Le blog de Liliane Langellier. Premier blog sur l'affaire Seznec. Plus de 1.300 articles.
25 Novembre 2024
Ce qu'on cherche, on le trouve.
Sophocle
Au retour de Guillaume Seznec à Morlaix le lundi 28 mai au matin...
Angèle Labigou planque son pardessus dans son lit...
Elle enlève de la voiture le bleu de mécanicien de Seznec et le cache derrière un clapier.
Chez Guy Penaud en page 132 :
"Toujours ce même (samedi) 30 juin 1923, le commissaire Cunat et l'inspecteur Le Gall, de la police mobile de Rennes, avaient opéré, en présence de Mme Seznec, une perquisition à Traon-ar-Velin dans "la maison d'habitation et autres locaux fermés et dépendances." Les policiers avaient saisi un pantalon bleu de mécanicien marqué, par places, de traces de lavage. Dans leur procès-verbal, ils notèrent que la domestique Angèle Labigou, l'avait enlevé, subrepticement, d'une automobile où il était déposé, pour le cacher derrière un clapier. Le même jour, ils avaient saisi un pardessus de voyage, roulé entre le sommier et le matelas dans le lit de la servante. Pour justifier cette présence anormale, Angèle Labigou allégua que son matelas était trop court et qu'elle l'allongeait avec le manteau de son patron. Les policiers avaient fait constater à Mme Seznec et à sa domestique que le pardessus portait, au col, une tache de sang. Une analyse ultérieure révéla que cette tache était du sang humain."
Puis, toute imbue d'une autorité nouvelle....
Elle file commander les ouvriers de la scierie.
Ce qui ne leur plaît guère.
Que s'est-il passé lors du retour de Seznec ?
Avait-il sur lui suffisamment d'argent pour payer la bonne et faire d'elle ce qu'il voulait ?
Mais alors comment expliquer que la même bonne glisse sa reconnaissance de dette dans la valise de Seznec le 27 juin, la veille de son départ pour Paris ???
.......................................
Quant à madame Seznec...
Qui n'avait plus un sou et vivait dans une masure avec sol en terre battue...
Voilà que j'apprends qu'elle payait une agence privée pour l'aider dans ses recherches...
L’Intransigeant, 19 mai 1926
« La confrontation demandée n'aura peut-être pas lieu avant de nouvelles enquêtes à Paris et au Havre sur des faits accessoires que certaine agence privée signale périodiquement au fur et à mesure de leur découverte à la famille du condamné.
Quelle est cette agence ? Mme Seznec refuse obstinément de la désigner, mais les renseignements qu'elle en reçoit lui ont permis déjà d'adresser vingt mémoires au garde des sceaux qui, finalement, fait rouvrir une enquête que l'on supposait bien close. »
Serait-ce l'œuvre de Petitcolas et de sa loge maçonnique (?)
Auquel cas, une grande chrétienne comme Marie Jeanne Seznec ne pouvait citer l'ordre maçonnique.
Décidément...
L'affaire Seznec reste aujourd'hui encore pleine de surprises.
Liliane Langellier
L'Ouest-Éclair (Ed. de Caen) - 1931/06/28
« Mais déjà la voiture avait été lavée à fond, et sa vérification ne devait donner lieu à aucun résultat. »
...........................................
Madame Jourdan...
Pour Billouin...
Entre Wikipedia et les archives de Thierry Lefebvre..
Paris 1926 - 104 ave de Villiers - Billouin Henri - Fabricant de cycles - Albatros
Mon choix est vite fait !!!
"Je me trompe peut-être mais il me semble avoir lu quelque part que Gillaume Seznec vendait des vélos de marque Albatros au moment de son accident."
"La dernière huitaine de novembre 1906, M. Seznec va à Paris voir le salon d’automobiles. Il achète là une quantité de bicyclettes de soldes d’occasion de la Maison Cottereau de Paris."
"En 1907, il a eu le monopole de la bicyclette Alcyon pour l’arrondissement de Châteaulin et celui de Quimper."