Ma théorie sur la façon dont Pierre Quémeneur a été tué :

Théorie = Système d'hypothèses sous-tendant les interprétations des événements...

Illustration Gilles Pascal.

Ma théorie

sur la façon dont Pierre Quémeneur a été tué :

Quand nos deux sbires sont arrivés pour dîner à Houdan...

Ils étaient déjà passablement alcoolisés.

Pierre Quémeneur et Guillaume Seznec en sont largement à plus de 10 verres d'alcool chacun quand ils quittent Le Plat d'Etain à Houdan.

Tous les témoignages des serveuses du Plat d'Etain vont dans le sens d'un Seznec qui tirait la tronche face à un Quémeneur joyeux.

" Le restaurant en question est en fait Le Plat d'Etain. Les filles de salle indiqueront que Quéméneur mangeait de bon appétit, Seznec mangeait très peu et paraissait inquiet." in Bernez Rouz.

Quand ils sont repartis, ils ont essuyé une énième panne.

Guillaume Seznec est fatigué...

Les nombreuses pannes de la voiture l'ont épuisé.

Il se sent diminué, lui, en bleu de chauffe, alors que le conseiller général ne risque pas de salir son beau costume.

Pierre Quémeneur est énervé...

Il a peur de rater son rendez-vous du lendemain.

Ils s'engueulent...

Quémeneur s'est sans doute montré blessant vis-à-vis d'un Seznec qui était censé s'occuper de la bonne marche de la Cadillac.

Seznec, qui avait un très mauvais caractère, a levé le cric qu'il tenait en main, et, a frappé Quemeneur.

Il a ensuite attaché son cadavre au cric et l'a balancé dans l'un des nombreux étangs de la région de Gambais.

Là même où Landru balançait les corps de ses victimes.

"Quémeneur a donc disparu dans la forêt de Rambouillet. Où ? Comment ? On ne sait. Mais un professeur de la faculté de médecine d'Alger, qui, à la suite de l'affaire Landru, a étudié les étangs de la forêt, nous apprend qu'ils ont des boues dissolvantes, et qu'au bout d'assez peu de temps, il est impossible d'y retrouver un cadavre."

[Georges Claretie in Le Figaro du 18 novembre 1928]

"Mais des témoignages recueillis ce matin laisseraient supposer que l'assassin ne s'est pas donné tant de mal, ayant à sa disposition les étangs de la région, grands étangs sombres et profonds, enchevêtrés de roseaux et dont le fond est composé d'une vase mouvante.

Les gens du pays qui connaissent bien ces étangs sont unanimes à affirmer qu'un corps, jeté dans cette eau glauque et trouble, ne remonte jamais. Les liens l'enserrent, la vase l'enlise et les brochets voraces dont certains ne mesurent pas moins d'un demi mètre, se chargent du reste... En trente minutes, tout au plus, l'assassin pouvait se rapprocher d'un de ces étangs, assassiner son compagnon et le jeter dans l'eau. Cette hypothèse a paru assez vraisemblable à la police pour que les investigations soient dirigées de ce côté."

in Ouest Eclair du 4 juillet 1923.

Un crime sans préméditation..

Mais un crime quand même.

En rentrant à Morlaix, le lundi 28 mai au matin...

Seznec a pris la décision (avec Madame Seznec) de fabriquer des faux pour s'attribuer la propriété de Plourivo de Pierre Quémeneur.

Les Seznec étaient complètement ruinés. Ils allaient être saisis. Et ce ne sont pas les quelques dollars or qu'ils avaient mis de côté qui auraient changé quelque chose à l'affaire.

Point barre.

Quant à une certaine Martine Gatti, journaliste (?) locale qui vient de pondre un long et ennuyeux article bourré d'erreurs sur Unidivers..

Elle a un sacré culot d'avoir piqué ses documents sur mon blog sans en citer l'origine.

Et notamment celui-ci que Thierry Lefebvre reconnaîtra sans aucuns problèmes :

Faut dire qu'avec le centenaire de l'affaire qui approche à grands pas...

On va lire du tout et du n'importe quoi...

Surtout du n'importe quoi d'ailleurs !!!!

Tels les écrits de notre égotiste pédant, qui prend magistrats, enquêteurs et historiens de haut, tout en accordant son crédit à des amateurs, à des fous (Privat, Hervé) et aux "souvenirs" de Petit-Guillaume, que nous ne connaissons que par ouï-dire.

Du grand n'importe quoi !!!!

« Il est aussi établi qu'il a un "peu" subordonné le témoin Bègue pour qu'il change la date où Pierre Quéméneur se serait présenté au bureau de poste le lendemain de sa disparition. »

Bonny qui subordonne un postier (au lieu de "suborne")...