Le blog de Liliane Langellier. Premier blog sur l'affaire Seznec. Plus de 1.300 articles.
21 Novembre 2024
Money makes the world go round... The world go round... The world go round...
Liza Minnelli in Cabaret.
L'Éclaireur du Finistère du 27 septembre 1927 :
La vente du 17 octobre 1924 n'a pas dû être effectuée car l'annonce a été republiée dans la DPB des 7 et 21 décembre 1924 et dans l'Ouest-Éclair des 7 et 14 décembre 1924 pour une vente le samedi 27 décembre 1924.
DPB 21 décembre 1924
L’Éclaireur du Finistère
Et une autre d’avril 1925 pour une mise à prix de 84 000 francs.
Ce qui signifierait que la vente de décembre aurait été infructueuse ?
DPB 19 avril 1925
La séparation de biens entre les époux Seznec d'un jugement rendu contradictoirement par le tribunal civil de Morlaix le 29 avril 1925 :
DPB 11 mai 1925
Le Matin 11 mai 1925
Et pour finir....
60.100 francs...
Au lieu des 84.000 francs.
La Cadillac : 5.000 francs.
Et la machine à écrire vendue à La Dépêche de Brest.
cf chez Seznek :
Dans sa critique du livre de Denis Seznec :
p. 541 : “Pourquoi la machine à écrire a t-elle disparu après le procès ? “
… si elle avait disparu, pourquoi Marie-Jeanne se serait offusquée qu’elle soit considérée comme étant sa propriété lors de la vente de ses biens – les lacunes du petit-fils dans l’histoire familiale ne nous surprennent plus, en fait cette machine a été acheté par le journal brestois “La Dépêche” (non sans arrière-pensée, Pierre Quéméner en était actionnaire)
N.B. Le 27 décembre 1924, c'est aussi le jour où l'Ouest-Éclair publie une lettre de Marie-Jeanne écrite le 25 décembre 1924, jour de Noël, où elle demande une aide d'assistance judiciaire, rappelle sa dot de 10.000 frs et déclare qu'elle est "déshonorée aux yeux du public par la condamnation de mon mari, dont je ne suis pas responsable."
Marie-Jeanne y reparle de sa dote.
Lire ici :
"Article 4 : dot de la future épouse
En considération du mariage Monsieur et Marc déclarent donner et constituer en dot, chacun pour moitié, en avance sur leurs successions futures, à Mademoiselle Marc, leur fille, future épouse, qui accepte, une somme de dix-mille francs, qu'ils s'obligent solidairement entre eux, à lui payer dans les trois mois du jour de la séparation des futurs époux d'avec eux, avec intérêt au taux de cinq pour cent par an, à compter du jour de la célébration religieuse du mariage.
En conversion euros 2013, nous obtenons : 41.705,46 euros"
Liliane Langellier