Le blog de Liliane Langellier. Premier blog sur l'affaire Seznec. Plus de 1.300 articles.
28 Octobre 2024
Reprenons...
Le 4 juin 1923...
Jenny Quémeneur, folle d'inquiétude, vient à Morlaix chez les Seznec pour avoir des nouvelles de son frère.
Seznec se moque et joue au kéké devant son infernal pote de Jaegher.
Mais...
Le 10 juin 1923...
Ce n'est plus du tout la même histoire.
Ce sont deux hommes de la famille Quémeneur qui se pointent à la scierie.
Jean Pouliquen et Louis Quémeneur.
Les beau- frère et frère du disparu.
Et, là, finie la rigolade.
Le notaire Pouliquen demande à Seznec un récit détaillé du voyage et des explications sur certains points qui lui semblent étranges.
De retour à Landerneau et après une discussion avec Jenny Quémeneur, ils décident d'aller demander une enquête discrète à la brigade de police de Rennes.
Au vu de la situation politique de Pierre Quémeneur, ils préfèrent éviter Landerneau.
Sans attendre, les voilà donc partis pour Rennes.
Guillaume Seznec monte dans le même train à Morlaix.
Et voilà nos trois gaillards devant l'inspecteur Leopold Fabrega.
Et, là, finie la rigolade...
Guillaume Seznec commence à avoir chaud aux plumes.
Et que va-t-il faire pour s'en sortir ???
Le 13 juin...
Il va filer au Havre envoyer un télégramme sous le nom de Quémeneur pour tranquilliser la famille.
Très vite Pouliquen s'aperçoit que c'est un faux...
La combine du gars Seznec aurait pu marcher s'il avait signé le télégramme "Pierre", comme à l’habitude du conseiller général, et non "Quémeneur".
Alors, là...
Plus fort de chez plus fort...
Mort de trouille..
Le 20 juin...
Guillaume Seznec va coller la valise du disparu en gare du Havre.
Oui, vous lisez bien.
Je l'affirme haut et fort qui d'autre que son compagnon de voyage pouvait être en possession des papiers et des vêtements de Pierre Quémeneur ???
Qui d'autre #jedemande
Personne.
Pendant ce temps...
Jean Pouliquen, qui n'est pas un lapin de six semaines, et, qui sent l'arnaque à plein nez va écrire, dès le 13 juin 1923 au Directeur de la Sûreté Générale.
Dites-vous bien que, si Chenouard n'avait pas reconnu Guillaume Seznec sur la photo dans L'Excelsior du 1er juillet 1923. ...
La combine passait crème.
On parle bien là de la valise jaune que la môme Conogan a vu dans la Cadillac.
Seznec n'avait qu'un simple panier en osier.
Guy Penaud en page 62 :
"La Cadillac stationna dans la cour de l'hôtel Nourrisson à La-Queue-Lez-Yvelines, le samedi 26 mai 1923, de 8 heures à 13 heures. La jeune Hélène Conogan, âgée de 14 ans, nièce des propriétaires de l'hôtel, qui étaient absents, remarqua à l'intérieur de la Cadillac une valise de couleur jaune (cf déposition de Mlle Conogan du 2 juillet 1923). Or, Seznec, on l'a vu, n'était muni que d'une mallette en osier. Lorsque, à l'instruction, cette mallette lui fut présentée, la jeune Conogan l'écarta formellement. C'était une valise jaune et non un panier en osier qu'elle avait vue. La valise de Quéméneur lui fut alors montrée. Malgré son jeune âge, elle resta prudente :
"Elle lui ressemble. En tout cas, c'est bien la même couleur que celle que j'avais indiquée. Je ne peux en dire plus."
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Je le dis et je le répète...
Qui d'autre que Guillaume Seznec pouvait être en possession des papiers d'identité et de la valise de Pierre Quémeneur ???
Liliane Langellier
Didier Migaud. Homme de gauche. Ancien du Parti socialiste.
P.S. Comme Me Denis Langlois s'arroge le droit d'envoyer une lettre à Didier Mingaux, Garde des Sceaux....
Pour lui soumettre des soi-disant faits nouveaux nuls et non avenus...
Je vais écrire au ministre de la Justice pour lui conseiller de lire mon blog...
C'est le droit de chaque citoyen.
Et, je ne vois pas pourquoi je m'en priverai !
Le beurre et l'argent du beurre. C'est la morale de notre temps. Nous voulons tous sortir de l'épicerie avec le beurre, l'argent du beurre et le sourire de la crémière. - Jacques Cock, Œuvres ...
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