Le blog de Liliane Langellier. Premier blog sur l'affaire Seznec. Plus de 1.400 articles.
16 Mai 2020
C'est de la physionomie des journées
que se compose la figure des siècles.
Victor Hugo
C'est Catherine Clausse qui en a parlé la première en février 2007....
Sur le forum de Marilyse Lebranchu.
C'est le genre de lecture que j'aurais aimé partager avec Alain Delame.
Qui en aurait compris toute la subtilité.
Je ne regrette pas de ne l'avoir lu que maintenant...
Car je suis riche des histoires quotidiennes des différents acteurs de l'affaire Seznec.
Et, à chaque chapitre...
Je voyais surgir l'un de ces petits personnages.
Que retenir de ce livre pour notre affaire Seznec ?
1/ Qui est l'auteur René Guyomard ?
Voilà sa nécrologie parue sur Le Télégramme du 10 mai 2013 :
"Sa grande silhouette légèrement voûtée, à la démarche traînante assurée par sa fidèle canne, ne déambulera plus dans le centre-ville. Elle ne gravira plus les escaliers de la venelle aux Prêtres, où il demeurait au coeur d'une ville dont il connaissait l'Histoire sur le bout des doigts. René Guyomard vient de s'éteindre dans sa 99e année.
Né à Morlaix, il fait des études et devient secrétaire général de sous-préfecture « par erreur », nous confiait-il en juillet 2011. Il ne cachait pas qu'il aurait aimé enseigner les lettres, « mais il me manquait le grec ». Il fait son droit, « pour faire plaisir à mes parents », et entre dans l'administration préfectorale. D'esprit libre, il voulait le rester : « Je n'ai jamais voulu monter en grade et j'ai refusé toute décoration. » Il se définissait comme « antihéros ». Ce qui ne l'empêchera pas de finir sa carrière comme secrétaire en chef à la sous-préfecture de Morlaix. Prenant le temps de cultiver son amour pour la langue, « l'écriture est ma joie. J'admire la langue ».
Cette admiration, il la mettra au service de la rédaction de plusieurs ouvrages, dont ses deux derniers livres, Ma drôle de guerre, autobiographique, et Authentiques aventures de Tonton Timothée. Son amour pour les oeuvres classiques le mènera à la tête, durant cinq ans, d'une troupe de théâtre amateur : « J'aurais aimé faire du théâtre pour dire des beaux textes. »
Poète reconnu, il fera partie du jury du prix Corbière, consacré à la poésie auprès de l'académicien morlaisien Michel Mohrt. Membre actif dès la création de l'Université du temps libre (UTL) de Morlaix en 1981, l'université lui avait rendu un hommage public pour ses 96 ans, et la sortie de son dernier « volumineux » ouvrage de 373 pages ! « C'était un Grand Monsieur, pétri d'humanités classiques, dont l'humour faisait la joie de ses amis », témoigne, en ultime hommage, Annie Fonteneau, la présidente de l'UTL.
Ses obsèques seront célébrées ce samedi 11 mai, à 14 h, en l'église Saint-Melaine de Morlaix.
2/ Que nous apporte son livre pour l'affaire Seznec ?
Une ambiance...
Sans aucuns doutes...
Mais aussi des détails plus précieux.
Je vais suivre chapitre par chapitre...
"L'information restera pendant plusieurs années encore essentiellement diffusée par les journaux. Morlaix est desservie par deux grands quotidiens régionaux : l'un vraiment régional, "l'Ouest-Eclair", organe se référant plus ou moins au catholicisme libéral, l'autre "La Dépêche de Brest" qui n'est guère lu au-delà des frontières du Finistère et qui, de tendance radicale, est plus spécialement destiné aux Brestois et aux marins. Il ne manque pas non plus de lecteurs pour divers journaux et revues de Paris.
Deux feuilles hebdomadaires strictement locales poursuivaient au cours des semaines une polémique aussi inlassable que futile : "l'Eclaireur", journal radical dont le rédacteur principal fut longtemps M. Petitcolas et "la Résistance ou Croix de Morlaix", d'obédience catholique comme son titre l'indiquait et que dirigea durant nombre d'années M. Henri Bemeule avec souvent plus de talent et de fougue que de charité chrétienne."
"Les gens "chic" se rencontraient aussi le dimanche à la sortie de la messe de onze heures à Saint-Melaine."
"L'activité du port de Morlaix était alors, nous le savons, relativement importante et bien rares les jours où aucun cargo n'était amarré au quai. Le déchargement des odorants et blonds bois du Nord destinés à la construction y créait une vive animation ; on les stockait aux abords immédiats du quai, où les dockers les apportaient planche après planche, protégeant leur épaule par un sac de jute dûment roulé, et où bientôt s'élevait une pyramide dorée près de montagnes de charbon précédemment déchargées de bateaux anglais ou allemands. Le trafic du port se réduisit lorsque, par un souci de protectionnisme, une taxe supplémentaire fut imposée sur le charbon importé. Par ailleurs l'émotion des dockers fut assez vive quand ils virent s'amarrer au bassin le premier cargo charbonnier allemand arborant, après l'arrivée de Hitler au pouvoir, le drapeau à croix gammée. Vers 1920, à l'instigation du député de l'époque Cloarec le projet d'un avant-port au Clouet en Carantec avait été sérieusement envisagé puis fut abandonné en raison des aléas de la politique dont il est au moins aussi difficile de s'abriter que de la houle du large. Abandonnée également, la construction de bateaux en ciment commencée au Bas de la rivière.
Un cargo assurait une liaison régulière entre Morlaix et Le Havre. Cette ligne avait été créée au siècle dernier par Edouard Corbière. Elle a été supprimée peu de temps, semble-t-il, avant la Deuxième Guerre mondiale. Elle était destinée essentiellement au transport des marchandises (notamment le beurre et les oeufs expédiés de Morlaix) mais quelques passagers l'empruntaient à l'occasion. On citait le cas de cette dame qui, se rendant souvent au Havre, ne connaissait pour y parvenir que la voie maritime et n'avait jamais vu Paris...
Les rapports particuliers entre Morlaix et le grand port normand s'expliquaient par la présence de nombreux Bretons, donc de gens de la région morlaisienne, au sein de la population havraise ; certains d'entre eux étaient employés sur les paquebots transatlantiques, alors au sommet de leur trafic et de leur prestige."
"La grande bourgeoisie possédait de vastes logements sur les quais notamment où elle habitait de beaux immeubles des XVIIIe et XIXe siècle."
"Quel était l'intérieur digne de ce nom qui n'avait pas sur une cheminée une pendule - sous globe ou non - dotée d'un socle de marbre ou de porphyre, surmontée d'une statuette allégorique de bronze aux grâces frissonnantes et à l'élégance acrobatique, et encadrée de deux chandeliers de bronze également ?"
"A table, on buvait surtout du vin, de onze ou douze degrés, mais aussi du cidre, qui était meilleur marché. Le cidre était alors très abondant. Presque chaque ferme, dans la campagne morlaisienne, avait son verger. Des cidreries industrielles étaient installées dans la ville. Mais des producteurs livraient des fûts au domicile de particuliers. Le cidre pouvait aussi être acheté au litre chez le débitant de boissons, qui, souvent, le tirait d'un tonneau placé dans le café lui-même, ce qui donnait à certains bistrots une odeur peu agréable de vieux cidre. On le consommait aussi à la bolée : les petits bols de faïence blanche à rayures circulaires rouges ou jaunes attendaient l'amateur, accrochés derrière le comptoir à un meuble de bois où s'inscrivait la forme de tonneaux, mais les clients manifestaient d'habitude une préférence pour le verre de vin rouge, qu'ils appelèrent à un certain moment "Bourgot", par une ironie sans grande malice envers le maire de cette époque qui, disaient-ils, n'était plus aussi "rouge" qu'il le prétendait. D'autres avaient une tendresse particulière pour le "champagne breton", un mélange de rhum et de limonade."
"A Morlaix on voyait beaucoup de femmes en coiffe : coiffe de Morlaix ou "lost pig", à queue de homard, en toile, différente, selon que les rubans flottaient ou non, de celle de Saint-Martin-des-Champs comme de celle de Ploujean et d'où la chevelure pouvait, discrète, dépasser sur le front en festons harmonieux ou en innocents accroche-coeurs ; toukenn, de tulle, attestant l'origine trégorroise d'une bonne partie de la population : coiffe dite "numéro 8", de la région de Saint-Thégonnec, faite de tulle également et brodée souvent ; coiffe ronde des "kernevodez" de Berrien, Scrignac ; d'autres coiffes encore."
"On ne connaissait pas, à vrai dire, des cas manifestes d'emploi habituel de stupéfiants. La drogue dont il était fait un ample usage, c'était l'alcool. Les amateurs de vin rouge à 12° savouraient, nombreux, leur petit verre après le travail midi et soir, dans les bistrots, qui ne manquaient guère eux non plus, soit seuls, "en suisse", accoudés au comptoir, soit entre amis dont chacun (politesse oblige) payait sa tournée. Sans compter que les "kilogs" de "Gwin-ruz" circulaient aussi, allégrement sur les chantiers.
Fréquent était le spectacle d'ivrognes titubant, zigzagant à travers toute la rue, tombant dans le ruisseau et s'y endormant. Des ouvriers cuvaient leur vin du dimanche en "faisant le lundi", c'est-à-dire en évitant d'aller au travail ce jour-là, qui, avant 1936, n'était pas jour de repos. Les scènes de ménage se succédaient chez ceux qui avaient le "vin mauvais". Peu de femmes s'adonnaient à la boisson mais, dans certains débits des quartiers populeux on en apercevait qui, sous l'influence de plusieurs verres, gesticulaient, chantaient, se faisaient lutiner et qui, le visage écarlate ou embruné, éventuellement la coiffe de travers, se mettaient à esquisser quelques pas de danse au bras d'un compagnon de beuverie."
"A Kernéguès et place du Château, collégiens et collégiennes bénéficiaient d'un traitement moins rigoureux. Mais ils craignaient de se voir infliger, pour défaillance dans leur tenue ou leur travail, des "colles" (autrement dit, des retenues) qui privaient les pensionnaires de certaines sorties, c'est-à-dire de la possiblilité de retrouver, comme chaque quinzaine, pour vingt-quatre heures, les joies familiales et qui, contraignaient les externes à revenir au collège le jeudi après-midi rédiger un pensum."
Affaire Seznec : pages 122/123 et 124.
"Si donc en général, la population n'éprouvait pas a priori de sympathie pour celui qui allait devoir passer le reste de sa vie du bagne de Cayenne, par contre elle plaignait sa famille. L'un des enfants Seznec, un garçon de huit à dix ans, était élève de l'une des institutions religieuses de la ville. Ses camarades qui l'aimaient bien, se souviennent qu'il n'était pas richement vêtu, portant un costume taillé, comme cela se faisait dans certains foyers modestes, dans la capote bleu horizon d'un parent (son père sans doute) rapportée quelques années plus tôt de la guerre. La famille Seznec ne semblait donc pas, en 1923, vivre dans l'abondance. Un jour l'enfant ne reparut pas en classe et jamais ses camarades ne le revirent.
Mme Seznec, qui pouvait avoir dans les quarante ans, était une fort belle personne portant fièrement la coiffe et le costume noir à manches de velours des femmes de la région de Quimper. Profondément convaincue de l'innocence de son mari, elle multiplia les démarches pour obtenir la révision du procès, frappant à toutes les portes, y compris celles des ministères, celles des cabinets d'avocats réputés. Son courage, sa ténacité, sa dignité inspiraient le respect. Son malheur aussi : elle avait quitté Traon-ar-Velin et habitait, vers 1927, un petit logement dans le quartier de Saint-Mathieu, vivant très chichement. Le velours de ses robes s'élimait. Elle faisait maintenant ses courses "en cheveux", mais jamais elle ne voulut renoncer à l'espérance de pouvoir rendre la liberté à son mari, non plus qu'à sa fierté.
La mère de Seznec, elle, traînait rue Haute, courbée par l'âge et le chagrin sous sa coiffe bretonne toute jaunie, sous un paletot verdi et usé jusqu'à la trame, les restes misérables d'une vie désormais inutile : elle était la détresse incarnée."
"A l'époque, il fallait, au départ de Morlaix, compter neuf heures avant de débarquer à la gare Montparnasse. (…) On distinguait trois classes dans les trains de voyageurs."
"Dans les années de l'immédiat après-Guerre, c'est-à-dire avant 1925, on ne voyait pas beaucoup d'automobiles particulières rouler dans les rues de la ville.
(…) Utilisaient surtout l'auto : les médecins pour visiter leur clientèle, quelques hommes d'affaires, des personnes fortunées qui accroissaient ainsi leur prestige ! des commis-voyageurs sans doute (encore que bon nombre d'entre eux aient continué assez longtemps à recourir au chemin de fer pour leurs déplacements).
(...) Dans la bourgeoisie dotée de confortables revenus, on avait à coeur de posséder la dernière marque de voiture. La jeunesse dorée affectionnait la voiture de sport dite "torpédo".
(…) Les garages étaient situés sur le parcours, à travers la ville, de la route Paris-Brest ; Mérer, rue de Paris, Huitric, Prat-Carabin rue de Brest."
"Le facteur (futur préposé) des PTT, revêtu de drap bleu marine, coiffé d'un képi de même couleur, portant sur son ventre sa grosse boîte de cuir noir débordante de courrier, faisait alors deux tournées de distribution par jour, y compris le samedi (il n'y avait pas si longtemps que le service dominical avait été supprimé).
Il fallait recourir (entre particuliers) à la correspondance manuscrite car l'emploi du téléphone n'était pas très courant. Il concernait essentiellement les administrations, les membres des professions libérales, les hommes d'affaires, certains commerçants : ces services et ces gens étaient presque seuls aussi à disposer de machines à écrire.
Quand on avait besoin du téléphone, il fallait le plus souvent se rendre à la poste, à moins qu'un voisin, possesseur exceptionnel et privilégié d'un appareil, en permit l'utilisation, ce qui était du reste, de pratique courante. De même, on appelait une personne à un téléphone situé dans son voisinage sans que l'abonné ainsi dérangé s'offusquât d'un tel appel.
Faute de téléphone, les nouvelles urgentes d'ordre privé se transmettaient d'ordinaire, par télégramme. L'arrivée, rarement attendue, d'un télégramme, petit pli bleu sorti de la sacoche d'un jeune cycliste, signifiait en bien des cas qu'un événement familial était survenu. D'où l'angoisse qu'elle suscitait chez le destinataire du pli et qui, heureusement, n'était pas toujours justifiée."
"Certaines messes dominicales étaient "mieux fréquentées" que d'autres : par exemple la "bonne bourgeoisie" se rassemblait de préférence à Saint-Mathieu à celle de neuf heures, et surtout à Saint-Melaine, à celle de onze heures. Une assistance considérable se rendait dans les églises le dimanche matin, sauf pour les toutes premières messes de six et sept heures, pour lesquelles il fallait se lever trop tôt et pour la grand'messe jugée trop longue."
"La première communion solennelle des enfants avait été précédée de trois années de catéchisme (et également à partir de l'âge de sept ans, d'une "communion privée" puis d'autres, non solennelles)."
"Le dimanche de la Trinité se tenait le pardon de Notre-Dame-du-Mur patronne de Morlaix. Dans la chapelle, située derrière l'église Saint-Mathieu, qui lui était dédiée, sa statue, ouverte en retable uniquement ce jour-là, recevait les dévotions des pèlerins morlaisiens."
"En outre, au cours de fêtes telles que celles de la musique municipales, celle des écoles publiques, on assistait à des représentations théâtrales. Dans les années 20-25 une troupe d'amateurs morlaisiens était particulièrement appréciée ; elle était dirigée par Henri Bameule, le rédacteur-en-chef de "La Résistance". Des acteurs de talent, M. Vérant, notaire, et sa femme présentèrent au Théâtre municipal avec éclat "Les Romanesques" d'Edmond Rostand. Ils jouèrent aussi "La Samaritaine" du même auteur. Morlaix possédait son propre dramaturge, Louis Giblat, dont nos concitoyens purent applaudir, entre autres "Le Baz-Valan" qui éoquait des coutumes en usage dans la campagne bretonne au début du siècle et "Bois ton sang", inspiré par un épisode du Combat des Trente."
"Nos aînés se rappelaient avec ravissement avoir été conviés avant la Guerre de 14 àd es galas organisés dans le parc de Kernéguès sur un théâtre de verdure où ils avaient pu admirer "Mireille" de Gounod, et "Lakmé" de Delibes.
La paix revenue, l'idée vint à M. et Mme Vérant d'offrir à nouveau aux Morlaisiens, dans ce beau cadre, des spectacles de plein air. C'est ainsi qu'ils y montèrent "Franche-Epée", pièce en vers de notre Louis Giblat. Cette oeuvre avait pour sujet un conflit héroïque et sentimental au moment des Croisades. De nombreux enfants, habillés en croisés arrivaient sur scène (on ne disait pas encore le podium) par les allées ombreuses du parc dont les ramures tantôt révélaient, tantôt dissimulaient le cortège multicolore."
"Que lisait-on à Morlaix ? Tout d'abord les journaux. Ouvriers, employés, petits commerçants lisaient surtout les quotidiens régionaux : "La Dépêche de Brest" et plus encore l' "Ouest-Eclair", souvent les deux d'ailleurs.
Les principaux journaux locaux "La Résistance" et "L'Eclaireur" paraissaient chaque fin de semaine. Dès le vendredi soir, une femme en toukenn parcourait les rues, portant dans une sorte de baudrier en cuir les paquets des deux journaux et criant "L'Eclaireur, la Résistance", à quoi quelque adolescent malin ajoutait parfois, mezzo voce : "Après-demain c'est dimanche".
"Les imprimeries étaient encore nombreuses dans notre cité : Imprimerie Hamon, d'où sortait "L'Eclaireur", Maisons Boclé, Saillour, Imprimerie Nouvelle qui était une coopérative. Autre imprimeur, M. Lajat, dont le successeur fut M. Chevalier rue des Fontaines et qui était un personnage assez extraordinaire puisqu'il avait fait des études de théologie en compagnie d'un certain Achille Ratti, le futur pape Pie XI."
"L'opinion publique était néanmoins troublée par les conclusions de de l'école évolutionniste de Darwin que bien des gens se refusaient encore à admettre, ne voulant à aucun prix "descendre du singe" ! On se méfiait aussi de Freud et de sa psychanalyse.
Les problèmes de société étaient plus aisément abordés. On exprimait habituellement de l'hostilité à l'égard du communisme mais sans préoccupation réelle, notre pays étant à l'abri, pensait-on, d'un régime analogue à celui de l'URSS et devant pouvoir un jour concilier plus de justice sociale avec de liberté.
La vie américaine, dans sa démesure et son extravagance souvent entrevues au cinéma, méritait tout au plus une condescendance amusée. Jamais, elle ne pourrait nous concerner !..."
……………………………….
Oui...
Le livre de René Guyomard "La vie quotidienne à Morlaix entre les deux guerres mondiales"...
Doit être lu par tout aficionado éclairé de l'affaire Seznec.
Il permet, en imaginant mieux la vie quotidienne de cette famille...
De mieux comprendre ce que fut le drame Seznec.
Pour ceux qui l'ont vécu de près ou de loin...
A Morlaix.
Liliane Langellier
P.S. La loi Avia
"Sans surprise et à l’issue d’un parcours long et chaotique, le Parlement a définitivement adopté, mercredi 13 mai, via un ultime vote de l’Assemblée nationale, la proposition de loi de la députée Laetitia Avia (La République en marche) contre la haine en ligne.
Ce texte prévoit, à partir de juillet, une obligation pour les plates-formes et les moteurs de recherche de retirer sous vingt-quatre heures les contenus « manifestement » illicites qui leur ont été signalés, sous peine d’être condamnés à des amendes pouvant aller jusqu’à 1,25 million d’euros. Sont visées, notamment, les incitations à la haine, la violence, les injures à caractère raciste ou religieux."
(Lire la suite ci-dessous)
La loi contre la haine sur Internet définitivement adoptée par l'Assemblée nationale
Sans surprise et à l'issue d'un parcours long et chaotique, le Parlement a définitivement adopté, mercredi 13 mai, via un ultime vote de l'Assemblée nationale, la proposition de loi de la dépu...
Loi Avia. Article du Monde.