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Affaire Seznec Investigation

Le blog de Liliane Langellier. Premier blog sur l'affaire Seznec. Plus de 1.300 articles.

Affaire Seznec : Mais qui a payé les études des enfants Seznec ?

L'éducation est l'arme la plus puissante qu'on puisse utiliser pour changer le monde.
Nelson Mandela.

On connaît tous la photo...

Oui, celle de Marie-Jeanne entourée de ses quatre petits...

Au vu des enfants, peut-on la dater de 1923 ?

Je ne sais.

Mais revenons à un sujet plus pragmatique :

Qui a payé les études des enfants Seznec ?

Vous vous souvenez...

Sur la liquidation financière de Guillaume Seznec...

Les pensionnats des enfants ne sont pas payés...

 

 

Pension des enfants : 1.600 francs.

(Les deux garçons sont en pension à St Joseph de Morlaix ; une des filles est à Saint-Martin de Morlaix ; la fille aînée est au Huelgoat, dans la famille de la bonne, Angèle Labigou.)

.......................

Déjà, cette lettre de Marie Anne Colin Seznec, mère de Guillaume, lettre qu'il reçoit au bagne et en date du 15 mai 1928 (in Denis Seznec "Le bagne" en page 109) est éclairante :

"Mon cher enfant,

Depuis votre départ de France notre famille a été endeuillée. Marie-Anne a eu la douleur de perdre son mari le 5 janvier dernier (ndlr Emile Petitcolas). Elle reste inconsolable. Vos enfants se portent tous bien. Marie est toujours à l'orphelinat de la Sainte-Famille à Saint-Brieuc. Elle devient une solide et grande jeune fille. Guillaume est ici à Morlaix où il continue à exercer à Kerautret le métier de sculpteur. Jeannette continue de se plaire au Carmel à Lorient. Albert a remplacé Guillaume à Langonnet (*). Tous sont en parfaite santé. Votre femme est actuellement chez deux vieux messieurs à Morigny dans la Seine-et-Marne où elle se plaît très bien."

On trouve aussi in Denis Langlois  (L'affaire Seznec en page 236) :

"Marie-Jeanne t’avait écrit pour t’annoncer que Marie, qui approchait de ses seize ans, avait définitivement décidé d’être religieuse. Elle choisirait un ordre qui s’occupait des lépreux et demanderait à partir en mission en Guyane pour être proche de toi. Quant aux trois autres, Guillaume, Albert et Jeannette, Mgr Duparc, l’évêque de Quimper, avait décidé de les prendre sous sa protection. Ils seraient placés dans des orphelinats religieux, ils apprendraient un métier. Leur pension, c’était l’évêque qui la paierait sur ses fonds personnels. Marie-Jeanne n’était guère enthousiasmée par une telle perspective. Marie était de santé trop fragile pour entrer dans les ordres et supporter les privations. Albert, lui, était bien jeune –onze ans – pour partir. Elle aurait voulu le garder auprès d’elle encore un ou deux ans."

1/ Marie est née le 8 novembre 1908. A Plomodiern.

Elle a donc 14 ans et demi. En mai 1923.

Jeanne chez Claude Sylvane : sur Marie et sa santé fragile : « On dut l’envoyer au pensionnat de Huelgoat, renommé pour le bon air et le calme. Quant à moi, je rentrai à Saint-Martin où je fis ma première communion. »

"Après avoir été placée dans un pensionnat.. " in Seznec en page 294. Puis surtout après avoir vainement tenté de rentrer au Carmel. Vous pouvez lire l'article ici.

"La boîte jaune". Article trouvé dans le fonds Chassé.

 

Je le répète encore parce que c'est nécessaire : Marie a dû attendre sa majorité, soit ses 21 ans, donc le 1er novembre 1929 pour entrer comme "novice" au Carmel .

"J'avais dix-sept ans (ndlr on est en 1929) - c'était la dernière année que je devais passer à l'orphelinat - lorsque ma soeur Marie décida d'entrer au Carmel (ndlr Marie a donc 21 ansMon père lui avait refusé son consentement, mais Marie était majeure et passait outre. Elle lui écrivit une lettre pour lui expliquer la raison de sa décision."

Jeanne in page 104 de Claude Sylvane.

"Elle quitta Saint-Brieuc (ndlr Elle était pensionnaire à l'orphelinat de la Sainte-Famille) pour passer un mois à Morlaix chez sa marraine, ma tante Petit-Colas, soeur de mon père (...) Puis elle vint me faire ses adieux à Lorient où elle demeura trois jours."

Jeanne in page 105 de Claude Sylvane.

Elle meurt à Paris le 2 août 1930.

Mgr Duparc a payé les pensions de 1924 à 1929.

 

2/ Guillaume est né le 1er Mars 1911. A Plomodiern.

Il a donc 12 ans. En mai 1923.

Il est en pension à Saint Joseph de Morlaix.

Mais, dès la rentrée 1924, il intègre Saint Michel de Langonnet.

Dans le Morbihan.

 

Langonnet. Travail du bois.

 

A Langonnet, on apprenait un métier.

Je pense que Petit Guillaume a appris là à travailler le bois.

Lire en annexe la lettre de Guillaume Seznec à Petit Guillaume le 19 avril 1925.

Il y reste sans doute 5 ans, de 13 ans à 18 ans, (de 1924 à 1929).

Petit Guillaume, Classe 31, Matricule 2272. 

Car je suppose qu'il devance l'appel. Donc, à 18 ans.

En Mars 1929.

On trouve une demande de permutation le 14 janvier 1931.

 

C'est Mgr Adolphe Duparc qui a payé sa pension à Langonnet (*)

De 1924 à 1929.

 

3/  Jeanne est née le 8 novembre 1912. A Saint-Ségal.

Elle a donc 10 ans. En mai 1923.

Elle est pensionnaire à Saint Martin de Morlaix.

En 1924, elle rentre à la Providence de Lorient.

"J'ai été placée en pension, d'abord aux Ursulines de Morlaix, à Morlaix (maîtresse d'école Mlle Nicolas), puis à Saint Martin où je suis restée jusqu'à l'arrestation de mon père. Mon père a été condamné par la cour d'Assises de Quimper le 4 novembre 1924. J'avais douze ans. J'ai alors été placée par Monseigneur Duparc, sous le nom de Jeanne Marc, à la Providence Carmel de Lorient où je suis restée jusqu'à 17 ans et demi."

in Keriel en page 116 (interrogatoire de Jeanne Le Her par le juge Sultana, le 11 octobre 1948).

La Providence à Lorient.

 

C'est Monseigneur Adolphe Duparc qui paye sa pension à Lorient.

De 1924 à 1930.

 

4/ Albert est né le 31 octobre 1914. A Trémillau.

Il n'a pas encore 9 ans. En mai 1923.

Marie-Jeanne le garde un peu près d'elle.

On en sait un peu plus par une lettre de Marie Jeanne à Guillaume, en date du 10 avril 1926 :

"La Grande Roche,

Mon très cher Guillaume,

(...) Grâce aux bons soins de braves gens, me voilà beaucoup mieux, je commence à me lever et à faire mon petit tripot. Le maire de Garlan est venu me voir et va faire le nécessaire pour faire une quête dans la commune, en ma faveur.

(...) Albert se trouve chez Samson depuis le dimanche de Pâques (ndlr Samson, l'ancien chauffeur mécanicien des Seznec habitait Villemonble). Son protecteur, Cabillic, très malade en ce moment, le recommande à un prêtre très riche. Si celui-ci ne s'en occupe pas, on l'accordera au père L'Hergouarch de Plomodiern, père missionnaire (...) qui serait heureux de l'avoir. Comme tu le vois, ne sois pas inquiet au sujet du petit. Pauvre mignon, il est heureux chez Samson."

Chez Yvonne Sarcey, le 6 juin 1926 :

"Aujourd'hui, dans une pauvre cabane, non loin de Morlaix, elle vit avec le dernier de ses fils, son petit Albert, garçonnet de douze ans." 

In "Le Bagne" de Denis Seznec, en page 35.

Puis, Albert aussi est aussi placé à Saint Michel de Langonnet.

"...mais d'ici je compatis toujours à toutes tes peines comme je l'ai toujours fait par le passé. Ils sont donc bien méchants les élèves de St Michel ?"

écrit Marie le 14 février 1930.

Albert  est ensuite placé chez le docteur Blazart à Aubervilliers.

Où il se trouve lors de la mort de Marie-Jeanne (14 mai 1931).

Il sera le seul à pouvoir venir près d'elle, en ses derniers moments, à l'hôpital Beaujon.

Albert fut mécanicien. Puis soudeur à l'arc.

Il est, lui, recommandé à deux prêtres.

Très riches...

Mgr Duparc a dû payer Langonnet de 1928 à 1930.

..............................

Oui, les enfants Seznec ont été placés sous le nom de Marc dans différents pensionnats.

C'est Mgr Adolphe Duparc qui paye les pensions des quatre enfants.

Cela fait au total 18 années de pension à régler.

Comment les a-t-il réglées ?

Sur ses deniers personnels ?

Ou...

Les Seznec ont-ils fait un don à l'évêque dès le jour de la mort de Pierre Quémeneur ?

Et de leur serment ?

Un don en or ou en liquide ?

Un don anonyme ?

Difficile à retrouver...

Car, en 1923 il n'y a pas encore d'associations diocésaines !

Le pape avait refusé en 1905 la création d'association selon la loi de séparation.

C'est après la Grande Guerre qu'avec la réconciliation dans les tranchées un accord a été trouvé pour des statuts spécifiques, produits d'un accord diplomatique entre la France et le Saint-Siège à l'issue d'une négociation entre 1921 et 1924.

Ce dont, en revanche, on gardait trace dans l'Eglise ce sont des donations auxquelles étaient liées un engagement, une charge.
Par exemple les messes de fondation : je vous donne tant à condition de célébrer tous les ans une messe à telle intention.
Devant garder mémoire de la charge, on garde mémoire du don...

Ou la charge de construction d'une église.

Donc..............

A suivre...

Liliane Langellier

 

P.S.  (*) Langonnet était un peu l'équivalent des "Orphelins d'Auteuil".

Un lieu où des jeunes issus de milieux défavorisés peuvent apprendre un métier.

 

 

P.S. 2 Pierre Bellemare vient de mourir cette nuit...

R.I.P. Oui, Paix à son âme !

Mais il avait contribué à embrouiller tout le monde sur l'affaire Seznec avec ses émissions de Janvier 1979 (du lundi 15 au samedi 27 janvier 1979 avec un rappel en avril) "Les grandes enquêtes d'Europe 1".

Emissions dont les co-auteurs étaient Denis Seznec et Marcel Jullian.

C'est à partir de ces émissions que Marcel Jullian a vite fait écrit et publié son livre :

"L'expérience méritait d'être tentée. Nous en avons eu l'idée, Pierre Bellemare et moi, parce que nous présentions, à nous deux, un certain carrefour de la pratique de la radio et de l'édition. Il nous a paru intéressant de tenter d'allier les deux moyens d'expression au service d'une entreprise dont l'objet était la résurrection quasi magique d'un passé relativement récent.  Il s'agissait de hasarder une nouvelle façon d'écrire l'Histoire.

(...)

Un historien peut travailler vingt ans, consacrer une vie active tout entière à un sujet. A force d'obstination, de sérieux et d'organisation, il recueillera au mieux deux mille témoignages prudents. En douze jours, la radio - anonyme et immédiate - suscite deux mille témoignages ardents. C'est extraordinaire. On assiste à une véritable mobilisation. Le standard téléphonique menace de sauter. Et cette ferveur, cette impatience, cette adhésion ne se manifestent hautement que lorsque nous sommes nous-mêmes au micro. Pierre Bellemare, maître-éveilleur, Denis Le Her, le petit-fils indomptable et moi, simple quêteur de vérité, nous sommes, que nous le voulions ou non, l'émotion."

J'ai bien sûr en stock et sur cassettes, la totalité de ces émissions.

 

P.S. 3 On me prévient de "ça" aujourd'hui en page 34 du JDD du jour, dimanche 27 mai 2018, sous la plume de Denis Langlois...

Mais c'est rien de dire qu'il est têtu le bougre !

C'est dans la rubrique "Opinions et controverses"...

Sous le titre : Pour la vérité dans l'affaire Seznec...

"J’ai évoqué pour la première fois cette confidence en 2015 dans un livre intitulé Pour en finir avec l’affaire Seznec. Au début du mois de mai, deux fils de PetitGuillaume, Jean-Yves et Gabriel, ont confirmé sur France 2 l’existence de ce « secret de famille » confié par leur père, en 1979. Dans les grandes lignes, ces trois témoignages sont identiques : le cadavre de Quémeneur gisait sur le sol de la salle à manger ; Marie-Jeanne Seznec s’est défendue de ce que l’on appellerait aujourd’hui une « agression sexuelle » ; les époux Seznec ont fait disparaître le corps. Il y a, cependant, dans celui que j’ai relayé, une importante précision : le cadavre aurait été dissimulé dans le sol d’une sorte de cellier, en dehors de la maison. C’est pourquoi un arrière-petit-enfant de Seznec, qui n’est ni Jean-Yves ni Gabriel – les affaires de famille sont compliquées –, a demandé officiellement à la justice, en 2015 et 2016, d’effectuer des fouilles à Morlaix. Refus des autorités judiciaires : on ne fera pas de nouvelles recherches. Ce qui a conduit une équipe de bénévoles, coordonnée par Bertrand Vilain, un passionné de l’affaire, à procéder en février à des fouilles privées. Sur la foi des conclusions d’un médecin légiste, désigné par le procureur de la République de Brest, on a cru pendant deux jours avoir trouvé dans le fameux cellier deux ossements humains, donc une partie du squelette de Quémeneur. C’était une erreur, il s’agissait d’os d’origine animale.

L’équipe de bénévoles a continué les fouilles et, suivant l’indication de PetitGuillaume qui parlait de travaux effectués profondément dans le sol du cellier, elle a découvert une couche insolite de cendres et de scories. Or, pendant l’enquête de 19231924, plusieurs voisins de Seznec avaient soutenu que l’accusé avait brûlé le corps de Quémeneur dans la chaudière de la scierie dont il était le patron. Les bénévoles n’ont pas la possibilité d’analyser les cendres pour déterminer si elles contiennent des fragments d’os humains. Mais la police pourrait essayer de faire progresser la vérité. Cela pourrait enfin déboucher sur une révision équitable. Le témoignage de Petit-Guillaume est l’hypothèse la plus vraisemblable, celle qui n’entre en contradiction avec aucun élément du dossier.

La balle est aujourd’hui dans le camp de la justice. À elle de montrer qu’elle est capable de se remettre en cause et de reconnaître qu’elle a condamné un peu trop hâtivement Guillaume Seznec, sans qu’il puisse bénéficier du doute.

* Écrivain et avocat."

Guillaume Seznec à Paris, le 17 juillet 1947

C'est moi qui ai souligné l'essentiel en gras.

Je rappelle ici que Jean-Yves a joint la journaliste, auteur du reportage, pour lui demander pourquoi elle avait évoqué si longuement la (mauvaise) piste des Le Saout, des voisins jaloux des Seznec à Morlaix.

Elle n'en sait rien elle-même si ce n'est que c'était pratique, hein, il était voisin !

Et il était venu sur le lieu des fouilles...

Une grande professionnelle !

Je répète une fois de plus ici que la chaudière des Seznec fonctionnait au bois.

Et que le terme "scorie" implique une combustion au charbon.

Quant au soi-disant arrière petit fils...

Et bien j'attends toujours son nom...

Et je ne suis pas la seule !

Denis et Jean-Yves Seznec aussi.

Je retrouve, à l'instant, ce mail de Denis Langlois du 12 mai 2015 : 

"Je suis bien sûr en contact avec certains des enfants de Petit-Guillaume et de Bernard Le HerDu côté Petit-Guillaume, pas grand chose à attendre. Ils souhaitent effectivement - mais je ne les connais pas tous - rester en dehors de l'affaire. Pour ce qui est de la famille de Bernard, c'est plus complexe.  Les reproches faits à Denis Le Her-Seznec sont encore plus violents que je ne le pensais, mais sont-ils prêts à passer à une phase plus constructive ? Je ne sais pas, mais je crois qu'il faut avancer très prudemment, car il s'agit - on le comprend aisément - d'une famille très traumatisée.

La bande magnétique ? J'ignore ce qu'elle est devenue. Il est possible qu'elle réapparaisse un jour, mais rien n'est sûr. De toute façon, ce n'est pas une preuve absolue, c'est pourquoi je mise davantage sur la découverte - certes bien aléatoire - des restes de Quémeneur à Morlaix. C'est dans ce sens que j'essaie de faire bouger les autorités judiciaires et autres. Cependant, en raison des demandes en révision précédentes et des fouilles fantaisistes de Plourivo ou d'ailleurs, les réticences sont fortes. A l'occasion de mon prochain déplacement en Bretagne, je vais essayer de jouer cette dernière carte avec l'appui des médias. Des articles dans le genre "Le cadavre de Quémeneur a-t-il été enterré à Morlaix ?" pourraient forcer un peu la main des dites autorités. Mais rien là non plus n'est sûr."

 

C'est donc bien Langlois et Langlois seul qui a fait cette demande de révision au proc.

 

#CQFD

 

 

P.S. 4 Et, pour en terminer définitivement avec les "haters"...

Oui, avec les deux S de l'affaire Seznec, Seznek et Skeptikos, qui ont vraiment dépassé les bornes...

Voici ce que m'écrivait...

 Loïc de La Goublaye de Nantois,

alias Skeptikos, 

le G.O. (Gentil Organisateur) du blog "Affaire de Cadillac" :

dans un mail du 9 Mars dernier :

"Bonjour Liliane
 
Oui, c'est plutôt "coloré" , toutes ces photos avec Vilain , même le Clech , on attend plus que Denis...
 
Je pars à la Guadeloupe dimanche et je compte bien écrire mon truc définitif
 
et le publier sur mon blog en revenant
 
Gabriel ? j'espère que ce ne sera pas trop en contradiction...
 
Bien amicalement
 
Loïc"
 
Chez Seznek, sur son blog, rien que 6 billets inutiles pour me critiquer...
 
Et un 7ème billet où, fielleux, il me traite d' "écrivaine" et où il chialotte sur la pauvre vie du juge Charles-Victor Hervé...
 
Circulez, y'a rien à voir.
 
 
 
 
P.S. 5 Pour la levée du jour à Morlaix ce lundi 28 mai, mon contact du 102 rue de Brest, Bruno Lombardo, me précise : 
 

" 4h30 : nuit ; levée du jour entre 5h30 et 6h ( photo avant 5h30 avec flash et après, pas besoin )"

Dont acte.

Donc, quand Angèle Labigou déclare (in Rouz page 74):

"Angèle Labigou, la bonne, est catégorique: "M. Seznec a été de retour le lundi matin, il était environ 4 heures lorsqu'il m'a appelée, il faisait jour, grand jour même."
 
Angèle Labigou ment bien comme une arracheuse de dents.
Marie Jeanne Seznec et ses quatre enfants. (1923 ?)

Marie Jeanne Seznec et ses quatre enfants. (1923 ?)

La boîte jaune.

La boîte jaune.

Marie Seznec. Acte de naissance.

Marie Seznec. Acte de naissance.

Marie Seznec. Acte de décès.

Marie Seznec. Acte de décès.

Petit Guillaume. Acte de naissance.

Petit Guillaume. Acte de naissance.

Lettre de Guillaume Seznec à Petit Guillaume. Le 19 avril 1925.

Lettre de Guillaume Seznec à Petit Guillaume. Le 19 avril 1925.

Lettre de Guillaume Seznec à Petit Guillaume. Le 19 avril 1925.

Lettre de Guillaume Seznec à Petit Guillaume. Le 19 avril 1925.

Petit Guillaume. Acte de décès.

Petit Guillaume. Acte de décès.

Jeanne Seznec. Acte de naissance.

Jeanne Seznec. Acte de naissance.

Albert Seznec. Acte de naissance.

Albert Seznec. Acte de naissance.

Lettre de Marie à Albert. 14 février 1930.

Lettre de Marie à Albert. 14 février 1930.

Lettre de Marie à Albert (2)

Lettre de Marie à Albert (2)

Lettre de Marie à Albert (3)

Lettre de Marie à Albert (3)

Albert Seznec. Acte de décès.

Albert Seznec. Acte de décès.

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L
Je suis très agacée des commentaires contre moi sur le blog de Skeptikos...<br /> C'est triste de mal vieillir...<br /> C'est triste la jalousie...<br /> C'est triste de tomber aussi bas...<br /> Skeptikos devrait monter un club avec Seznek "Les anciens combattants de l'affaire Seznec".<br /> Mais pas certaine qu'il y ait beaucoup d'adhérents...<br /> car Seznek est tellement peu aimable !<br /> P.S. J'ai choisi mon camp et peu m'importent les crachats.<br /> Je reste sur la version de Jean-Yves et de Gabriel Seznec.
Répondre
P
Et pourquoi pas en effet concevoir que la moitié des dollars en possession de MJ ait été remise lors de la signature de la promesse de vente et que l'autre moitié ait été remise par MJ à l'Eglise pour l'éducation de ses enfants? Ceci une fois que la promesse de vente ait été déclarée nulle et non avenue car falsifiée?
Répondre
A
Cher P.M,<br /> <br /> Oui, c'est possible, si seule une partie des dollars (ou de leur équivalent en francs) avait été remise à Quemeneur.<br /> Et la sorte d' "assurance-études" auprès de l'Eglise aurait bien pu être "souscrité" plus tard (après l'arrestation de Guillaume) par Marie-Jeanne, avec un argent (dollars ou francs) qui était d'ailleurs le sien.<br /> Je dirais ""plus tard" parce que, "le jour de la mort de Pierre Quémeneur", Guillaume devait sans doute croire qu'il pourrait s'en sortir, et brouiller les pistes. Mais, voilà, comme l'a écrit Liliane dans son article du 25 mai ("Et les témoins dans tout ça ?"), il a été "doublé" par la police.<br /> <br /> P.S. Est-ce que cela cadre avec les propos de Guillaume rapportés par Petit-Guillaume à Bernard Le Her : "On est ruinés, on est ruinés. Tout l'argent qu'on lui a donné, on n'en reverra jamais la couleur." (Langlois, "Pour en finir...", p. 212) ?<br /> D'abord, on accordera à Guillaume, dans l'état émotionnel où il devait se trouver, une sorte de "droit à l'exagération".<br /> Ensuite, l'expression "tout l"argent qu'on lui a donné" peut s'interpréter comme <br /> (1) "on lui a donné tout notre argent, donc on est ruinés" <br /> ou comme <br /> (2) "la très grosse somme (pas la totalité des dollars) qu'on lui a donnée, on ne la reverra jamais."<br /> En anglais, on ferait la différence entre "the whole money" (= (1) ci-dessus) et "all the money" (= (2) )<br /> En breton, le dictionnaire de l'Office public de la langue bretonne ne donne que an holl (cf. whole en anglais), mais "tout" (emprunté au français) existe aussi.