Le blog de Liliane Langellier. Premier blog sur l'affaire Seznec. Plus de 1.300 articles.
9 Février 2024
Un lien particulier unissait le Finistère à Robert Badinter, mort dans la nuit du jeudi 8 au vendredi 9 février à l'âge de 95 ans. C'est dans une maison de Doëlan, à Clohars-Carnoët, qu'il s'était isolé pour rédiger le discours sur l'abolition de la peine de mort.
C'est une petite maison qui renferme en elle un pan de l'Histoire de France. En 1981, Robert Badinter – qui s'est éteint dans la nuit du jeudi 8 au vendredi 9 février 2024 - s'est isolé à Douëlan (Finistère) pour écrire le discours sur l'abolition peine de mort.
"Il était venu dans la maison de l'écrivaine et journaliste Benoîte Groult et du secrétaire général de l'Élysée Paul Guimard et durant trois semaines, il a séjourné sur place", raconte Jacques Juloux, le maire de Clohars-Carnoët. "Il s'est imprégné de l'ambiance calme et de la sérénité qui régnait sur le lieu pour se détacher de toute pression et c'est ici qu'il a rédigé le texte qu'il a présenté à l'Assemblée nationale", détaille-t-il.
Dans un entretien accordé à Ouest-France, Robert Badinter racontait être repassé dans cette maison qui surplombe l'anse une fois avec son épouse Elisabeth à la fin des années 1990. "Une certaine nostalgie me lie à l’endroit", expliquait-il alors.
Un lien intime qui s'est poursuivi puisqu'en 2013, Robert Badinter est revenu dans la commune pour inaugurer la médiathèque qui porte son nom. "Il nous a raconté que c'était la deuxième médiathèque qui portait son nom, la première c'était dans une prison", se souvient Jacques Juloux, très ému. Il se rappelle également du discours tenu devant 300 personnes qui l'écoutaient sous une pluie battante. "Il nous a délivré un message évoquant le droit et le droit des détenus. À cette occasion, nous avons ressenti une très forte émotion", détaille le maire.
"C'est un grand homme que l'on perd aujourd'hui et je suis – nous en sommes – très très attristés", conclut-il.
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Chez Denis Langlois :
Badinter, le sage, en page 352 du livre de Denis Langlois :
Précision :
Robert Badinter effectue ses études supérieures aux facultés de lettres et de droit de l'université de Paris, où il obtient une licence de lettres en 1948 et une licence de droit en 1948. Il bénéficie d'une bourse du gouvernement français pour compléter sa formation aux États-Unis et obtient, en 1949, la maîtrise en arts de l'université Columbia de New York.
Carrière professionnelle
Revenu en France, Robert Badinter s'inscrit comme avocat au barreau de Paris en 1951 et commence sa carrière comme collaborateur d'Henry Torrès.
Le procès de Jeanne Seznec a eu lieu en juillet 1949.
Robert Badinter n'était pas encore avocat !!!
D'autre part...
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Liliane Langellier
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