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Affaire Seznec Investigation

Le blog de Liliane Langellier. Premier blog sur l'affaire Seznec. Plus de 1.100 articles.

Affaire Seznec. En 7 points... L'impossible version mensongère de Petit-Guillaume...

La vérité existe. On n’invente que le mensonge.
Georges Braque / Le jour et la nuit

Comment peut-on croire encore aujourd'hui à tous ces mensonges éhontés ???

Oui, je sais, la blogueuse Harlequin m'accuse haineusement d'y avoir cru...

En mai 2018...

Et je m'en suis longuement justifiée sur ce blog...

Les accents de vérité des fils de Petit-Guillaume,  Jean-Yves Seznec et Gabriel, m'avaient troublée.

Mais, moi, au moins, contrairement à elle, je me suis vite ressaisie.

Voilà donc 7 raisons pour lesquelles la version Petit-Guillaume ne tient pas la route :

1/ Pierre Quémeneur n'est jamais revenu à Morlaix le dimanche matin 27 mai 1923...

Jamais.

On n'en a d'ailleurs aucunes preuves.

Pierre Quémeneur était un homme affable. Qui bavardait volontiers.

Et, tant dans le voyage en train que dans les rues de Morlaix, il y aurait eu des témoins de ce soi-disant voyage.

Le conseiller général a dû passer ad patres dans la nuit du vendredi 25 au samedi 26 mai 1923. Quelque part entre Houdan et Paris.

Ceux qui retiennent encore aujourd'hui le témoignage mensonger de François Le Her n'ont rien compris à l'affaire Seznec.

Le Her était un grand mytho (entre autres qualités...)

''Un tel dire, émanant d’une telle personnalité, et sujet à tant de réserves, ne pourrait être pris au sérieux que si quelque autre preuve, indice matériel ou témoignage humain, venait le valider.''

2/ Guillaume Seznec n'est jamais revenu à Morlaix le dimanche 27 mai après-midi...

Là, on a des témoignages tout au long de ses voyages.

Aller et Retour.

Comme l'écrit si bien Alain Delame :

"Mais Guillaume Seznec, en tout cas - si l'on date les faits du dimanche 27 mai 1923 - ne peut s'être trouvé à Traon-ar-Velin le matin, s'il a dormi à Pré-en-Pail dans la nuit du samedi au dimanche. À quel moment de la matinée serait-il "passé" ? Avant, ou après la "vision" du corps de Quémeneur ?"

Même le brocanteur n'y croit pas.

La preuve dans son premier livre :

3/ Petit Guillaume n'a rien vu du tout...

Oui, pourquoi lui et pas son frère Albert qui était présent également à Traon ar Velin ???

Et une question toute simple :

Pourquoi aurait-il attendu l'année 1977 pour révéler "son grand secret" ???

Mais tout simplement parce qu'il voulait arrêter sa soeur et son neveu qui avaient entrepris une énième demande de révision du procès Seznec...

"Tu sais les affaires classées c'est pas facile à les réviser. Il faudrait un fait nouveau, et, un fait nouveau, tu n'en as pas."

Justement le 9 juin 1977, c'est Me Denis Langlois qui porte cette révision. 

Petit Guillaume est jaloux du fric que se fait Jeanne Seznec (puis Denis Seznec ensuite) sur l'affaire.

Alors, il va exploiter la mésentente entre les deux frères Le Her et raconter un énorme bobard...

"Je sais par mon oncle Petit-Guillaume que Pierre Quémeneur est mort accidentellement dans la scierie de Morlaix. Mes grands-parents ont dissimulé le cadavre et fait les faux en écriture."

A Bernard Le Her qui va le croire.

Et transmettre le tout à Me Langlois le 6 janvier 1978.

"Petit-Guillaume à donné sa version à ses fils AVANT de la donner à son neveu Bernard Le Her. On ne ment pas à ses enfants en accusant ses parents."

ose nous écrire l'autrice rose bonbon.

Faux. Archi faux.

Comme la plupart de ses allégations, d'ailleurs.

Un foutras indescriptible de contre-vérités cuit et recuit à la sauce indigeste Harlequin.

Bernard Le Her l'a su en 1977, plus d'un an avant Jean-Yves et Gabriel Seznec.

Eux-mêmes me l'ont confié.

Et puis...

Pourquoi Petit-Guillaume ne s'est-il pas exprimé lors des émissions de radio [Europe 1 / Pierre Bellemare / Marcel Jullian] de janvier 1979 ????

4/ Pierre Quémeneur l'amoureux transi [le violeur ?] de Marie-Jeanne Seznec ???

Faux.

Archi faux.

Si nos deux zèbres se fréquentaient depuis 1919, que ne s'est-il déclaré avant ???

Attendre quatre ans, alors qu'il venait si souvent à la scierie Seznec, quelle patience !

1923. C'est la grande période des bordels.

Et ceux qui cherchent encore à comprendre la sexualité de notre conseiller général feraient bien de trouver dans quelle maison close Pierre Quémeneur allait calmer ses ardeurs.

Aucun jugement moral de ma part...

Dans la Troisième République, les membres du gouvernement (et même le clergé) recouraient aux bons soins des dames de petite vertu.

Mes grands-pères aussi.

Et, pour moi, Marthe Richard "la veuve qui clôt" est un assassin.

"7) La rumeur d'une liaison entre Pierre Quéméneur et Marie-Jeanne Seznec est arrivée jusqu'aux oreilles des jurés d'Assises de Quimper."

Faux. Archifaux...

C'est une déduction logique de l'un des jurés. Lors du second vote.

"L'un des jurés ayant évoqué une possible liaison entre Marie-Jeanne Seznec et Pierre Quéméneur, une rumeur a ensuite couru que Guillaume était en droit d'en vouloir à son ami. Ce qui donnait des circonstances atténuantes à un meurtre qui n'avait plus pour mobile la seule cupidité mais aussi l'honneur d'un homme."

in Michel Pierre en page 108.

Aucune preuve formelle d'adultère morlaisien. 

Un ragot des voisins langues de putes...

Aucune preuve...

A part dans l'esprit chamboulé de la psy.

 

5/ Guillaume Seznec n'a jamais enterré le cadavre de Pierre Quémeneur dans sa maison de Morlaix...

Vous en connaissez, vous, des assassins qui enterrent le cadavre de leur crime dans leur maison ???

A part Landru et sa foutue cuisinière, bien sûr.

Les résultats des fouilles morlaisiennes ont ridiculisé les équipes de bras cassés qui s'y sont attelées.

Si Seznec a bel et bien occis Quémeneur...

Il a dû l'enterrer quelque part entre Dreux et La Queue-Les-Yvelines.

Trouver son cadavre permettrait une bonne fois pour toutes de clore cette affaire.

 

6/ C'est la famille Quémeneur qui s'est inquiétée la première auprès de Seznec de l'absence prolongée de leur parent...

Jenny, sa soeur, dans un premier temps, le 4 juin, puis son beau-frère Jean Pouliquen et enfin son frère Louis Quémeneur, le 10 juin.

Le 4 juin, soit 10 jours après la disparition de Pierre.

Et non le contraire.

Petit Guillaume a osé dire (sans rougir)

"C’est lui qui a été voir la famille Quémeneur pour lui demander qu’est-ce qu’il devient. Il fallait bien qu’il amorce le coup d’une façon ou d’une autre. Il trichait. Il a dit : « Qu’est-ce qu’il devient Pierre ? On était en affaires et tout ça… » Ils n’étaient pas au courant, parce qu’ils étaient plus d’un mois sans le voir quelquefois."

Rien qu'en lisant ça, ses fils auraient  comprendre immédiatement qu'il mentait.

Seulement voilà, d'après eux, leur cher Papa ne mentait JAMAIS.

Jamais.

Quelle sottise !!!!

Et quel manque de recul !!!

[Lire ci-dessous mon article sur les mensonges de Petit-Guillaume].

7/ Le serment...

Quel serment ???

A part celui du mensonge élaboré par les époux Seznec dès le retour de Guillaume en larmes chez lui, le lundi 28 mai 1923 au tout petit matin.

Mensonge auquel la bonne Angèle Labigou a tout de suite adhéré.

Que Petit Guillaume ait entendu ses parents chuchoter en breton pendant des heures, je veux bien y croire.

Mais je ne les vois pas mettre au courant de leur carabistouille un enfant de 12 ans.

Avec tous les risques que cela comporte.

Surtout qu'il était pensionnaire à l'extérieur.

..........................

Voilà...

Personne n'est capable de me contredire sur ces 7 points.

Personne.

Alors, inutile de vous dire que la version Petit-Guillaume = poubelle.

false prophet, france, ca. 10th century

On est tombé de Charybde en Scylla avec les derniers livres.

Qui ont repris cette version...

Dont les auteurs auraient pu épargner les arbres.

Numéro 1 de la nullité : 

Anne-Sophie Martin et son "grand secret".

Cette pseudo journaliste est intervenue (en frimant, pas étonnant qu'elle se soit bien entendue avec le broc...) lors des fouilles de Morlaix, fin février 2018.

Sans doute (?) alertée par Bernez Rouz.

Elle a bâclé son bouquin en moins d'un an.

Après avoir sucé mon blog et sans me citer (quelle élégance !!!)

J'ai su par deux amies, qui bossent dans le juridique, qu'elle était coutumière du fait.

Un vrai "coucou" dit la réputation.

Elle s'est définitivement ridiculisé lors du black friday de Quimper.

Michel Pierre me l'a raconté en direct.

Et, oui, on est toujours puni par où on a péché !

Un échantillon du délire :

(Page 97/98) :

"Pensez à la cultissime scène du Crime était presque parfait d'Alfred Hitchcock. Alors que Grace Kelly répond au téléphone et que le tueur engagé par son mari Ray Milland , derrière elle, va lâchement l'étrangler, elle jette désespérément ses jolis bras dans les airs vers le bureau fort encombré, à la recherche de ce qui, n'importe quoi, pourrait la sauver... et se saisit des ciseaux fatals. Qui vont frapper et tuer l'agresseur. Contre toute attente. Il meurt, elle survit.

Retour à Morlaix : Marie-Jeanne, debout, fait face aux assauts de Quémeneur, elle n'aura pas le dessus physiquement, elle se tourne à demi pour s'écarter de l'agresseur et sa main agrippe désespérément le gros chandelier à côté de la pendule, et dans ce geste elle met ses dernières forces d'épouse fidèle, de croyante catholique sincère, de femme honnête qui se refuse à l'adultère. Derrière elle, la cheminée de pierre qui la bloque et l'empêche de fuir se révèle une planche de salut. Un réflexe désespéré. Elle lui flanque un coup - de chandelier Louis XV - sur le cigare. Clap de fin."

Numéro deux de la nullité : 

Bertrand Vilain et son livre "les archives du F.B.I. ...."

Alors, lui c'est un vrai tricheur.

Un prétentieux et un lourdingue.

Comme Môssieu aime l'Amérique (ses obèses, ses Témoins de Jéhovah...), il nous la colle dans l'affaire Seznec...

Il n'a aucune preuve de ce qu'il avance, mais il a l'audace de l'affirmer haut et fort !!!!

Infoutu de nous prouver que son Leon Turrou était bien en France en mai 1923 et qu'il connaissait Quémeneur et Seznec...

Et, ça vient frimer...

Et oser dire à tout son entourage que son livre (édité à compte d'auteur !) va dépasser les 100.000 exemplaires.

Tu enlèves les trois derniers zéros et tu es bon !!!!

Il nous a pondu deux livres, le second disant l'envers du premier.

Dieu nous protège d'un troisième volume !

Un échantillon du délire mytho :

La 4e de couverture du livre du gommeux (en toute humilité...) :

"Ce livre est un spectaculaire dénouement de l'affaire Seznec. Un cold case vieux de bientôt 100 ans est sur le point de trouver enfin sa solution. Bertrand Vilain a enquêté et il a été autorisé à consulter des archives américaines et notamment celles du FBI. Ce qu'il a trouvé est tout simplement fabuleux. Une affaire de Cadillac a bien eu lieu entre la France et la Russie des soviets en mai 1923. Pierre Quéméneur et Guillaume Seznec ont bien participé à ce trafic. Après plusieurs années de recherche, Bertrand Vilain a retrouvé le fameux américain Charly qui avait rendez-vous avec Quéméneur le samedi 26 mai.Seznec avait bien dit la vérité. Il est maintenant prouvé qu'il est innocent du crime qui l'a vu condamner au bagne par la Cour d'Assises de Quimper en 1924. La justice et la police ont commis une erreur. Bertrand Vilain, brocanteur breton à l'international, partage sa vie entre le Finistère et le Texas. Il est passionné par l'affaire Seznec depuis 2006. Il a déjà écrit un ouvrage publié en 2011. En 2018, avec Denis Langlois et une équipe de bénévoles, il a coordonné des fouilles privées à Morlaix dans l'ancienne scierie de Seznec. Il a participé à plusieurs reportages TV sur planète +, France 2, France 3. Il a fait l'objet de nombreux articles de journaux."

Numéro trois de la nullité :

"Pour l'amour de Marie-Jeanne" 

Aucunes recherches, à part recopier intégralement  mon blog et ses illustrations sur son blog...

Mon blog, sur lequel elle est couchée 24 heures sur 24...

Et grincer de jalousie...

Loukoums et pampilles !!!!

Du sucré à en être écoeuré et du voyeurisme.

Heureusement 90 pages seulement.

Dégoulinantes de bouillie rose.

A vomir.

Et à en choper illico du diabète.

Se vautre dans un hypothétique viol de Marie-Jeanne Seznec par Pierre Quémeneur.

Et en fait ses choux gras.

Un échantillon du délire (le coup du drap, je me tords...) :

"Une femme qui crie,  une servante qui accourt,  un homme assommé au sol.

Le témoin a entendu les cris,  et vu la scène. Il n'a pas vu le coup fatal. 

Il a supposé un accident ( chute de la victime). Il a aussi supposé un coup porté. Par qui ? Avec quoi? 

Pour expliquer une mort instantanée il faut intégrer l'hypothèse d'un coup porté violemment avec une arme contondante : le chandelier. Marie-Jeanne avait à la main le drap qu'elle était entrain de plier. Pas facile d'imaginer que c'est elle qui aurait porté le coup. Le chandelier était sur la cheminée. Et, si j'ai bien compris, la cheminée était près de la porte du couloir qui conduit à la cuisine."

Ces trois badasses n'ont absolument rien apporté à l'affaire Seznec !

.............................

Hors la presse d'époque...

Et certains blogs (du Ryez, Seznek, etc...)

Mes sources de base sont et restent trois livres : Bernez Rouz, Denis Langlois et Michel Pierre.

Dommage....

Oui, dommage pour le livre de Me Denis Langlois...

Qui, lui, hors les dires de Petit-Guillaume, apporte quand même d'autres précisions intéressantes sur cette affaire.

Un livre que celui, qui fut gracieusement l'avocat de la famille Seznec pendant 14 ans, a écrit pour "être quitte"...

Et surtout nous conter la souffrance qu'il a dû endurer face à la fréquentation de Denis Seznec.

Je le comprends...

Le pauvre !!!

 

Liliane Langellier

 

P.S. Merci à toutes et à tous pour m'avoir permis de dépasser les 114.000 visiteurs sur ce blog...

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