5 Mai 2020
Never, never, never give up !
Jamais jamais jamais. N'abandonnez jamais.
Winston Churchill
J'ai décidé d'inaugurer une nouvelle petite rubrique, ce matin.
Avec des articles courts et punchy.
Que je vais regrouper sous la catégorie "Notes de réflexion" (concept note).
Voici donc le premier d'entre eux.
"M. Seznec a une façon de répondre : "Si j'ai tué M. Quémeneur, montrez-moi son cadavre", qui donne à penser qu'il l'a caché et bien caché."
Ouest-Eclair du 3 juillet 1923
"Ses premières réactions sont alors révélatrices de son état d'esprit en ce début de l'enquête : Il répond souvent en manière de défense (mais un peu trop souvent), et ce comme s'il en tirait une force tranquille d'auto-persuasion (et pour cause !), la phrase suivante : Mais si j'ai tué Quéméneur… Montrez-moi donc son cadavre !"
Michel Keriel in L'impossible réhabilitation en page 109.
Le Petit Parisien du 26 octobre 1924
"- Qu'est-ce que j'aurais fait du cadavre de M. Quémeneur ? lance Seznec triomphalement. Je n'aurais pas pu le mettre dans ma poche."
…………………………...
Cette phrase...
C'est comme un mantra...
Pendant toute l'enquête...
Pendant l'instruction...
Et à son procès, Guillaume Seznec ne cessera de dire :
"Montrez-moi le cadavre de Pierre Quémeneur !"
Cette phrase est restée gravée dans les mémoires.
Elle est dite par son auteur sur un ton ironique et arrogant.
Rappelez-vous...
Yvon Le Saout la ressort encore à Anne-Sophie Martin fin février 2018 à Traon Ar Vilin..
Pour dire une phrase pareille...
Qui a choqué tout le monde...
Il faut être bien sûr de son fait, isn't it ?
………………………...…..
Juste un rappel pour les partisans à tout crin de l'innocence...
Devant la justice, même s'il n'avait pas tué, Guillaume Seznec s'est bien rendu coupable de :
- confection de faux,
- dissimulation de preuves,
- faux témoignages,
- recel de cadavre...
Liliane Langellier