, il ait jamais connu d'ennemis, aussi bien sur le plan politique que dans sa vie privée.

Sans afficher de principes, en dépit de ses déplacements incessants, il menait une existence des plus régulières, sans qu'on sache pourquoi, il résista toujours doucement aux tentatives que firent des parents et certains amis pour le décider à se marier. Après sa disparition, l'hypothèse d'une fugue, d'ailleurs incompatible avec certaines constatations, ne put effleurer une seconde l'esprit de ceux qui entretenaient avec lui des relatons - commerciales ou purement amicales.

La plus grande intimité ne cessa jamais d'exister entre P. Quéméneur et les siens, qu'il s'agisse de son frère Louis, de sa soeur Marie-Anne (1) mariée en 1920 avec Me J.-P. Pouliquen, notaire, et surtout de Jeanne, qui partageait sa maison à Landerneau, et pour laquelle il n'avait pas de secret. Son habitude, chaque fois qu'il partait en voyage, était de fixer cette dernière sur la date probable de son retour, et de la prévenir par télégramme ou par téléphone si son absence devait se prolonger, ou s'il devait s'arrêter quelque part avant de rentrer.

Lorsque, le 23 mai il lui fit part d'un voyage à Paris, projeté en compagnie de son ami morlaisien Seznec, et pour lequel il devait quitter Landerneau en chemin de fer, le lendemain 24, vers 9 h. du matin, son intention était d'être de retour au plus tard le 28 ; il n'emporta d'ailleurs dans son bagage que le nécessaire pour une absence de courte durée.

C'est pourquoi, connaissant la ponctualité de son frère à donner de ses nouvelles, Mlle Quéméner s'étonna de n'en avoir reçu aucune au bout d'une semaine. Son étonnement devait se muer en inquiétude quelques jours plus tard, et cela d'autant plus que les autres membres de la famille se retrouvaient exactement dans son cas...

(1) Marie-Anne-Rose-Laurence, née à Commana le 29 août 1886.

P.S. Merci à toutes et à tous pour les 146.000 visiteurs dépassés sur ce blog...

 

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