Affaire Seznec.Commentaire de Jean-Miliau Garion, auteur de la brochure "Commana"...

“C'est tout de même curieux de voir combien il est difficile de parler en bien de son prochain et combien le salir est aisé.”
Bertrand B. Leblanc / La Butte-aux-anges

Commentaire de Jean-Miliau Garion, auteur de la brochure "Commana"...

"Bonjour, Je vous remercie d’avoir cité mon album sur Commana dans votre blog. La ligne directrice suivie lors de l’écriture de mes albums n’est pas l’affaire Seznec mais un sujet très local, celui des « julots ». Ce terme est, depuis 1996, confondu avec celui de fabricant de toile. Il s’agissait en réalité de ruraux riches ou aisés des environs de Saint-Thégonnec-Commana, monarchistes, cléricaux, hostiles à la République, d’une mentalité peu sympathique au point de se voir affublé de ce quolibet péjoratif. Quéméneur appartenait à ce type de familles. Il s’est présenté aux élections sous l’étiquette cléricale. En me penchant sur lui et ses proches, j’ai découvert quel personnage trouble il était, de même que son beau-frère Pouliquen. C’est essentiellement sur eux qu’ont porté mes recherches. En ce qui concerne les détails de l’affaire, je me suis borné à copier ce que d’autres ont écrit. Si j’ai reproduit des erreurs, signalez-les moi, je m’empresserai de les rectifier. Mes grands-parents maternels habitaient Loc Eguiner, commune voisine de Saint-Sauveur. De son côté, ma grand-mère paternelle a habité Traon ar velin de 1927 à 1990. J’ai maintes fois, dans mon enfance, entendu évoquer cette affaire. Ma grand-mère (1911-1990) m’assurait que Seznec était innocent. Un ancien habitant du lieu, Jean Baptiste Le Bras (1906-1995) était convaincu de sa culpabilité. Mais je n’ai jamais approfondi la question. Le téléfilm d’Yves Boisset (1993) montrant des pannes à répétition à l’aller, durant le voyage vers Paris, et un retour apparemment sans encombre, m’a donné de cette affaire le sentiment que les choses étaient loin d’être claires. De l’autre côté, un ami généalogiste, ancien médecin à Saint-Thégonnec, né en 1951, apparenté à Quéméneur, m’a dit récemment que l’on ne parlait guère de lui dans la famille, car « il avait une réputation mafieuse, coureur de femmes ». Je n’en sais pas plus. Le goût de la recherche me mène souvent à suivre des pistes, même si elles n’aboutissent pas. En voici une autre, si cela vous dit : Traon ar velin, nouveau « triangle des Bermudes » ? Après la disparition mystérieuse de Quéméneur et de la mère de Maître Pouliquen, on peut aussi citer celle d’Yves Lavanant (1919-1946), père de la comédienne Dominique Lavanant. Parti en mer faire du bateau, il n’est jamais rentré au port et on n’a jamais trouvé de débris de son bateau. Industriel électricien, tout comme son père et homonyme (1896-1963), il est né à Traonarvelin. Le grand bâtiment donnant sur la rue, derrière la maison Seznec était le siège de son entreprise. Cordialement, Jean-Miliau"

Commentaires de Thierry Lefebvre sur le texte de Jean-Miliau Garion inaugurant cet article :

"Quéméneur de réputation mafieuse et coureur de femmes, j'ai un doute... L'histoire de la famille Lavanant n'apporte rien à l'affaire, mais c'est intéressant.

Côté erreurs, il y a au moins la tante de Pouliquen qui était bien veuve quand elle décède à Mantes la Jolie en 1905. Pas très sympa de qualifier la famille de Quémeneur d'une mentalité peu sympathique. Quels sont les éléments qu'il a trouvé et qui lui permettent de dire que lui et son beau-frère étaient des personnages troubles ? Le téléfilm d'Yves Boisset n'est pas une référence, à mon avis, pour se faire une opinion sur l'affaire. Quant à la mort de la mère de Pouliquen, ce n'est pas qu'elle est mystérieuse, c'est qu'on ne sait pas où ni quand elle est décédée."

C'était fatal...

Comme de juste La Jourdan - sans rien en vérifier - fait son miel de ces dires..

"Quant au côté coureur de jupons de Pierre Quéméneur, qui s'en étonnera ?  Soirée dans un cabaret à Rennes,  témoignage de la dame Petit,  sous entendus de l'épicière de Traon Ar Vélin, et même d'Angéle Labigou !

Tout cela donne du corps à ce que Petit-Guillaume a expliqué à sa famille. 

On a idéalisé la famille Quéméner. Jean Millau Garion remet les pendules à l'heure." 

Primo, l'histoire du lupanar La Source à Rennes, où nos deux comparses seraient allés voir des petites femmes, n'existe que dans l'esprit salace et vicieux de Maurice Privat. Histoire reprise récemment, toujours sans aucune vérification, par cette sotte d'Anne Sophie Martin.

La dame Petit... L'épicière de Traon-ar-Velin... La bonne Angèle Labigou... Autant de ragots sur la mauvaise moralité de Pierre Quémeneur sujets à caution...

Salir la réputation de la victime n'a jamais blanchi le coupable !!!

Secundo : "Un membre de la famille est meilleur juge que notre blogueuse et son partenaire généalogiste qui doutent."

C'est bien connu que dans toutes les familles c'est l'amour inconditionnel, qu'il n'y a jamais de ruptures ni de jalousies... d'ailleurs, les successions se passent toujours très bien...

Tertio : Il faudrait choisir, d'un côté, on taxe Pierre Quémeneur de "clérical", d'un autre de mafieux coureur de femmes.

Aucunes preuves de cette stupide assertion.

Quant à la longue (très longue, trop longue) diatribe de Seznek sur les hommes politiques finistériens...

On attend encore la preuve que Pierre Quémeneur faisait partie du gang.

J'ai demandé à Olivier Talabardon sa réaction, car, ici, c'est sa famille qu'on salit.

J'attends également des réponses sur les date et lieu du décès de la mère du notaire Pouliquen. 

A suivre, donc... 

Liliane Langellier

P.S. "Ameline, 104 avenue de Villiers. Amélie, c’est le troisième prénom d’Aimée d’Alton, celle que Musset a tant  chantée." Aimée Irène d'Alton (1811-1881) était une sœur du grand-père paternel du d'Alton qui trafiquait avec Vacquié, donc c'est quoi le rapport ? Et le prénom d'Amélie n'apparait ni dans son acte de mariage ni dans son acte de décès.