Le blog de Liliane Langellier. Premier blog sur l'affaire Seznec. Plus de 1.300 articles.
9 Octobre 2022
Aussi loin que mène le mensonge, il ne sera que mensonge.
Nacira Boukli-Hacene
mensonge
"La révision d’une décision pénale définitive peut être demandée au bénéfice de toute personne reconnue coupable d’un crime ou d’un délit lorsque, après une condamnation, un fait nouveau se produit ou un élément inconnu de la juridiction au jour du procès est révélé.
Il est nécessaire que ces éléments d'information inédits soient de nature à établir l’innocence du condamné ou à faire naître un doute sur sa culpabilité."
"En procédure pénale, le recours en révision, plus connu, a pour finalité de casser le caractère définitif d’une condamnation et de faire à nouveau juger une affaire. Il faut pour cela que des faits et éléments nouveaux, inconnus du juge en charge du dossier au moment de son instruction initiale, et propres à faire naître un sérieux doute sur la culpabilité du condamné, soient présentés et justifiés. Selon le Code de procédure pénale, cette voie de recours en annulation d’une condamnation est ouverte devant la Chambre criminelle de la Cour de cassation contre un jugement exécutoire supposé entaché d’une erreur judiciaire."
Alors non...
Je suis désolée...
La découverte de l'existence de Leon George Turrou n'est absolument pas un fait nouveau dans l'affaire Seznec.
A mon avis, ça, l'avocat de Denis Seznec l'aura bel et bien compris.
Et il aura certainement conseillé au petit-fils de prendre ses distances avec notre "brocanteur à l'international".
Comment osez-vous écrire de telles inepties :
"Bertrand Vilain a découvert un fait nouveau. Il a identifié l'américain avec qui Pierre Quéméneur avait rendez-vous le 26 mai 1923 avenue du Maine à Paris"
La honte soit sur vous.
Bertrand Vilain n'a JAMAIS identifié l'américain avec lequel Pierre Quémeneur aurait eu rendez-vous le 26 mai 1923.
Bertrand Vilain a décidé, tout seul, de coller un personnage américain qu'il avait trouvé chez Bertrand Patenaude à l'affaire Seznec.
Il a été infoutu de nous prouver que Leon Turrou était en France en mai 1923.
Il a été infoutu de nous prouver que Guillaume Seznec ou Pierre Quémeneur le connaissaient.
Il a été infoutu de nous prouver que Leon Turrou était bel et bien l'auteur de l'annonce O.I.R.
What else ???
Alors, la suite de votre article = poubelle illico.
"Pour moi le fait que Pierre Quéméneur ait cherché des Cadillac à partir du 9 mars 1923 est la preuve qu'il a répondu à une annonce récente et comme il n'y en a pas d'autres que celles que Bertrand Vilain a dénichées dans l'Auto des 7 et 9 fevrier1923, l'affaire est entendue. C'est bien ces annonces qui ont déclenché le drame.
OIR.
L'hypothèse est que cet annonceur veut importer des voitures en Russie :
Pour annoncer la couleur il faut un R comme Russe ou Russie.
Il se dit représentant d'une administration. Il appartient à un bureau, en américain office. En franco-americain, office aussi. Voilà pour le O.
Pour le I il a pu coller un Immigration avant que l'office d'immigration russe soit créé, ou importation...
Bref c'est un sigle inventé de toute pièce, mais qui rend crédible cette affaire."
Ce n'est pas de radoter cent fois un mensonge qui va le rendre vrai.
C'est Joseph Goebbels qui disait "Un mensonge répété mille fois se transforme en vérité".
On voit où tout cela l'a mené.
Et notre continent aussi.
Contrairement aux vrais historiens...
Vilain est parti de son personnage américain pour le faire coller à l'affaire Seznec.
Et non le contraire.
Pour les détails...
Mes chers lecteurs...
Allez donc cliquer, sur la colonne de droite de ce blog, au nom de Leon George Turrou.
Et, vous aurez des explications claires.
Qui vous prouveront que le délire d'un brocanteur à l'international ne pourra jamais aboutir à la révision du procès Seznec.
Jamais.
Liliane Langellier
P.S. Du côté du broc...
"Soit on suit les petits cailloux laissés posthumement par Quéméneur et on arrive inévitablement et invariablement à Leon Turrou, l'ami de Paris de Pierre Quéméneur."
Là, ça ne s'arrange pas non plus.
Comment ose-t-il affirmer de telles sottises sans utiliser le conditionnel ?
Cela me fait penser aux pissotières...
Ce n'est pas parce qu'il y a écrit "Byrrh" dessus que ça en est...
P.S. 2 Quant à Bernez Rouz...
Qui doit être au courant, lui, de la vraie misère familiale du broc....
Et qui a eu pitié de lui...
N'oublions pas ce qu'il lui écrit :
"Dommage de n’avoir pas trouvé le document qui prouve la connexion indiscutable de Quéméner-Seznec et de Turrou. Faute de ce document. je crains que la justice ne bouge pas."
Une façon élégante de lui dire que son chef-d'oeuvre est une merde.
Lire plutôt sur mon blog :
Bernez Rouz sur le dernier livre du brocanteur.
Le broc nous écrit :
"Il a travaillé sur le dossier d'instruction qui est conservé aux archives départementales à Quimper. Il ne s'agit pas tout à fait du dossier original mais d'une photocopie faite dans les années 80 par un TUC. Il s'agit d'un invention des années Mitterrand pour donner du travail aux jeunes. Le jeune en question a fait les photocopies mais parfois elles sont tronquées. Il y a des graphiques sans les légendes."
Prétentieux. Faux. Archifaux.
Une copie du dossier Affaire Seznec a été confiée à Bernez Rouz par le procureur de Quimper, Bruno Gestermann, en l'an 2000.
Gestermann me l'a confirmé lui-même au téléphone. Alors qu'il avait quitté Quimper pour Orléans.
Il m'a affirmé avoir demandé ce fastidieux travail de copies à l'une de ses stagiaires d'été.
On trouve d'ailleurs le nom de Bruno Gestermann dans la liste des remerciements de Bernez Rouz, en page 220.
Gestermann a également confié copie de ce même dossier à Michel Keriel.
P.S. 3 #Bretagne #Shoah
Je vous conseille vivement de visionner le film de Catherine Bernstein et Julien Simon...
Sur la famille du docteur Perper de Braspart (Monts d'Arrée) déportée en 1942.
Les Perper qui ont été parmi les 142 Juifs à vivre en Finistère en 1940.
En juillet 1942, d'après le journal collaborationniste "La Bretagne", il y avait 1.437 Juifs dans les 5 départements bretons.
La famille Perper sera arrêtée par les gendarmes de Pleyber-Christ, le 9 octobre 1942.
Ils seront conduits à Drancy où ils resteront 5 mois avant d'être déportés le jeudi 25 mars 1943.
Et gazés au camp de Sobibor, dès leur arrivée.
Des 75.721 Juifs déportés de France, seuls 3% reviendront, à savoir 2.271 personnes.