Le blog de Liliane Langellier. Premier blog sur l'affaire Seznec. Plus de 1.300 articles.
1 Mai 2020
Le travail, c'est la santé…
Chanson d'Henri Salvador.
Ecrite par Maurice Pon.
Claire Bretécher.
Tout d'abord...
Merci merci pour les 5.013 visiteurs de ce mois d'avril 2020.
J'ai dépassé mon blog Chez Jeannette Fleurs : 4.635 visiteurs.
Le nombre de visiteurs mensuels c'est l'O.J.D. d'un blog.
Et c'est la première chose que l'on vous demande quand vous dîtes que vous managez un blog.
Le 1er mai….
N'est-il pas le jour idéal...
Pour parler du travail ?
Et si : "Le travail, c'est la santé !"
Au vu du boulot accompli...
Celle de Marc du Ryez doit être resplendissante.
J'ai, en effet, pris le temps hier soir, de lire son calendrier de l'affaire Seznec.
Remarquable.
Précis.
Une vraie mine d'informations.
Tout cela ne plaît pas à tout le monde...
Car, dans l'affaire Seznec, c'est comme en classe...
Les mauvais élèves harcèlent les bons.
Mais, au final, ce sont les bons élèves qui réussissent.
Pas les mauvais.
Thierry Lefebvre s'est échiné à faire la généalogie de tous les personnages de l'affaire Seznec.
Importants ou secondaires.
SaintOp/Seznec a fait, lui aussi, un boulot considérable pour contrer pied à pied le livre de Denis Seznec, dans sa critique impertinente.
Et Alain Delame, l'agrégé d'Anglais, enseignant à Centrale Lille, que j'accueille régulièrement sur ce blog, bosse dur chacun ses articles.
Je ne vais pas oublier de citer aussi le travail des trois auteurs stars de l'affaire : Denis Langlois, Bernez Rouz et Michel Pierre (dans l'ordre de parution de leurs livres).
Qui ont fait, eux, de vraies recherches.
C'est ça le vrai labeur...
Pas caracoler du haut de son blog pour épater la galerie (piètre galerie !).
En salissant les autres qui, eux, font le job.
Oui, j'ai un absolu respect pour le travail.
Ce "Labora" des moines bénédictins.
Ma petite mère, Jeannette Majorel, a été placée à 9 ans chez une fleuriste.
Mon géniteur, Fernand Deleporte, est rentré à 11 ans, après son certificat d'études, comme groom chez Renault.
Il était si petit qu'on a dû lui faire un costume sur mesure.
A 9 ans, j'ai eu le droit, les 1er mai, de livrer, pour la première fois, le muguet chez les clients proches de la boutique.
Et je n'étais pas peu fière de mes premiers pourboires.
Lire sur mon blog personnel : La migraine des clochettes.
Dans ma famille, on n'avait peut-être pas de sang bleu, mais on avait de vraies valeurs : le travail, le respect de l'autre, l'aide aux nécessiteux.
Le problème de Guillaume Seznec...
Né un 1er mai (1878)...
C'est qu'il magouillait plus qu'il ne bossait vraiment.
Alors, évidemment, un jour...
Tout se paye dans la vie.
Pour parler de son 2 juin 1923...
Je reprends chez Marc :
"Il dira…"
Oui, parce qu'une fois de plus, on n'a QUE la parole de Guillaume Seznec pour y voir clair.
Personne n'a pu vérifier ses différents rendez-vous.
Ah si, Joseph Gautier dira l'avoir brièvement rencontré ce jour.
Je suis celle qui a parlé le plus de ce Joseph Gautier.
Lire : Joseph Gautier, personnage important ou pas.
Ouest-Eclair du 3 juillet 1923.
Le Gautier était vraiment un avocat escroc.
Mais je ne suis pas certaine que cela impacte directement notre affaire Seznec.
Peut-on essayer juste de penser différemment ?
Et se dire que le Seznec, en allant voir un homme de loi, se créait un alibi en béton pour cette journée du 2 juin.
Il avait dû repérer l'une de ses annonces dans Ouest-Eclair :
Ouest-Eclair du 6 juillet 1921
Ou dans Le Journal du 2 février 1923 :
Les deux autres lieux qu'il cite : Le Grand Hôtel de Normandie...
Et Mestre et Blatgé….
Peuvent être sujets à caution.
Peut-on raisonnablement imaginer que le gars Seznec, après ses petites courses avenue de la Grande Armée, a filé à Neuilly ???
Chez Bollon, par exemple :
Rappelez-vous que Guillaume Seznec connaissait très bien Paris.
Où il se rendait régulièrement.
Lire sur ce blog :
Alors...
Ses vrais rendez-vous du 2 juin 1923...
Bien malin qui nous les dira vraiment.
J'ai lu, hier soir, chez Claude Bal, que, pour lui, le 2 juin, Seznec avait rencontré Ackerman...
En page 16 :
"De plus en plus inquiet, Seznec va voir M. Akerman qui ne sait rien".
Là, Bal nous dit que le gars Seznec, il a pris le train le 31 mai au soir.
Etonnant, non ?
Il a tellement menti, mais tellement menti que l'on a bien du mal à y retrouver ses petits.
Thierry me dit de ne pas oublier le témoignage de Mme Cottel, veuve Prigent, dans La Dépêche de Brest du 13 juillet 1923 :
Dont acte...
A chaque fois que Guillaume Seznec a voyagé en train...
Il y a eu des témoins pour le signaler...
Et notre conseiller général Quémeneur aurait fait un Paris/Morlaix du samedi 26 mai au dimanche 27 mai sans être vu de personne ?
Just bullshit !
Jolie Fête du Travail à tous !
Liliane Langellier
Folon. Fête du Travail.