Le blog de Liliane Langellier. Premier blog sur l'affaire Seznec. Plus de 1.300 articles.
27 Juin 2023
“Gagner de l’argent n’oblige personne à salir son honneur ou sa conscience.”
Guy de Rothschild
Georges DeHainault
Chez Catherine Clausse...
"Le "témoin" Georges DEHAINAULT...
Aimait à se faire appeler Monsieur le Comte. Cavaleur, trafiqueur, doux rêveur, il prenaît tout ce qui pouvait lui payer ses folies et débauches. Lui aussi a fuit dès 1924 pour le nord de la France.
Lui aussi est retrouvé "suicidé" d'une balle ...ou plusieurs...dans la tête.
Peu de temps avant il avait avoué à une de ses maîtresses qu'il regrettait d'avoir menti, qu'en ce temps-là il était imbu de sa personne et que maintenant il y songeait et cette affaire le hantait. Son épouse décédera, elle aussi plus tard... d'un "suicide" au gaz.
Ces faits m'ont été relatés par la dernière épouse du fils de DEHAINAULT; une autre personne (famille de la première épouse du fils) écrira à Denis Seznec."
De plus, Georges De Hainault connaissait bien l'inspecteur Bonny.
C'est Henriette Sallé, l'une de ses anciennes maîtresses, qui l'écrit à Me Raymond Hubert le 3 décembre 1953 :
« En 1923, en août, je suis partie pour le Brésil… »
Elle appartenait pas plutôt aux filles des bordels argentins ? [1]
Sur le Geneanet de Thierry Lefebvre :
Henriette Sallé née à Monaco le 19 Mars 1896.
Sans père.
Elle épouse le 29 novembre 1934 Henri Robert à Paris 17e.
Dont elle divorcera le 9 octobre 1947 à Douala Cameroun.
[Merci à Thierry qui a eu grand mal à trouver cet acte de mariage]
Il y avait contrat de mariage.
On peut donc supposer qu'elle se retrouve sans un radis.
En 1936...
Le Henri était forain...
Ils demeuraient avenue Paul Adam à Paris :
En juillet 1938 on retrouve notre Henriette à Paris 17e.
En 1938, une annonce d'une dame Robert (Pas de certitude que ce soit Henriette) demeurant rue Dautancourt... tout comme un certain Gherdi.
En 1938, elle a 42 ans.
Qu'entend-elle par "n'importe quoi" ????
En 1939, c'est bien elle (adresse citée dans le rapport Camard).
Les époux Robert Sallé divorcent en 1947 au Cameroun, l'acte est retranscrit à Paris 17è en 1949 mais les mariages divorces en ligne s'arrêtent en 1947 difficile de savoir si c'est lui ou elle qui a eu gain de cause.
Lui s'est remarié en 1949 au Cameroun et est décédé en 1986 à Paris 13è.
En 1953, elle a la curieuse idée de témoigner auprès de Me Raymond Hubert pour salir le gars Dehainault.
En 1955, Camard dit qu'elle était domiciliée à Oran en Algérie.
[Encore la traite des blanches ? Devenue mère maquerelle ?]
Nous commencerons donc l’année par un article, un de plus direz-vous, sur le travail d’investigation de notre conférencier national. Dans son œuvre Nous les Seznec, Denis Seznec évoque les déclarations de Mme Henriette Sallé (née à Monaco, divorcée Robert). Cette personne apporte des précisions sur sa relation personnelle avec Georges Dehainault (témoin de l’achat au Havre de la Royale10) et sur les confidences de ce dernier. Nous ne nous attarderons pas ici sur les propos de Mme H. Sallé. Par contre, nous sommes surpris de la présentation des faits par l’auteur de l’ouvrage – si le titre de l’article pose la question : manipulation ou amateurisme coupable ?, pour ma part, je crains fort que ce soit la besace “imposture” qui s’alourdisse encore… à vous de juger.
Reportons-nous au bas de la page 153 de Nous les Seznec (edit. 2006) – on peut y lire :
“Toujours à propos de ce témoin, le 3 décembre 1953, l’avocat de notre famille, Me Raymond-Hubert, recevra une lettre d’une certaine Henriette Sallé.”
Problème : cette lettre n’existe pas, elle est imaginaire, pour la raison toute simple qu’en cette année 1953, Mme Sallé (après en avoir parlé au journaliste Danjou, et attendu en vain qu’il agisse) contacte, par téléphone, le cabinet d’avocat de Raymond Hubert, celui-ci la convoque et c’est donc la secrétaire de Raymond-Hubert qui frappe la déclaration de la “certaine” Mme Sallé, cette dernière en chair et en os en face d’elle. Quel intérêt pour Denis Seznec de tromper les gens sur ce point ? Aucun à première vue. Par contre, si on y ajoute l’élément suivant, on peut esquisser une explication.
En page 155 (haut de page), on lit :
” En 1955, à la suite d’une nouvelle requête en révision, un policier, le commissaire divisionnaire Camard, sera chargé de retrouver cette madame Henriette Sallé, témoin capital s’il en fut. Or, que peut-on lire dans son rapport ? “Je n’ai pu entendre Mme Henriette Sallé. Elle se trouve en Algérie à l’adresse suivante : chez Mme Tabart, 2, rue Pélissiere à Oran“. Voilà ce qui est surprenant. Nous sommes en 1956 et officiellement du moins l’Algérie est un département français. Pourquoi le policier ne demande-t-il pas une extension de sa commission rogatoire pour aller interroger cette madame Henriette Sallé ? Il aurait pu aussi la faire interroger par ses collègues d’Oran. Rien de plus simple. Pourtant, il laissera tomber cette piste capitale.”
Il y a peu encore, je ne voyais rien à contester à ce passage. Aujourd’hui, je conseillerai vivement à l’auteur de penser à le modifier dans la prochaine réédition définitive. Le rapport Camard est remis à l’administration judiciaire vers la mi-1956, cependant l’enquête n’est pas close et les derniers pv d’audition sont adressés fin 1956, dont celui de Mme Henriette Sallé. Dame Henriette demeurait à l’époque à Paris, mais ayant vécu précédemment en Algérie, elle s’y rendait épisodiquement pour de brefs séjours. Elle a donc été entendue le 4 octobre 1956 dans les locaux parisiens de la police judiciaire. Dans sa déclaration, elle confirme le point précédent, à savoir son témoignage au cabinet de Me Raymond Hubert. Elle nuance ce témoignage mais n’apporte rien d’essentiel qui fasse avancer l’affaire. Nous aurons sans doute l’occasion d’y revenir.
Pourquoi donc Denis Seznec s’ingénie à nous faire croire que Mme Henriette Sallé n’a jamais été auditionnée par qui que ce soit, alors qu’elle s’est déplacée chez le défenseur, Raymond Hubert, et chez les enquêteurs ? Fallait-il que cette dame reste absolument une inconnue ? Il est possible que dans le cas présent, la tromperie manifeste aide à “absorber” le manque du “curiosité” de la défense, car à ce moment précis, la défense est lambeaux (famille divisée, intérêts défendus par Claude Bal d’une part et Raymond Hubert d’autre part). Je ne crois pas une seconde à une erreur de l’auteur et il est vrai, qu’à moins de se plonger dans le dossier, l’erreur ne peut être relevée – en conséquence, le lecteur lambda continue à penser qu’il a en main un récit historique honnête et sérieux, alors qu’il est en grande partie, bidonné.
En fait, je peux affirmer, en fonction des nombreux écarts coupables entre Nous les Seznec et le rapport Camard, que Denis Seznec a sciemment trompé ses lecteurs et son public. Avoir dans sa main gauche la copie du pv d’audition d’une personne et de sa main droite s’offusquer par clavier interposé que cette personne n’a jamais été interrogée… si ceci n’est pas une imposture flagrante, quel qualificatif faut-il alors utiliser ?
Family tree of Henriette Marie SALLÉ
https://gw.geneanet.org/tlefebvre?lang=en&n=salle&oc=0&p=henriette+marie
Thierry Lefebvre...
Georges DEHAINAULT...
Le père :
Le fils :
Georges DEHAINAULT né le 15 juillet 1897 à Saint-Maur-des-Fossés.
Décédé le 28 février 1948 à Versailles.
Marié le 25 juin 1924 à Alexandra Pichon.
Registre Matricule
Contre l'Allemagne du 11 août 1916 au 24 septembre 1919.
Family tree of Georges Edmond DEHAINAULT
Discover the family tree of Georges Edmond DEHAINAULT for free, and learn about their family history and their ancestry.
https://gw.geneanet.org/tlefebvre?lang=en&n=dehainault&oc=0&p=georges+edmond
Thierry Lefebvre...
Qui a financé le faux témoignage de Henriette Sallé (?)
« Adressez ensuite billets et menue monnaie à.... »
In Charles Victor Hervé
C'est ça l'affaire Seznec...
Des gens propres qui se font salir par des gens sales.
Liliane Langellier
Le célèbre tango argentin de 1933 relate la triste histoire d´une prostituée française qui connut en France un argentin, dont elle tomba amoureuse.
L'objectif de est de vous raconter la douloureuse histoire de la traite des blanches françaises et européennes entre 1875 et 1936 en Argentine et en particulier à Buenos Aires. La prostitution a été tolérée et régulée dans la ville de Buenos Aires pendant une période de 71 ans entre 1875 et 1936. Pour cette présentation, j´ai utilisé différentes sources d´information comme la thèse Lugares del mal vivir 1875 1936 de Horacio Caride Bartrons publiée en 2008 et le livre d´Albert Londres El camino de Buenos Aires Albert de 1920
Voyons tout d´abord les facteurs du développement de la prostitution à Buenos Aires. On peut mentionner un flux migratoire essentiellement masculin qui a entraîné un très fort déséquilibre démographique. Un recensement des femmes entre 1888 et 1915 met en évidence que, sur cette période, était arrivé un total de 16238 prostituées dont 2274 françaises. Il s´agissait de la 3e communauté, la 2e communauté étaient les argentines et la première communauté étaient les Russes avec 3164 russes. Après les françaises, venaient les italiennes et les espagnoles.
On constate également un fort déséquilibre démographique entre hommes et femmes qui va durer jusqu’ à 1936. Cela est très intéressant puisque c’est justement l’année de l´abolition de la prostitution.
De plus, un autre élément qui a favorisé l’apparition la régulation de la prostitution : il existait en Argentine sous le gouvernement de Roca une tendance au développement de la laïcité. D’ailleurs en 1884 il y eut un conflit entre le gouvernement et la hiérarchie religieuse, ce qui avait entraîné une rupture des relations diplomatiques de l’Argentine avec le Vatican, qui s’étaient réhabilitées à partir de 1899. Il est notable de signaler à ce stade que la régulation de l’état va durer de 1875 à 1936. Cette régulation va interdire donc la prostitution dans la rue et va donc à imposer que les prostituées travaillent dans des maisons qui s´appelaient des maisons de tolérance (casas de tolerancia).
Il existe à ce sujet de remarquables incongruences : par exemple, les jeunes filles devaient avoir au moins 18 ans pour se prostituer mais en même temps, qu’on leur permettait de faire le commerce de leur corps, on leur niait la possibilité de se marier sans le consentement de leurs parents ¡ Voilà donc un des conflits de valeur, conduisant parfois à des situations relativement absurdes.
Un autre élément important à mentionner est l´explosion de la quantité de ces maisons de tolérance. On estime en 1933, Julio Alsoragray avait compté environ 228 bordels sur Buenos Aires et estimait qu’il y en avait certainement 10 fois plus.
En 1917, la législation définit l’architecture des maisons de tolérance pour laquelle il existe une obligation d’utiliser la pierre Paris, qui est un mélange de ciment et de marbre, très utilisée sur Buenos Aires pour donner un aspect assez français et raffiné aux constructions sans utiliser de blocs de pierre. Les façades avaient des moulures élégantes ce qui leur donnait un aspect beaucoup plus honorable. Le seul détail était le bouton du timbre à l’entrée : il devait être peint en rouge et avoir un diamètre d’au moins un centimètre ainsi que la couleur des rideaux.
Cette période de prostitution régulée par l´Etat va s’accompagner en réalité d’une période économique fabuleuse pour l’Argentine. Pendant les fameuses années 30, l’Argentine se situe comme la 8e puissance mondiale. Cette époque d´essor va s’accompagner d’une intense vie nocturne d’une population qui est à 60% étrangère et essentiellement masculine et jeune. Les jeunes immigrés en particulier vont donc chercher à se divertir. On assiste donc à un essor de café-concert, des confiterias, des cinémas pornographiques. Des orchestres originaux constitués de femmes se forment aussi. Les musiciennes cachent ainsi leur activité principale qui est la prostitution.
Il est intéressant de mentionner que les quartiers de la prostitution vont être les quartiers qui ont été abandonnés en 1871 avec la fièvre jaune par les familles les plus riches. Le quartier du Sud de Buenos Aires la Boca, Barracas, le centre de Buenos Aires avec aussi San Telmo et plus tard Balvanera vont devenir également les fameux endroit de tango. Le tango d’ailleurs très pratiqué à l’époque va d’ailleurs être associé à aux activités nocturnes de ces prostituées.
Il existe une situation assez paradoxale : dans le cadre d´une réglementation de la ville de Buenos Aires mais va parallèlement se développer une organisation criminelle extrêmement importante de traite des blanches depuis l’Europe, depuis la France aussi. Il existe des mafias qui vont être dénoncées par une partie de la société civile et par l’église. Elles vont condamner l’immoralité de cette régulation nationale en matière de prostitution qui cautionnent implicitement la traite des blanches. De plus, des organisations internationales entre 1920 et 1930 comme la Ligue des nations de la Croix-Rouge, le conseil international des femmes vont intervenir ainsi que la presse. Déjà 1905, un jeune avocat qui s’appelle Galvez va faire une thèse sur la traite des blanches. De même, un journaliste français Albert Londres écrit un livre qui s’appelle le chemin de Buenos Aires en 1920, qui justement mentionne ces maisons de passe françaises. Il commente qu’il y en avait quatre bordels tous les 150 mètres avec des rideaux réglementaires de couleur rose ou de couleur claire. Au centre de Buenos Aires, les rues Cangallo (aujourd´hui Perón), Sarmiento, Córdoba, Lavalle, Tucuman, Esmeralda, Florida étaient jalonnées de maisons de tolérance. Albert Londres va donc critiquer évidemment et dénoncer ces endroits dans lesquels les françaises exerçaient cette profession. Une française appelée Annette tenait par exemple une maison de luxe. En général, des françaises fines qui recevaient une clientèle riche et sélecte. Albert Londres indique que les Russes et les polonaises avaient une clientèle plus rustique et les criollas argentines, une clientèle plus populaire.. Il existait donc également une segmentation sur ce marché de la prostitution, contrôlé par des mafias européennes.
On peut citer une mafia très connue à l’époque qui va être démantelée qui s’appelait La Zwi Migdal. Il s´agissait d´une mafia juive polonaise, avec une organisation internationale puisqu’elle était présente dans plusieurs pays d’Amérique latine et il travaillait sur plusieurs pays dont la France. Cette mafia aurait importé plus de 3000 jeunes filles dans un vaste réseau international de traite des blanches. Certaines statistiques allaient jusqu´à 30.000 jeunes filles ¡
A partir de du début des années 20, les actions de la société civile se multiplient ainsi que les messages de de l’église pour mettre fin à cette prostitution de masse. Mais c´est un phénomène démographique qui va sonner le glas de la prostitution : le déséquilibre démographique homme-femmes disparait à partir de 1936. Cette normalisation a un impact structurel direct : les hommes se marient et donc n´ont plus la nécessité de recourir aux services de ces dames.
De plus, la réaction de la société civile va favoriser la réduction de la quantités de bordels qui vont commencer à fermer. Enfin, en 1936, la loi argentine va décider d’interdire la prostitution.
Carlos Gardel - Madame Ivonne - Tango 1933
Carlos Gardel canta "Madame Ivonne" de Cadícamo y Pereyra, de la lista de pedidos de mi centenaria mamá doña Graciela Soriano de Calvo. Edita Dr. Guillermo Calvo Soriano de Lima - Perú.
Carlos Gardel canta "Madame Ivonne"............
Con ustedes una joya de canción ♠✨ | By Indie Wonder - Facebook
Con ustedes una joya de canción ♠✨
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Un tango avec Colin Firth............ Yesssssssssssss..... ou avec Jessica Biel selon…