3 Mai 2020
On nous cache tout, on nous dit rien
Plus on apprend plus, on ne sait rien
On nous informe vraiment sur rien.
Jacques Dutronc
C'est le premier dimanche de mai...
Et le mois de Marie, qui, selon le cantique, devrait être le plus beau, est, pour l'instant, bien pluvieux.
Comme nous sommes en confinement...
Je vous donne à lire deux lettres exclusives qui n'ont jamais été publiées sur un média.
Et qui nous prouvent une fois de plus que, comme le chante Dutronc :
"On nous cache tout, on nous dit rien
Plus on apprend plus, on ne sait rien
On nous informe vraiment sur rien"
1/ Lettre du juge Charles-Victor Hervé…
Du 14 janvier 1919...
Qui demande à passer l’examen pour devenir juge de paix.
C’est intéressant car il ne revendique nullement un rôle de maître anti-espions comme il fut dit parfois…
Il était clerc d’avoué à Vitré et fut mobilisé sur place.
Il a bien été dans les Côtes du Nord mais avant la guerre…
Lire sur ce blog : Le juge Charles-Victor Hervé.
2/ Lettre de Francis Gourvil à Pierre Bellemare...
Du 29 janvier 1979...
Francis Gourvil, dit Fanch Gourvil (ou encore Barr-Ilio) est un écrivain breton, polygraphe et linguiste, spécialiste des littératures celtiques.
Il milite à l'Union régionaliste bretonne, puis au Parti nationaliste breton, au Parti autonomiste breton et au Parti national breton qu'il quitte en 1938 en réaction à l'évolution du parti vers le fascisme.
Il passe peut-être pendant la Seconde Guerre mondiale dans la Résistance. Il est en tout cas dénoncé comme résistant par Yann Bricler, un de ses anciens confrères autonomistes bretons. Il est arrêté puis emprisonné ainsi que sa femme par la Gestapo. À la Libération, il est membre du Comité de libération de Morlaix.
Grand merci à Michel Pierre qui vient de me faire parvenir, ce matin, ces deux documents.
Et qui, lui, contrairement à d'autres, a fait de très très longues recherches aux archives.
Pas besoin d'aller chercher dans les archives du F.B.I. ou dans les archives d'Etat de la Fédération de Russie, il y a encore beaucoup de choses à découvrir dans les archives françaises sur l'affaire Seznec.
Bonne lecture et bon dimanche !
Liliane Langellier