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Affaire Seznec Investigation

Le blog de Liliane Langellier. Premier blog sur l'affaire Seznec. Plus de 1.300 articles.

Affaire Seznec. Et Seznec aurait foncé vers Morlaix sans être arrêté pour excès de vitesse ?

Chi va piano va sano e va lontano.
Proverbe italien

Cette photo prise devant la gare de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor) donne une idée de la diversité du trafic qui devait cohabiter lorsque le Code de la route a été mis en place. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

 

Voilà quelques extraits de presse relatant les amendes pour excès de vitesse de conducteurs zélés en 1923.

Avec ses sept chapitres, le premier Code de la route n’est finalisé que le 27 mai 1921.

Bonne lecture.

 

Liliane Langellier

 

 

 

 

 

 

 

« Si l’invention des premières automobiles à moteur remonte à 1886, leur essor s’affirme véritablement après la Première Guerre mondiale. En France, le parc automobile passe de 100 000 véhicules en 1914 à plus de 1,5 million dès 1929. Cette expansion du trafic routier s’accompagne d’une hausse des accidents mortels, qui atteignent 3 000 tués dès la fin des années 1920.

À l’époque, tout reste à inventer en matière de règles de conduite. Un premier décret visant la circulation des véhicules à vapeur ou à moteur paraît le 10 mars 1899. Il prévoit déjà un « certificat de capacité », ancêtre du permis de conduire. Avec ses sept chapitres, le premier Code de la route n’est finalisé que le 27 mai 1921.

Déjà habituée à assurer la « sûreté des campagnes et des grandes routes » depuis laloi du 28 germinal an VI, la gendarmerie nationale va naturellement orienter ses missions vers les usagers de la route, même si sa propre motorisation est encore balbutiante. Le 27 mai 1922, une circulaire recommande aux soldats de la Loi la modération, notamment à l’égard de la population rurale, dont les habitudes se trouvent bousculées.

Le 15 janvier 1923, le ministre de l’Intérieur, Maurice Maunoury, indique que les gendarmes doivent user d’un sifflet pour interpeller les automobilistes en faute. Ces militaires peinent déjà à calculer les excès de vitesse à l’aide de simples chronomètres et à pouvoir rattraper les contrevenants. »

 

L'Ouest-Eclair (l'ancêtre d'Ouest-France) poursuit dans son édition du 9 janvier 1923 une série d'articles afin de présenter le nouveau Code de la route.

 

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