Affaire Seznec. Guillaume Seznec a été le dernier à voir Pierre Quémeneur vivant...

"Il est difficile de vivre avec des humains, parce qu'il est difficile de se taire."
Nietzsche , Ainsi parlait Zarathoustra (1883-1885)

Oui, Guillaume Seznec a bien été le dernier à voir Pierre Quémeneur vivant...

Et c'est bien ce qui l'a fait soupçonner immédiatement.

Dès le début de l'enquête.

Quand je lis : 

"Tous ces éléments prouvent que Guillaume Seznec n'avait aucun mobile pour tuer Pierre Quéméneur et surtout qu'il n'est pas la dernière personne à avoir vu son ami vivant."

J'attends les preuves de ce qui est annoncé.

On ne va quand même pas nous reparler du témoignage de ce grand malade de François Le Her ????

Lire sur ce blog :

Le faux témoignage de François Le Her.

Le Her avait deux passions : le fric et le cul.

L'affaire Seznec lui a permis d'assouvir les deux.

Quant aux autres témoins de la résurrection de Quémeneur...

Lire sur ce blog l'article du regretté Alain Delame.

Qui avait quand même un autre niveau intellectuel que nos deux blogueurs actuels.

Quant au viol de Marie-Jeanne par Pierre Quémeneur...

C'est du vrai grand-guignol !

Les chenets Louis XV du salon morlaisien de Seznec n'ont hélas pas été autorisés à témoigner.

Quand tous ces gens vont-ils comprendre que Petit Guillaume était un menteur ???

Comme tous les Seznec, d'ailleurs.

Qui n'acceptent pas que leur ancêtre ait été condamné au bagne.

Mais, Petit-Guillaume, lui, voulait surtout anéantir la demande de révision de son neveu Denis Seznec en 1977.

Quelle famille !

Entre François Le Her qui a tiré du fric de cette affaire, Jeanne Seznec qui a pris la succession en agissant de même....

La seule qui trouve grâce à mes yeux, c'est Marie-Jeanne Seznec.

Je reste persuadée qu'elle, elle a menti par amour de son mari.

Quant aux fadas qui se sont succédés sur cette affaire...

Les Charles Huzo, Charles-Victor Hervé, Maurice Privat, Françoise Bosser, ils n'ont réussi à convaincre qu'eux-mêmes.

Des êtres doués d'intelligence ne peuvent absolument pas tomber dans ces panneaux.

Maintenant...

Toujours plus fort, toujours plus haut...

Un auteur en perdition nous a trouvé un héros du F.B.I. pour innocenter Seznec.

Remarquez, dans son mauvais livre précédent, le même auteur nous affirmait que Guillaume Seznec était coupable et qu'il avait estourbi le conseiller général et enterré son cadavre quelque part vers les Alpes-Mancelles.

Premier tome : Seznec coupable. Deuxième tome Seznec innocent.

Vous avez le choix...

Dieu nous préserve d'un troisième...

Je ne sais pas si femme varie, mais lui, oui !

Quant à accuser le commissaire Achille Vidal du pire et du reste...

J'invite mes lecteurs à lire et relire Alain Laubreaux et ses souvenirs d'un chien écrasé :

Le journaliste Laubreaux qui, je le rappelle, était à Houdan avec Vidal et Seznec fin juin 1923.

"Pendant deux mois, l'envoyé spécial de Barbarot a suivi Vidal et ses inspecteurs au cours de leur difficile enquête. Voyages à Brest, à Morlaix, au Havre, longs périples d'où chaque fois surgissait un bout de vérité péniblement acquise. Dans une ville que les passions divisaient, il a campé sur la berge du Poanben, où tombaient en cadence les coups de battoir aux mains des robustes lavandières bretonnes, en face de la petite maison de justice, dans laquelle un magistrat timoré, sensible aux moindres sursauts de l'opinion publique, poursuivait l'instruction d'un procès désormais sans mystère. Un à un, il a vu les acteurs du drame : l'épouse courageuse défendant l'honneur de son mari comme une bête aux abois la vie de ses petits, la fidèle servante, jalouse des secrets d'une famille, les parents du mort, âpres à la vengeance, tandis que montait des profondeurs de la cité la voix sourde des coteries religieuses qui ne pouvaient accepter de voir un assassin dans l'homme qui donnera sa fille au Carmel et ses deux garçons au séminaire. Farce et tragédie se côtoient sous les arbres du mail, où le beau-frère de l'accusé, un gros homme au crâne ras, vêtu d'une antique jaquette, journaliste local et correspondant du Temps, vend aux reporters parisiens la photo "en mariés bretons" de Seznec et de sa soeur. Tant de souvenirs ne s'effacent pas si tôt.

Un jour au tintamarre que font, guidés par des intérêts qu'ils ne soupçonnent pas toujours, les apôtres de la grâce et de la révision, ébranlé dans ma conviction bien assise jusque là, j'ai dit à Vidal :

- Là, voyons, entre nous, à coeur ouvert, êtes-vous convaincu, au plus profond de votre conscience, de la culpabilité de Seznec ?

Il m'a regardé. Son visage d'ordinaire riant, s'est fait grave, et il m'a répondu :

- Vous me connaissez. Croyez-vous que je pourrais dormir avec la pensée que j'ai fait envoyer un innocent au bagne ?"

L'enquête réalisée par le commissaire Vidal était remarquable.

Elle dure du 28 juin au 7 juillet 1923.

Date à laquelle le commissaire Vidal fait inculper Seznec.

Ce n'est pas de recopier mot à mot tous les mensonges de Denis Seznec dans son livre "Nous, les Seznec" qui changera quelque chose à l'affaire.

Une blogueuse n'est pas un perroquet.

Il s'agit de réfléchir et non pas de servir de paillasson au dernier mauvais auteur.

Je plains ces gens qui nous mentent à tour de bras.

Car la vérité vous rattrape toujours...

Tôt ou tard.

Cet article est mon 840e article sur l'affaire Seznec.

Liliane Langellier

P.S. Vous voulez vous détendre les zygomatiques...

Allez donc lire le dernier article du soi-disant "historien"...

Qui ose critiquer le travail d'un vrai historien, lui, dans :

"Michel Pierre se trompe".

La conclusion de notre Pied Nickelé en chef est un chef d'oeuvre de prétention :

"En conclusion, Michel Pierre connait très mal son sujet. Il est confus, approximatif et il émet des opinions ou remplace son absence de recherches par des hypothèses peu crédibles. Au final, je dis à Michel, que j'apprécie par ailleurs, que toutes ses affirmations ne sont pas sérieuses."

P.S. 2 Je répète une fois de plus : Overblog ne m'a jamais "punie"...

Aucunes remarques...

Aucuns articles supprimés...

C'est juste dans les fantasmes du broc et de sa mousmée...

J'ai moi-même supprimé, le 15 mars dernier, certains articles qui citaient le broc, un individu qui ne mérite aucune publicité.

J'ai également supprimé son nom dans ma rubrique "Catégories" à droite de la Une de mon blog.

Il serait bon que tous deux révisent leurs notions juridiques de base...

Je ne risque pas "la correctionnelle" pour quelques plaisanteries...

Et ce n'est pas de se payer un avocat qui va permette au broc de me faire condamner.

J'ai ce qu'il faut en stock pour l'affronter sans problèmes devant un tribunal.

Je sais que le gourou finistérien et sa mousmée lisent "avec ferveur" les articles (1.275 articles) de mon blog personnel "Chez Jeannette Fleurs"...

Qu'ils fassent attention, c'est très dangereux pour eux, car cela risque de les cultiver !