Louis Eluère. Il manquait un sorcier à l'affaire Seznec : elle l'a....

“Ne soyez pas sorcier ; mais si vous l'êtes, faites votre métier.”
Victor Hugo / Les Travailleurs de la Mer

Histoire de rigoler un peu...

On va encore causer "paranormal"...

Et, sorcier, cette fois...

Ce n'est pourtant pas l'été en cette mi-octobre 1923...

Les sujets ne manquent pas à nos rédacteurs...

Et l’ami Guillaume est au frais en attente de son procès.

Mais il faut croire que la presse reste encore très attachée à l'affaire Seznec...

Et quand un supposé brave homme vient raconter ses révélations de l'au-delà...

Tous les échotiers affûtent leurs crayons...

Autre version...

Petit-Parisien 18 octobre 1923

Allusion à l'affaire Cadiou...

Le Petit Provençal, 19 octobre 1923

Mémorial de la Loire et de la Haute-Loire, 19 octobre 1923

Le Matin, 18 octobre 1923

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Le carrossier, sorcier, spirite s'appelle en fait Louis Eluère.

Vous avez ci-dessous son Registre Matricule et sa généalogie.

« A la gendarmerie de Rueil, M. Louis Elvère, cinquante-cinq ans, carrossier, demeurant 44, rue du Vieux-Pont, a déclaré :

« Je sais où trouver le corps de Quemeneur. J'affirme que Seznec et Quemeneur, après un bon dîner, se trouvaient, vers une heure du matin, au bord d’une rivière. Quemeneur voulant satisfaire un besoin naturel, Seznec le poussa violemment dans l’onde. La congestion fit rapidement ,son œuvre. Quand Seznec constata que Quemeneur ne donnait plus signe de vie, il le retira de l’eau. Il le ficela dans un grand sac, le chargea sur sa voiture et le rentra aussitôt chez lui. Là, aidé de sa femme, il le transporta dans sa cave. Il fit une fosse et y enterra sa victime. Il terminait son lugubre travail lorsque sonnait le dernier coup de 6 heures. Le cadavre est toujours à la même place.

« — Mais, fit le brigadier de gendarmerie, quelque peu surpris par l’assurance de son interlocuteur, comment connaissez-vous tous ces détails et pourquoi ne les avez-vous pas révélés plus tôt ?

« — C’est parce que je ne les connais que d’hier soir, car je suis un « spécimen naturel de l’ectoplasme de la pensée » (sic), répondit M. Elvère, qui exigea formellement que procès-verbal fût dressé de ses déclarations.

Elles ont été transmises, avec toutes réserves, au parquet de Versailles qui craint fort que la faculté extra-lucide du fameux spécimen ne soit sujette à caution. »

Sources