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Affaire Seznec Investigation

Le blog de Liliane Langellier. Premier blog sur l'affaire Seznec. Plus de 1.100 articles.

Affaire Seznec. Qui a bien pu balancer le bobard Cadillac à Guillaume Seznec ???

Point n'est besoin d'aller chercher midi à quatorze heures.
Proverbe français.

Guillaume Seznec était un habitué du trafic de voitures...

C'est sûr.

Le rapport Camard l'a prouvé en évoquant l'acquisition de ses deux voitures achetées à Paris...

Ou ailleurs ?

En 1919.

Il savait donc fort bien qu'en mai 1923 le trafic des Cadillac était over.

Depuis février 1922.

Avec la fermeture du camp du Champ de Mars, notamment.

Qui donc a bien pu l'appâter avec un tel bobard ?

Oui, c'est vrai, le gars Seznec, il était raide comme un passe-lacets.

Et prêt à tout pour se refaire la cerise, comme dirait quelqu'un.

Mais quand même...

Il a bien fallu lui vendre l'idée de ce trafic en or ?

Alors...

Pourquoi pas Julien Legrand, l'ancien maire de Landerneau ???

Rappelez-vous...

C'est lui qui leur signale l'annonce Bollon :

Legrand s'ennuie ferme.

Il est alité chez lui et souffrant.

Aurait-il pu diriger toute cette affaire de son lit ?

Aurait-il envoyé Seznec chez l'avocat Gauthier à Paris ?

Puis lui suggérer la machination du Havre ?

Pourquoi pas ???

Il avait une certaine aura, Julien Legrand...

L'ancien maire de Landerneau (1904/1908).

Qui s'était fort bien tiré de l'affaire Cadiou.

Mais qui est présent, dès le début, dans l'affaire Seznec :

Dans La Dépêche de Brest du 29 juin 1923 :

"Son intention ne peut être mise en doute car, on se le rappelle, le mercredi 23 mai, il s’était rendu dans la soirée chez M. Legrand, à Landerneau, et lui avait déclaré  :
 —  Je pars demain à 5 heures pour Saint-Sauveur pour assister à la séance du conseil municipal, qui doit avoir lieu à sept heures. Il est indispensable que j’y sois, car je dois traiter une question de chemins vicinaux. Mais, comme je dois prendre le train pour Rennes, je ne pourrai pas assister au banquet qui suit d’ordinaire ces réunions.
«  Ce soir-là, ajoutait M. Legrand, M. Quéméneur m’a paru quelque peu anormal. Je trouvai tout d’abord étrange qu’il vint me voir à une heure aussi tardive, puisque la nuit tombait, et puis son attitude m’étonnait. En un mot, il me paraissait drôle.  »"

Cette aura devait rayonner sur Seznec et Quémeneur.

Etait-il diabolique à ce point ?

J'ai déjà prouvé qu'il connaissait du beau monde au 24 Quai de Léon puisque ses voisins étaient de la haute.

Lire sur ce blog : 

Histoire de banquiers chelous.

Donc...

Notre gars Legrand, il avait tout son temps pour carburer au pieu.

Lire les journaux.

Téléphoner à droite à gauche "Moi, ancien maire de Landerneau..."

Agiter son carnet d'adresses...

Et monter l'arnaque à nos deux marchands de bois.

Il est mort le 11 janvier 1924.

Mais au procès, fin octobre 1924, on a lu une lettre de lui :

Je donnerai cher pour savoir ce qu'elle contenait...

Et oui...

Pourquoi aller nous chercher un agent du F.B.I. qui ne pouvait sans doute même pas situer le département du Finistère sur une carte de France...

Alors que, dans l'entourage de nos deux comparses...

N'y avait-il pas suffisamment de monde ???

Je demande.

 

Liliane Langellier

 

P.S. Pendant ce temps...

 

Du côté de Denis Seznec :

 

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