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Affaire Seznec Investigation

Le blog de Liliane Langellier. Premier blog sur l'affaire Seznec. Plus de 1.300 articles.

Les personnages communs aux affaires Cadiou et Seznec. René Charles GUILMARD. Procureur de la République à Brest.

Né le 25 mai 1860 - à Trévières, 14711, Calvados, Normandie.

 

Il se marie à Caen le 22 octobre 1884 avec Marie Louise Joubert (1858/1944).

Dont il aura une fille Marie Louise Madeleine Guilmard. Née le 10 août 1882 à La Ferté-Macé (Orne).

Qui épousera le 5 décembre 1921 André Marie Binet, le fils du juge Ernest Binet.

En décembre 1921, lors de son mariage, André Binet était courtier, domicilié 21 rue Jules Ancel au Havre... à 700 mètres de la boutique Chenouard...

Où a été achetée la machine à écrire le 13 juin 1923 avec laquelle auraient été tapées les fausses promesses de vente de Traou-Nez en Plourivo entre Quémeneur et Seznec.

En juin 1936, lors du décès de son père, il est industriel au Havre.

 

  • Décédé le 9 janvier 1943 - Tessé la Madeleine, 61140, Orne, Normandie, France, à l'âge de 82 ans

La Dépêche de Brest du 16 février 1943

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Substitut Lisieux 04/12/1883

Substitut Alençon 29/07/1884

Procureur Mortain 26/09/1887

Substitut du procureur général Caen 28/12/1897

Avocat général Caen 09/12/1900

Avocat général Amiens 22/11/1910

Procureur Brest 23/04/1913

Fin d'activité le 09/10/1929 - Motif : Admis à la retraite

DISTINCTIONS : Honorariat : Président Légion d'honneur : Chevalier le 19/09/1920

 

À propos de Guilmard, Philippe Tranchard écrit dans son livre sur l'affaire Cadiou en page 235 :

« Alors Guilmard renonce, non sans amertume. Il l’écrit en demandant à faire valoir ses droits à la retraite : « Je suis Procureur de la République à Brest depuis 16 ans, et, sans être fatigué, je serais bien aise de cesser les fonctions absorbantes auxquelles je me suis dévoué, sans avoir jamais obtenu avancement ou équivalence. »

Comment cet homme a-t-il pu à ce point s’illusionner sur lui-même et sur l’opinion que sa hiérarchie pouvait avoir de lui ? Non seulement il a lamentablement échoué dans deux affaires spectaculaires – Cadiou et Seznec -, mais il n’a cessé de susciter des incidents dans le palais de justice de Brest. Et ces incidents sont remontés jusqu’au parquet général de Rennes, si ce n’est jusqu’à la Chancellerie. On trouve dans son dossier deux lettres très circonstanciées dans lesquelles sont développées des plaintes professionnelles le concernant. »

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Dans l'affaire Seznec...

Dans l'Ouest-Eclair du 30 juin (page 2, 1ère colonne) :

"Une descente du Parquet à Landerneau

Ce matin, par le train de 7 heures, descendait à Landerneau M. le Procureur de la République Guilmard. assisté de M. Binet juge d'instruction, et d'un greffier. M. Binault, commissaire de police, les reçut à la gare, et tous se dirigèrent vers la villa Ker-Abri où habitait avec sa soeur le conseiller général de Sizun.

En présence de M. François Quéméneur, frère du disparu, arrivé à Landerneau mercredi soir, la correspondance de M. Quéméneur fut compulsée et étudiée minutieusement. On sait que le conseiller général, d'une activité inlassable, traitait de multiples affaires et le travail de dépouillement a été très long.

Ce soir, à 4 heures, cette opération judiciaire dont l'importance n'échappera à personne se poursuivait. Des détails fort intéressants ont sans doute été recueillis, qui aiguilleront l'enquête vers sa voie définitive, espérons-le."

C'est le seul acte du procureur Guilmard dans l'affaire Seznec.

C'est Théodore Picard, le procureur de Morlaix, qui récupérera la patate chaude.

Liliane Langellier

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