Le blog de Liliane Langellier. Premier blog sur l'affaire Seznec. Plus de 1.300 articles.
1 Décembre 2024
“Il n'est bon avocat qui ne mente en plaidant.”
Proverbe français
Me Langlois écrit pudiquement pour ne pas dire "extrême droite" :
"Le défenseur de Maurice Privat est un jeune avocat, Me Philippe Lamour, engagé alors politiquement dans les milieux nationalistes-socialistes admirateurs de Mussolini."
Voilà qui est dit et bien dit.
Me Philippe Lamour défendait Maurice Privat dans un procès en diffamation...
Inutile, donc, de prendre sa plaidoirie au pied de la lettre.
Mais plutôt avec des pincettes !
La plaidoirie était peut-être un bel effet de manches mais elle n'a pas empêché la condamnation de Hervé et de Privat.
Qui, une fois de plus, ont sali des gens respectables pour défendre leur bagnard.
S'appuyer aujourd'hui sur cette plaidoirie du 5 octobre 1932, concoctée spécialement pour défendre les partisans de Guillaume Seznec, n'a pas lieu d'être et est totalement indigne.
Saviez-vous que, dans la brochure de L'affaire Seznec de Philippe Lamour...
L'éditeur en était La Province.
C'est également La Province qui signe la longue introduction.
Lamour et La Province = même combat !
Plaider avec de faux arguments de fausses preuves pour sortir de l'ornière l'ami Privat.
En vain.
Et c'est tant mieux !
Reprendre aujourd'hui les arguments de Philippe Lamour pour défendre Seznec est nul et non avenu.
Liliane Langellier
Rappel : MM. Privat et Landiech sont condamnés à payer solidairement 120.000 francs [plus de 93.000 euros en valeur actuelle] à la famille Quémeneur en raison de son préjudice, et le jugement sera inséré dans dix journaux de Paris et de Bretagne. »
Annick Le Douget page 143/145.