Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Affaire Seznec Investigation

Le blog de Liliane Langellier. Premier blog sur l'affaire Seznec. Plus de 1.400 articles.

Affaire Seznec. Pour en finir avec Leopold Fabrega...

La légende dorée : une mythologie chrétienne s'est ainsi constituée, « construite sur les croyances païennes que le christianisme dut assimiler dans le but de les contrôler »

Thierry Lefebvre :         

"Sinon, j'ai été contacté sur Généanet par une petite fille de l'inspecteur Fabrega.

D'après ses fils, décédés, il aurait été muté à Marseille à cause de la machine à écrire.

À mon avis, c'est plutôt une rumeur familiale car il est resté à la brigade de Rennes jusqu'en 1927, puis à Menton jusqu'en 1929 où il est arrivé à Marseille d'où il était originaire."

Chez Marc du Ryez :

 

R.M. Leopold Fabrega

Mais revenons au dimanche 10 juin.............

Et, là, on reprend la primo enquête du notaire Pouliquen (in page 86 Rouz) :

"Après nous (ndlr Louis et lui) être concertés avec ma belle-soeur, nous résolûmes coûte que coûte d'éclaircir cette affaire et nous décidâmes de prendre le soir même l'express de Rennes pour aller conter notre affaire à la brigade mobile, et lui demander une enquête discrète à ce sujet. Nous fîmes téléphoner à Seznec pour lui annoncer notre décision et le prier de vouloir bien nous accompagner puisque seul lui pouvait donner quelques renseignements utiles ; il promit de nous rejoindre à la gare de Morlaix, ce qu'il fit. 

Nous arrivâmes à Rennes, Louis Quemeneur, Seznec et moi le dimanche soir 10 juin, et après avoir retenu nos chambres à l'Hôtel Parisien en face de la gare où mon beau-frère et Seznec étaient descendus quinze jours auparavant, nous allâmes directement à la brigade mobile. Nous fûmes reçus par un jeune inspecteur qui nous fit savoir que si nous n'avions pas déposé une plainte au parquet, la brigade mobile ne pouvait procéder à une enquête..."

....................................................

Rappel :

Texte de la main courante recueillie par l'inspecteur de police Léopold Fabrega :

"Le dimanche 10 juin 1923 à 19 h 50 se sont présentés à notre brigade trois messieurs : l'un d'eux me dit être M. Pouliquen, notaire à Pont-l'Abbé et me tint la conversation suivante :

"Nous venons vous voir après avis de M. le commissaire de police de Landerneau et serions très obligés à la brigade mobile de bien vouloir effectuer des recherches officieuses sur un membre de notre famille parti à Paris pour affaire depuis une vingtaine de jours et duquel nous sommes sans nouvelle. Nous craignons à une catastrophe mais désirerions toutefois que cette démarche de votre part ne fasse aucun bruit sur la presse afin d'éviter des ennuis à la personne que nous recherchons au cas où elle serait retrouvée... M. Seznec qui n'avait jusqu'alors point pris la parole si ce n'est pour approuver l'amitié existante entre le disparu et lui, me dit qu'il comptait lui et ses deux compagnons quitter Rennes vers 2 heures du matin..."

Comme quoi il faut être vigilant partout et toujours…

Car c'est quelque chose la légende dorée de l'affaire Seznec...

Et elle a la peau dure !!!!

Heureusement il y a désormais des veilleurs un peu partout pour rétablir la vérité.

La légende Fabrega in Denis Seznec en pages 511/512 :

« Les connards de Paris ont fabriqué des preuves. C'est eux qui ont apporté la machine à écrire. »

En quoi l'inspecteur Fabrega de la brigade mobile de Rennes est-il concerné par la machine à écrire trouvée le 6 juillet chez Seznec ???

La fouille est réalisée par le commissaire divisionnaire de Rennes Léon Labouerie, le commissaire Jean-Baptiste Cunat commissaire de police mobile à Rennes et les inspecteurs François Chélin, Pierre Faggiani, Pierre Le Gall et Jules Thomas, inspecteurs de police mobile à Rennes.

Pierre Bonny et la police parisienne non concernés.

Seznek :

"p 511 : (Marcel Fabrega) “S’il n’est pas intervenu plus tôt, dit-il pour répondre au magistrat qui l’interroge, c’est parce qu’il a toujours été en poste à l’étranger, pendant plusieurs dizaines d’années…

… c’est bien connu, Outre-Mer il n’y a pas de palais de Justice ni de commissariat… et un haut-fonctionnaire en poste loin de chez lui, ne revient jamais en métropole…"

Alain Laubreaux :

« Les facéties de Bonny, qui étaient intarissables, réjouissaient follement Vidal, surtout quand elles s'exerçaient sur son collègue de la brigade de Rennes, un invraisemblable bonhomme, nommé Cunat, coiffé d'un melon sous lequel il avait l'air d'une citrouille dans sa cloche, et chaussé de ribouis énormes. C'était vraiment l'argousin en bourgeois pour un vaudeville de 1910. »

C'est en fait la guerre des polices...

La rue des Saussaies contre la brigade mobile de Rennes.

Paris contre la province...

Tout un programme !



Liliane Langellier

P.S. Merci à toutes et à tous pour les 125.000 visiteurs atteints sur ce blog (+ 70.000 visiteurs en 4 ans).

Pour 1.067 articles sur l’affaire Seznec.

Mon blog personnel « Chez Jeannette Fleurs » a atteint, lui, les 391.937 visiteurs pour 1.901 articles.

 

 

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article