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La Petite Journaliste de Seznec

Le blog de Liliane Langellier. Premier blog sur 'affaire Seznec. Plus de 990 articles.

Affaire Seznec : le récit du voyage Morlaix/Paris dans les journaux

Aimer jusqu'à la déchirure
Aimer, même trop, même mal,
Tenter, sans force et sans armure,
D'atteindre l'inaccessible étoile
Jacques Brel (La quête)

Si on part du principe que l'ami Seznec a commencé à échafauder ses bobards pour sauver sa douce Marie-Jeanne de la pire des condamnations...

Pour essayer de trouver une ligne directrice dans tous ses mensonges, il nous faut tenter de croiser ses dires dans les différents journaux.

Vous qui reprochez à Denis Seznec d'être trop médiatisé (ce qui est vrai), rappelez-vous que les Seznec, à Morlaix, ont beaucoup causé à la presse...

Trop sans doute !

Essayons donc d'y voir clair !

Denis Seznec nous écrit en page 105 :

 « Guillaume Seznec, lui, fera des erreurs, confondra des lieux, oubliera la rencontre de témoins – souvent favorables -, bref, se comportera comme un innocent« 

Quand tu relis ça à la lumière des dires des petits fils, ça change tout !

Seznec innocent va mentir même mal, même trop, pour sauver Marie-Jeanne !

1. La Dépêche de Brest du 25 juin 1923, page 2.

Les derniers renseignements sur le disparu 

 M. Seznec, qui a son atelier et ses chantiers sur la route de Brest à l'entrée de Morlaix, s'emploie, sous un hangar, à changer les chambres à air d'une automobile pour gagner Huelgoat, lorsque nous le joignons. 
 Notre question ne le surprend guère. Il a depuis de si longs jours songé à cette affaire ; il s'est tant efforcé de discerner les causes de cette disparition, qu'il ne songe pas, lui, à s'étonner que d'autres puissent s'en inquiéter. 
 — C'était, dit-il, le jour de la foire Sainte-Catherine à Morlaix, le jeudi 24 mai ; j'avais rendez-vous avec M. Quéméneur à l'hôtel Parisien, à Rennes. Comme il était parti par le train du matin de Landerneau, je devais le rejoindre vers une heure de l'après-midi. 
 « Nous devions livrer une automobile Cadillac, qu'il avait vendue 30.000 francs, à Paris. Mais la voiture était chez moi depuis bien longtemps, et comme elle n'avait pas roulé, les pneus étaient très secs. 
 « C'est pourquoi, surpris de ne pas m'avoir encore vu, vers 4 h. 30, il téléphonait à Mme Seznec pour manifester sa surprise. 
 « Ma femme lui répondit que mon retard devait être la conséquence de multiples crevaisons. En effet, j'avais été contraint de réparer plusieurs fois, et, de plus, mon moteur, qui cognait, retardait la marche. 
 « Enfin, je parvins à Rennes vers 7 h. 30. Il était trop tard alors pour que nous songions à poursuivre la route. 
 « Le soir, M. Quéméneur se rendait à la poste pour télégraphier à M. Pouliquen, son beau-frère, notaire à Pont-l'Abbé. Il le priait, je crois, de lui adresser, poste restante à Paris, un chèque de 80.000 francs sur la Société générale. 
 « Nous avions prié le personnel de l'hôtel de nous réveiller à 5 heures le lendemain matin ; mais, à 4 heures, M. Quéméneur frappait déjà à ma porte. 
 « C'est ainsi qu'une heure plus tard nous partions. Mais nous dûmes maintes fois regonfler. Enfin, 28 kilomètres après Vitré, à Erné2, nous nous arrêtions pour prendre notre petit déjeuner dans un hôtel qui fait l'angle de la route de Mayenne. Nous fîmes notre plein d'essence, et, une fois de plus, il nous fallut faire pousser la voiture pour reprendre le départ. 
 « A Mesle3, dans la Sarthe, on déjeuna. A 1 h. 30, on repartait. A Mortagne, comme nous n'avancions guère, nous recherchions des lampes électriques pour la nuit. Il nous fut impossible d'en trouver avec des culots américains. 
 « Il était environ quatre heures lorsque nous atteignîmes Dreux. Une panne nous immobilisa au milieu de la ville. Tandis que je gardais le véhicule, M. Quéméneur allait quérir un mécanicien. Dix francs, tel fut le prix du dépannage ; la somme était modeste et mon compagnon, pour manifester son contentement, offrit l'apéritif au garagiste. 
 « Et l'on reprit la route de Paris. Mais, après avoir parcouru cinq ou six kilomètres, les difficultés étaient telles que nous prîmes la résolution de retourner à Dreux. 
 « Depuis Erné, M. Quéméneur avait pris le volant ; comme nous arrivions à la gare de la petite vitesse4, le garde-boue arrière heurta le montant d'une barrière. Une simple bosselure fut le résultat du choc. 
 « Quelques instants plus tard, à la gare des voyageurs, M. Quéméneur me quittait pour prendre le train, car il avait rendez-vous, le lendemain samedi 26 mai, à Paris, à huit heures du matin, avenue du Maine. 
 « — Tentez, me disait-il, de gagner Paris, si vous croyez la chose possible, avec la voiture ; vous m'y retrouverez hôtel de Normandie, près de la gare Saint-Lazare. » 
 « La nuit tombait à ce moment : il était environ 10 heures, 10 h. 305. Quant à moi, je repris la route de Paris ; mais, hélas ! pour rester de nouveau en panne de pneu à 12 kilomètres environ de Dreux. 
 « Il était tard à ce moment et, après avoir vainement tenté de réparer, je m'endormis dans la voiture. 
 « Ayant abandonné tout espoir d'atteindre Paris, je repartis le lendemain à plat après avoir fait demi-tour. Et je revins, après de nouvelles difficultés, à Morlaix, et me retrouvais devant ma porte le lundi, vers deux ou trois heures du matin. » 

 

Vous remarquez quoi ?

C'est Guillaume Seznec qui fixe lui-même la date.

C'était, dit-il, le jour de la foire Sainte-Catherine à Morlaix, le jeudi 24 mai ; j'avais rendez-vous avec M. Quéméneur à l'hôtel Parisien, à Rennes.

Il commence à mentir sec :

"Mais la voiture était chez moi depuis bien longtemps"

Non, non, non, la voiture, elle était remisée chez le gars Jestin.

Un supposé cousin de Quémeneur                                 

Puisque certains ont même dit que ses pannes étaient dues à un bidouillage par le ci-devant garagiste.

Moi, les petits-fils, ils m’ont dit que la voiture du grand-père, elle marchait bien.

Intéressant, non ?

Une fois pour toutes, ne me prenez pas pour une bleusaille….

Ni pour Me Denis Langlois…

J’ai par-devers moi, et, en lieu sûr, les preuves de ce que j’avance.

En parlant des dires des petits-fils...

Mais, le pauvre Bernard Le Her, à sa décharge, il n’avait pas de portable Samsung !

Depuis le début, le tout début, je le dis :

Rappel utile : On n'a que la parole de Seznec pour nous raconter le voyage.

Lui, le chèque, il dit 80.000 francs.

C'est écrit partout 60.000 francs.

Personne n'a jamais vu ce foutu chèque.

Si ?

Quelqu'un ?

« Il était environ quatre heures lorsque nous atteignîmes Dreux. Une panne nous immobilisa au milieu de la ville. Tandis que je gardais le véhicule, M. Quéméneur allait quérir un mécanicien. Dix francs, tel fut le prix du dépannage ; la somme était modeste et mon compagnon, pour manifester son contentement, offrit l'apéritif au garagiste. 
 « Et l'on reprit la route de Paris. Mais, après avoir parcouru cinq ou six kilomètres, les difficultés étaient telles que nous prîmes la résolution de retourner à Dreux. 

On a toujours dit environ trois heures de pause à Dreux.

16 h 30 / 19 h 30.

Mais on n'en a pas les preuves.

Après, ils se cognent dans la barrière d'une gare.

Puis Ciao Ciao, Quémeneur prend le train.

Dreux ?

Houdan ?

Le seul qu'il aurait pu attraper (Merci Marc) c'est bien le 21 h 59 à Dreux.

C'est un direct en plus qui va le mettre à 21 h 53 à Paris Invalides.

 

 

Quémeneur passe la journée du samedi 26 mai 1923 à Paris.

Il peut très bien avoir été vu par Le Her, ce dont je doute...

Sur son trajet habituel de tramway :

 

C'est chez Yves-Frédéric Jaffré  en page 134 :

"Receveur stagiaire sur la ligne de tramway Hôtel de Ville - Auteuil, il affirma avoir rencontré Quéméneur le samedi 26 mai 1923, vers 18 h 30. Le conseiller général monta à l'arrêt Pont de Solférino en direction de la place d'Iéna." 

C'est intéressant la suite du témoignage de Le Her..

Parce qu'il a quand même besoin d'une preuve matérielle pour affirmer :

Le Her devait préciser que c'était cet incident qui lui permettait de fixer la date de sa rencontre avec Quéméneur. Il était exact, en effet, que le dimanche 20 mai 1923, le receveur Le Her avait dû requérir un gardien de la paix pour faire expulser d'une voiture de tramway deux voyageurs récalcitrants, les époux Bussy. Cette intervention était enregistrée au commissariat de Passy.

Admettons qu'en fait ce soit le samedi 19 mai 1923 que Le Her aurait vu Quémeneur (conditionnel).

Pour plus d'infos, vous pouvez lire sur mon blog La Piste de Lormaye :

Du témoignage de François Le Her.

Il m'a dit quoi, Marc, déjà ?

"Il se rend donc à Paris, il dort à l'hôtel près de la gare Montparnasse, pour être à l'heure au rendez-vous à la brasserie avec... Ackermann, très certainement, qui doit lui présenter le vrai patron de l'affaire, Scherdly ou quelque chose comme ça. Mais Quéméner, lors de ce rendez-vous, voit que c'est une arnaque, et ne voyant pas Seznec arriver, l'ayant attendu toute la journée dans les bars les plus proches de la gare Saint-Lazare, pense qu'il a renoncé et décide de se rendre à Morlaix par le train de nuit. Il prend celui de 20h05, le 19 mai, et arrive à Morlaix le 20 mai à 6h08. Personne ne le remarque dans la rue quand il se rend chez Seznec, juste un bourgeois qui passe avec sa petite valise ou serviette de documents. Marie Jeanne lui dit qu'il peut rester à attendre son mari toute la journée et même dormir là si nécessaire. Et des idées lui montent à l'esprit pendant toutes ces heures passées avec elle... "

 

 

Et, on reprend Marc que vous pouvez lire dans les commentaires de ce blog :

"S'il y a eu deux voyages, le premier ne s'est probablement pas fait dans la Cadillac de Seznec mais dans une autre Cadillac. Seznec dit dans La Dépêche de Brest du 27 juin : "Le marché dont il s'agissait comprenait cent véhicules, dont les dix premiers devaient être livrés le 2 juin. C'est pourquoi M. Quéméneur s'était empressé d'écrire à de nombreux garagistes de Nantes et de bien d'autres villes pour demander des voitures américaines." D'ailleurs, dans votre version, ils ont encore un peu de temps pour en amener 10 à Paris le 2 juin, alors qu'avec un premier voyage le 25 mai, ça va être très dur.

Le 23 mai (après la mort de Quéméner, dans votre théorie), Seznec se rend au garage Jestin pour récupérer sa Cadillac (avec une fausse lettre de Quéméner ou simplement au culot), demande une autorisation de déplacement pour le véhicule, indique les dates du voyage (4 jours à partir de cette date) et la destination, et précise bien qu'il sera accompagné de Quéméner, ce document lui servant à authentifier le second voyage. Puis le lendemain il part de Morlaix sur la route de Paris, accompagné d'un ami un peu filou, celui qui l'a aidé à enterrer Quéméner dans les bois (de Jaëgher ?).

Avec une théorie à deux voyages proches dans le temps, il peut y avoir un chassé-croisé entre les témoignages, d'ailleurs. Hodey a peut-être vu de Jaëgher le 25, tandis que Jeangirard a vu Quéméner le 18, par exemple. Et la police n'y voit que du feu et recombine tout ça en un seul voyage avec une seule Cadillac."

Pas mal, non ?

Pendant qu'il sortait son bouquin, pour avoir la paix, Me Denis Langlois m'avait mise sur la piste de Lencloître, celle de Madame Bataille.

La piste de Lencloître sur laquelle, bonne petite écolière, j'ai écrit 6 billets du 7 mars 2015 au 29 mars 2015.

Et il ne m'a filé que les pages 3 et 4 de l'interview de Petit Guillaume par Bernard Le Her...

Voici, en pièce jointe, la transcription dont je vous ai parlé. Vous pouvez bien sûr la publier sur votre blog. Dire que c'est moi qui vous l'ai adressée directement serait affaiblir notre position. En fait, je l'ai déjà transmise aux autorités judiciaires que j'ai contactées et c'est, pour ne pas les heurter, que je ne peux pas, pour le moment, vous communiquer l'ensemble du témoignage. Essayez de trouver une formule suffisamment vague et qui donne un côté officiel à notre démarche."

Malin, non ?

Je suis donc allée rechercher la suite dans son livre "Pour en finir avec l'affaire Seznec"

en page 217 :

 

"Un jour, je le mettrai par écrit. Je le donnerai aux enfants et ils feront ce qu'ils voudront avec.... Je ne m'étendrai pas. Je dirai ce que j'ai vu et entendu. Je n'ai vu qu'un cadavre par terre, c'est tout. Je n'ai pas vu frapper dessus."

Dont acte.

Liliane Langellier

 

P.S. Ce sont surtout les articles relatifs à Traon ar Velin Morlaix qui ont eu le plus de succès sur ce blog.

- Les fouilles de la colère : 50 partages Facebook,

- La maison de Traon ar Velin 25 partages Facebook.

 

P.S.2 J'ai écrit 50 billets depuis les fouilles du samedi 24 février dernier.

Quand j'ai vu l'histoire des fouilles arriver...

Je n'avais pas vraiment envie de m'y remettre.

Mais il a bien fallu !

Et puis, il y a eu le lundi 26 mars    😍😉💪💪😉😍

P.S. 3 Denis Seznec n'attend pas les résultats des fouilles de Morlaix.

Il s'en tape complètement !

La seule chose qui en soit dite in Ouest-France :

"Plus récemment, des fouilles ont eu lieu à Morlaix, en février, dans l’ancienne maison des Seznec. Un os de provenance animale a été retrouvé. Les recherches ont été demandées par deux témoins, l’avocat de la famille et l’auteur d’un livre sur le sujet.  ​​​​​​"

 

P.S. 4 Même en me liant les deux mains, j'ai pas pu résister  😅😄😃🤣😂

Il n'y a pas que le mâchefer qui en tient une couche !

 

P.S. 5 Ouest France du 6 avril 2018, 19 h 39 :

Denis Seznec envisage une nouvelle demande de révision.

Denis Seznec confirme qu’il souhaite engager une nouvelle demande de révision. En 1924, son grand-père avait été condamné au bagne pour le meurtre du conseil général du Finistère, Pierre Quéméneur. Interview

La découverte récente d’un os d’origine animale dans l’ancienne propriété de vos grands-parents à Morlaix, met-elle fin à l’hypothèse défendue par Denis Langlois, l’ex-avocat de votre famille ? C’est-à-dire que votre grand-mère aurait tué Pierre Quéméneur trop entreprenant vis-à-vis d’elle ?

Absolument. Je n’y ai jamais cru. Evidemment, s’ils avaient trouvé un squelette humain lors des fouilles, cela m’aurait troublé, c’est vrai. Mais après la disparition du conseiller général Pierre Quéméneur, en mai 1923, les policiers avaient déjà effectué trois perquisitions dans la maison de mes grands-parents, à Morlaix. Ils avaient même ôté le plancher pour trouver un revolver. Sans résultat.

En 2006, la cour de révision avait refusé de réhabiliter Guillaume Seznec, condamné au bagne. Un refus de plus pour un nouveau procès. Allez-vous engager une nouvelle requête ?

Oui, j’envisage une nouvelle requête, même si c’est une procédure longue et difficile. J’ai tout de même 71 ans. Mais je ferai cette requête un peu plus tard. Il ne faudrait pas qu’il y ait une confusion avec ce qui vient de se passer à Morlaix.

Sur quels éléments allez-vous baser cette nouvelle requête ?

J’ai récemment recueilli, devant huissier, le témoignage de Gabrielle Dauphin, 103 ans aujourd’hui. Elle relate qu’à Traou-Nez, le domaine de Pierre Quéméneur à Plouviro (Côtes d’Amor), fin mai 1923 – elle avait alors 9 ans – elle a vu un homme courir après un autre avec un revolver. Nous avons aussi rencontré la fille de cette dame qui confirme que sa mère a toujours raconté cette histoire. Elle corrobore les témoignages des marins du sablier La Marie-Ernestine, qui en cette fin mai 1923, draguaient en face de la propriété, et qui avaient, eux aussi, entendu des coups de feu.

Je possède par ailleurs une balle de revolver extraite d’un des volets de Traou-Nez, qui avait été extraite par le juge Hervé : c’est le magistrat qui avait recueilli les témoignages des marins, en 1924.

 

Pensez-vous que cela suffise ?

C’est peut-être un peu léger. Mais c’est une piste sérieuse. En 2006, il semble qu’on ait perdu à seulement une ou deux voix (N.D.L.R. : vote des magistrats de la cour de révision). Peut-être était-ce lié à l’affaire d’Outreau… Début 2006, il y avait eu les auditions des protagonistes de ce scandale, dont celle du juge Burgaud. La justice était ressortie peu grandie de cette affaire. Du coup, décider de faire réviser le procès de mon grand-père, la même année, cela faisait peut-être trop. Mais comme me l’a dit l’ancien avocat général, Philippe Bilger : « Vous avez perdu devant les juges. Mais vous avez gagné dans l’opinion. »

Denis Seznec donnera une conférence ce samedi, à 18 h, à Gueltas (salle Ellébore), près de Pontivy. Entrée gratuite.
.......................

 

"Mais je ferai cette requête un peu plus tard. Il ne faudrait pas qu’il y ait une confusion avec ce qui vient de se passer à Morlaix."

Genre : on ne mélange pas les torchons et les serviettes...

Et, ces derniers temps, les torchons n'ont que trop tenu le devant de la scène !

 

 

 « La musique chasse la haine chez ceux

qui sont sans amour.

Elle donne la paix à ceux qui sont sans repos,

elle console ceux qui pleurent. »

Pablo Casals

#JacquesHigelin

 

Seznec. AFP Visa Actu.

Seznec. AFP Visa Actu.

Le voyage...

Le voyage...

Vidal avec Seznec sur la route de Dreux.

Vidal avec Seznec sur la route de Dreux.

Vidal et Bonny. Recherches dans les bois de Houdan (in Denis Langlois).

Vidal et Bonny. Recherches dans les bois de Houdan (in Denis Langlois).

Vidal, Seznec et Garnier à Houdan.

Vidal, Seznec et Garnier à Houdan.

Seznec à Paris au tout début de l'enquête. Il est beau Seznec, non ?

Seznec à Paris au tout début de l'enquête. Il est beau Seznec, non ?

Emile Hodey... Dreux.

Emile Hodey... Dreux.

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A
Bonjour, Liliane, bonjour, Guy,<br /> <br /> Je n'avais pas compris que l'hypothèse du week-end précédent (cf. tomates en gelée), et, donc, de deux voyages, provenait du récit fait par Petit Guillaume à ses enfants. Mais c'est sans doute parce que je ne lis pas, et ne relis pas, assez, en détail, tous les articles de ce blog. Et aussi parce que, ces jours-ci, j'étais en train de relire Denis Langlois, et que, dans "Pour en finir...", le témoignage confié à Bernard Le Her s'en tient, me semble-t-il, au week_end "officiel".<br /> Mais si c'est Petit Guillaume qui a évoqué ce décalage d'une semaine, ça change tout...<br /> Parce qu'on ne voit vraiment pas pourquoi il aurait ainsi "modifié" ou "rectifié" les dates. Même si ses souvenirs d'enfance étaient "flous", il aurait été normal qu'il en reste au dimanche réputé "fatal".<br /> Si, maintenant, je reprends le message de Guy, on en arrive à une semaine plus tard...<br /> Le décalage horaire, je veux bien, mais hebdomadaire, cela me paraît un peu "gros".<br /> Et pourquoi des (deux) coups de revolver à Morlaix, alors que c'est à Plourivo qu'ils auraient été tirés ?<br /> Et pourquoi Trégastel ?
Répondre
M
Il y avait le gars qui disait que Guillaume Seznec avait toujours un pistolet dans sa poche arrière, on a trouvé des balles chez lui mais pas d'arme, Marie Jeanne disait qu'il n'en possédait pas (mais elle a raconté pas mal de choses qui ne tenaient pas la route).<br /> <br /> Pour le retour, compte tenu du passage à Vitré à 13h30, j'avais calculé qu'il ne pouvait pas être à Morlaix avant 18h30, sans le moindre incident. Mais il fait nuit vers 21 heures, à la nouvelle heure d'été, donc ça laisse une marge.<br /> <br /> Dans La Dépêche de Brest du 25 juin, Seznec dit qu'il est rentré à 2 ou 3 heures du matin, mais dans Le Petit Journal du 26, c'est 4 heures, ce qui correspond à ce qu'on déclaré Marie Jeanne et Angèle, à part que celles-ci disent qu'il faisait "grand jour" alors que le soleil ne s'est levé qu'à 5h22 à Morlaix ce jour-là, heure d'été.<br /> <br /> Donc si le retour au matin n'est pas un mensonge, c'était sûrement vers 5h30 heure d'été, 4h30 GMT. Si c'est un mensonge, il peut être rentré le dimanche avant la nuit.
L
Cher Guy,<br /> Merci de venir commenter ici.<br /> Vous êtes un aficionado de la première heure !<br /> Jean-Yves et Gabriel Seznec disent : "chute sur l'accoudoir du fauteuil breton, après avoir raté une marche"...<br /> L'histoire des candélabres sur la cheminée est une fable de Daoulas...<br /> Il faut essayer de respecter les dires de Petit Guillaume et ne pas en rajouter inutilement.<br /> Les petits fils Seznec lisent ce que j'écris.<br /> Et nous correspondons.<br /> Les connaissant, il est bien sûr qu'ils me le feraient savoir si je m'égarais à côté de leur vérité.<br /> Pour la date du 20 mai, j'ai bien signalé que c'était MON interprétation.<br /> Eux disent : "Ce n'était pas à la date évoquée : 25/26 Mai 1923"...<br /> A cause de la météo.<br /> Cette vérité, bien sûr, leur appartient.<br /> Personnellement, je me souviens très clairement de ce que me confiaient mon père et mon grand-père...<br /> Pourquoi pas eux ?<br />
G
Alain D, <br /> Difficile de faire la part des choses dans ce que rapportent les deux fils de Petit-Guillaume; de ce qui est des souvenirs de leur père et ce qui est de la version qu'a pu lui donner le bagnard à son retour, surtout question calendrier..<br /> Ce qui coince dans le scénario Petit-Guillaume rapportée par Bernard Le Her est le timing de la journée du dimanche 27 puisqu'il semble avéré que Seznec soit arrivé au petit matin du lundi.<br /> Cette objection peut être levée facilement à mon avis. Il est vraisemblable que l'enfant a été gardé à la maison le lundi et a été conduit à son internat le soir. Après les émotions du matin et la journée d'affolement dans l'attente du père, avant le débriefing et la prestation de serment, ça me paraît le plus probable. <br /> Il est pensable qu'un mois plus tard ce détail a été oublié par le gamin de douze ans subissant la tourmente, alors je ne vous dit pas 50 ans plus tard.<br /> Je l'ai déjà écrit ici, pour le dimanche 20 mai, week-end de pentecôte nous voyons que cela ne colle pas non plus ; l'enfant n'est pas rentré au collège le dimanche soir mais là aussi le lundi.<br /> Même si moins invraisemblable je ne crois pas trop au dimanche 3 juin, je pense que la scène décrite était bien le dimanche 27 mai.<br /> C'est le Cluedo, notre histoire. Bon d'accord pour le salon. Quelle arme ? Candélabre? Chute sur le fauteuil breton ? Pourquoi pas le pistolet jamais retrouvé ? Deux balles ; Guillaume en parle, Denis en parle.<br /> A ma connaissance la perquisition du 31 août ne concernait pas la recherche d'un pistolet mais faisait suite au message secret du suspect à sa femme.
G
Pour toute les raison évoquées par Marc D, je ne la vois pas du tout avant les 24-25 mai. La journée du 22 à Brest me paraîl incontournable: Salaun, Le Verge, Jenny, la bonne, j'imagine (très) mal tout le monde se tromper ou faire parti d'une machination.<br /> <br /> "Que Guillaume Seznec avait fait 2 voyages pour embrouiller témoins et policiers."<br /> Idem, ça non plus j'y crois pas; trop compliqué et trop aléatoire et au fond pour quel résultat?<br /> Une grosse bourde avec la confusion des gares de Houdan et de Dreux et un Seznec mis en difficulté au bout de deux jours.<br /> Je pense que le 'Vieux' s'est fait mousser auprès de son fils à son retour du bagnel . Il s'est présenté comme celui qui aurait roulé tout le monde; policiers, magistrats, journalistes, dans la farine, alors qu'en fait, il s'était planté grave.
Répondre
G
Il y a, vraiment un problème de calendrier dans cette famille. Entre Denis Le Her qui reste collé à la nuit du 24 au 25 mai à Traou-nez, quand, selon la version officielle, Quéméneur roupillait à Rennes avec le grand-père et Petit-Guillaume, pour qui le conseiller était déjà refroidi et inhumé décemment depuis une semaine par ses parents, j'avoue qu'on peut se demander; si c'est du lard ou du cochon<br /> <br /> On pensait en finir pour le centenaire, il serait, peut -être temps de prévoir quelques décennies de rab. <br /> <br /> Histoire d'embrouiller un peu plus,définitivement perplexe pour le 20 mai, j'ai proposé le 2 juin. J'avais, dans un premier temps, parlé du 25 mai ....1922! <br /> Bon, j'admets que c'était un peu (trop) osé, aussi, le 2 juin me parait plus réaliste (à un détail près, mais bon c'est pas un détail qui va nous freiner non?). <br /> Résumons:<br /> -26 mai, Quéméneur gagne Paris, il y reste une semaine, fait ses affaires.. <br /> -L'autre, à Morlaix, n'a plus de nouvelle, il monte à la capîtale....<br /> -Ils se croisent sans se voir* ..., ou rentrent ensemble** .....<br /> (*Quéméneur arrive à Traon Ar Velin avant Seznec dans le salon....<br /> **Ils arrivent ensemble.)<br /> - Coups de révolver ...., deux coups.<br /> <br /> ... ballade à Trégastel.
Répondre
L
Bonjour Guy !<br /> Petit Guillaume n'a pas donné de vraie date à ses enfants...<br /> Il leur a dit que ça ne s'était pas déroulé le week-end incriminé.<br /> Que Guillaume Seznec avait fait 2 voyages pour embrouiller témoins et policiers.<br /> Et il a évoqué les températures extérieures à Houdan (tomates gelées).<br /> Mais je ne vois pas du tout l'histoire se dérouler après le 26 mai.<br />